Mon compte
    Aquarius
    Note moyenne
    3,8
    1143 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Aquarius ?

    126 critiques spectateurs

    5
    14 critiques
    4
    40 critiques
    3
    39 critiques
    2
    19 critiques
    1
    12 critiques
    0
    2 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 355 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 octobre 2016
    Pfffff… Roh l’ennui… Franchement, ce n’est pas faute d’essayer : essayer de se conserver un horizon le plus large possible ; essayer d’aller là où je ne serais pas tenté d’aller… Mais bon, moi, face à des films comme cet « Aquarius », je ne peux clairement pas. Quand je vois l’engouement qui existe autour de la sortie de ce film, je repense soudainement à la sortie d’ « Une séparation », ou bien encore de celle de « Lunchbox ». L’un était iranien, l’autre était indien. C’était plat, lent, basique… Mais c’était exotique et bien-pensant. Alors qu’importait la forme rêche ; qu’importait la platitude de la narration et du rythme. Au contraire ! C’est tellement typique de l’image que l’on voulait se faire du cinéma exotique que ça marchait du coup à fond les ballons ! Ainsi tout le monde avait encensé des films qui, dans la forme comme dans le fond, n’avaient pourtant que bien peu d’idées… Alors bon… Après tout pourquoi pas. Tant mieux pour ceux qui s’y retrouvent ! Mais bon, pour moi qui aime de la densité dans le propos, dans la forme, dans le style, je dois bien avouer que je crie vite famine face à ce genre de films, et malheureusement « Aquarius » en fait partie. Ah ça ! On peut s’émouvoir en observant cette Dona Clara méditer au beau vieux temps ! On peut être touché en la regardant contempler les brèches que ce temps creuse dans son corps et dans les fondations de son immeuble… Mais qu’on nous propose une telle forme ; un tel rythme… Sérieusement ? Ça tourne en rond, c’est didactique, ça se perd dans autant de scènes qui illustrent en permanence ce confort mêlé de mal-être. Et tout ça sur plus de deux heures… C’est bon, je n’avais pas besoin d’autant, surtout si la seule idée formelle du film se limite à simplement porter étrangement l’attention du spectateur sur une commode… Alors après voilà : le cinéma n’est qu’une vague question de goûts et de couleurs. Là où, parmi les critiques de la presse, je vois qu’on nous parle « d’auteur surdoué », de « complexité lumineusement taillée », d’un « puissant récit de résistance à la marche du monde », « d’indolence », « d’étonnant mille-feuille », de « fluidité mystérieuse », je vois surtout des hommes et des femmes qui ne savent finalement même pas nous dire pourquoi ils apprécient ce film. Bon après c’est sûr que c’est plus glam que de dire : « certes, c’est tout con, mais j’ai aimé parce que ça se déroule dans un décorum bobo que je surkiffe, et en plus de ça c’est brésilien donc je peux ouvrir mes chakras en toute sécurité : ça me donne à moi-même une image tellement ouverte sur le monde que ça suffit à mon bonheur. » Allons bon… Pourquoi pas, mais encore faut-il que ça n’aille pas trop loin… Moi quand je lis que ce film est sensé être « un film politique contre l’agressivité d’un capitalisme débridé », je trouve quand même qu’on se fout un peu de nous quand même. Non. Arrêtons deux secondes. Cette intrigue de promoteur immobilier c’est juste un vieux poncif pas inventif pour un sou, développé de manière ultra linéaire et didactique, dont le vide est systématiquement comblé par de longs plans sur l’actrice qui joue le rôle principal. Alors OK, on peut le trouver admirable ce personnage. Mais bon, il est quand même aussi étrangement écrit. Clara, finalement, comme la réalisation, est elle aussi très didactique dans ce qu’elle dit et dans ce qu’elle exprime ; et au fond, elle n’est pas aussi charmante que cela dans ce qu’elle est et dans ce qu’elle fait. En termes d’écriture, difficile de faire plus plat… Bon, après, ce n’est pas hideux non plus. Formellement Kleber Mendonça Filho maitrise les codes. C’est juste qu’il les exécute sans talent ni audace… Sans idée aussi… Au fond, c’est peut-être d’ailleurs cela qui résumerait le mieux le film. A part son pitch de départ et sa fameuse commode, le film n’a aucune idée… Et pourtant il dure deux heures… Donc voilà. A vous de méditer. Une pluie de laurier de la presse parisienne vaut-elle à ce point que vous preniez de tels risques d’ennui ?...
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 10 octobre 2016
    Clara est une journaliste musicale à la retraite qui a survie un cancer de sein. Elle habite dans le bâtiment Aquarius, en pleine avenue Boa Viagem, le boulevard côtier à la mode à Recife. Malgré un cadre idéal, la tranquillité de Clara se voit perturbée par une agence immobilière qui comptent démolir le bâtiment pour bâtir une résidence. Tous le voisins acceptent les proposition de l'agence sauf Clara, qui continue à habiter le bâtiment abandonné.

    Aquarius est composé de deux éléments: une féroce critique à la corruption brésilienne et un personnage féminin formidable. Une perle pour l'aussi merveilleuse Sonia Braga, la Marilyn Monroe de l'Amérique du Sud, inoubliable dans le magnifique Le baiser de la femme araignée. Clara, son personnage, est une femme forte, moderne qui fait face aux conflits d'une façon calme mais sans renoncer à la lutte avec sa grande personnalité. Une femme attachée aux objets que quand ils ont un valeur sentimental, une histoire derrière eux. Comme exemple, une scène autour d'un vinyle de John Lennon. Clara a appris cette façon de penser de sa tante rebelle, une femme qu'on connait au début du récit quand on la voit s'évader grâce aux souvenirs de jeunesse qu'une commode dans son salon lui fait revivre.

    Cependant, sa position est mise en doute en pleine bataille contre le géant immobilier le moment où on apprend que sa famille a géré des affaires délicats. On apprend aussi que ses privilèges sont dus au sacrifice des servants, les pauvres qui travaillent pour la classe moyenne brésilienne, aussi présents dans le film. Un système crée de façon que l'ascension des privilégiés oblige à la souffrance des autres, peut importe si on se croit honnêtes ou pas.

    Le film est amusant, tendre et possède des scènes puissantes. Comme exemple, une dispute entre Clara et sa fille, celle-ci heurté à cause de l'abandon de sa mère dans le passée, qui semblait plus inquiète de sa carrière professionnelle que de sa famille. Dans cette scène le film réussit dépasser le cliché du clin d’œil à Sonate d'automne grâce au retenu des personnages. Une autre scène très touchante montre l'anniversaire de la bonne, qui embrasse un portrait de son fils mort. Mais même si la charge sentimentale est réussite, le film manque d'audace technique. Mendonça est connu pour savoir comment mélanger le paysage urbain avec le récit et malheureusement on ne voit pas trop ceci dans Aquarius. Ici la forme devient plus habituelle ou quotidienne que prévu, mais dans aucun cas banal ou manque d’intérêt./// Encore plus de fautes et d'erreurs sur le lien ci-dessous
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 21 juillet 2016
    Superbe film ..lumineux..portait d une femme combative et libre en congruence avec sa vie...les valeurs ethiques y sont abordees tant au niveau familial amoureux que commercial...le titre revele une societe commerciale d appartement mais il m evoque le desir de plonger dans cet univers feminin veritable hymne aux femmes de ma generation qui ont lutte pour obtenir le droit de ne dependre que d elle meme, de s affirmer, d avoir le droit d etre amputee mais d aimer qd meme...magnifique...a la mesure des musiques ds lesquelles nous baignons tout le temps du film..oui a mon avis ce titre est bien au dela du marketting...
    thar h.
    thar h.

    4 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 juin 2016
    film magnifique....peinture d une femme libre qui a decide de mener sa vie dans une dignite magistrale...couleurs et musiques somptueuses...liens familiaux subtils et si vrais...corruption devoilee....mais dans un narcissisme de vie eblouissant
    mazou31
    mazou31

    98 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 novembre 2016
    Superbe portrait d’une femme lumineuse, interprété par une actrice époustouflante qui doit être bien semblable à la fiction. Cette fiction est en fait une histoire assez banale que le réalisateur réussit à rendre foisonnante et captivante malgré sa longueur. Grâce à des ruptures de rythme, des ellipses, des pauses, mais aussi par la fantastique humanité de ce peuple brésilien chaleureux et englué, comme tant d’autres, dans l’arrogance des possédants, tous corrompus et suant de bassesse. La grâce, la force et la beauté, d’autant plus bouleversante qu’elle est un peu flétrie, de Sonia Braga représentent la dignité des gens bien, des gens qui ont du cœur, des gens qui savent que la valeur n’est sûrement dans les coffres bancaires. Un grand film social et moderne. Je recommanderais à Ken Loach de le visionner, ça lui plaira !
    BeatJunky
    BeatJunky

    154 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 février 2017
    Magnifique ! Voilà un de ces longs films ( 2h30) qu' on ne voit pas passer et qui surtout, mine de rien vous reste en tête. Sur le papier, ça n'a pas l'air hyper intéressant mais il suffit pourtant de quelques minutes pour se laisser embarquer dans l' histoire de cette brésilienne invitée à quitter l appartement où elle a passé presque toute sa vie, où se sont entassés tout un tas de souvenirs, les bons comme les mauvais.. Tout la vie de cette dame tient dans cet appartement! Pourtant, personne ne semble comprendre son entêtement à vouloir y rester, pas même ses enfants qui tentent de la dissuader tout comme les promoteurs immobiliers, qui malheureusement ont bien plus que leurs belles paroles pour arriver à leurs fins... Sur le papier, je n'étais pas plus intéressé que ça mais finalement j'ai trouvé ça captivant! Pas forcément le côté immobilier même si celui-ci était finalement bien plus accrocheur que ce à quoi je m' attendais (plusieurs scènes mémorables dont celle ds la cour avec le jeune agent immobilier qui se fait remettre en place bien comme il faut! Absolument Génial !) c'est plutôt le portrait de cette femme, de sa personnalité qu' on découvre petit à petit avec les bons et les mauvais côtés... Grâce à la superbe mise en scène de Kleber Mendonça Filho ("Les bruits de Recife" que j'espère voir un jour!), qui prend le temps de revenir juste quand il faut sur certains moments importants et surtout grâce à l' excellente interprétation de Sonia Bragga (bluffante!) on cerne bien le personnage et sa personnalité, son caractère et on comprend donc ses choix et ses réactions... Je n'ai jamais autant eu l' impression de connaître un personnage! En gros, le film est un magnifique portrait de femme avec une histoire de fond captivante.... à ne pas louper, tout simplement!
    PaulGe G
    PaulGe G

    112 abonnés 607 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 19 janvier 2017
    deux heures trente d'un ennui mortel . pas de scénario, mais des historiettes , pas de dialogues mais du bavardage, des situations ridicules. Une femme sur le retour qui retouche sa tignasse tout le long du film recherche des minets pour la satisfaire et oublier qu'elle est "harcelée" par un promoteur qui veut acheter son appartement. même pas de belle photos, mais un imbroglio soporifique.
    raphaelK
    raphaelK

    16 abonnés 401 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 février 2018
    Si vous cherchez du cinéma différent, moderne, stimulant et personnel, vous avez frappé à la bonne porte.
    Didier L
    Didier L

    35 abonnés 222 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 janvier 2017
    Sublime portrait de femme mais aussi (et c'est là l'une ses nombreuses qualités) celui d'une ville et de la société brésilienne qui, sur une trame relativement simple, balaie plusieurs thématiques comme le souvenir, la transmission (les décors sont superbes et mériteraient à eux seuls de revoir le film tant ils ont de choses à dire), le renoncement tout autant que la résistance sans qu'aucune piste ouverte ne soit plus ou moins bien traitée qu'une autre. L'immense Sonia Braga plus qu'injustement oubliée au palmarès de Cannes (le jury s'est trompé sur quasiment tout le palmarès excepté le Dolan) donne corps, épaisseur, sensualité, force et noblesse à ce sublime personnage. On n'oubliera pas la bande originale magnifique qui (dernier clin d'oeil) allie vinyles et MP3.
    BigDino
    BigDino

    8 abonnés 473 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 novembre 2016
    Le film joue sur plusieurs tableaux, par moments tendus comme un thriller, à d'autres adoptant un rythme langoureux, c'est non seulement un film politique dénonçant un capitalisme sauvage, mais c'est surtout le sublime portrait d'une femme, ciselé avec une précision d'orfèvre.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 12 octobre 2016
    2 heures et demi d'ennui, j'ai trouvé ce film bien malsain et très très long. Le scénario et les dialogues sont d'une longueur infinie. L'actrice principale m'a plus énervé que ému, un bon navet comme j'en ai rarement vu!
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 1 novembre 2016
    L'actrice est magnifique. Belle sexagenaire sensuelle. Elle vit pour elle-même et son bon plaisir.
    Ce personnage m'a suscité de l'agacement par certains aspects:
    - son air supérieur, méprisant et donneur de leçons.
    - son egocentrisme.
    milem-voile
    milem-voile

    19 abonnés 4 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 octobre 2016
    Ennuyeux. Clara, le personnage principal est presque antipathique tellement elle est rigide et "se la pète".

    Film plein de clichés sur comme c'était le bon temps, le temps des vynils et autres bons sentiments.

    Très lent et sans saveur. Film qui manque sérieusement d'humour et de légèreté.

    J'ai du mal a comprendre sa sélection à Cannes et les critiques dithyrambiques de la presse.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 955 abonnés 12 478 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 mai 2019
    Le miracle de "Aquarius" est de rèussir à entrer toute la vie dans un seul et même film! En prenant pour sujet cette sexagènaire veuve et mère de trois enfants qui rèsiste pour sauver son immeuble, le film raconte l'histoire du Brèsil contemporain! Pourquoi Sonia Braga mèritait tant le Prix d'interprètation fèminine 2016 ? Parce qu'elle fait ici une très remarquable crèation de femme forte, luttant seule contre tous, qui croit encore en ses illusions, prouvant que son immense talent est aussi èvident dans les registres les plus divers! Le cinèma lui donnera sans doute de nouvelles occasions de nous ètonner, dans un emploi diffèrent de celui dans lequel nous la connaissons jusqu'à prèsent (cf. "Dona Flor e Seus Dois Maridos", "Kiss of the Spider Woman"...). Sonia Braga est un peu la femme des « èternels retours » . La beautè est omniprèsente à l'image mais aussi à l'oreille dans cette oeuvre extrêmement musicale! D'une beautè plastique renversante, "Aquarius" est une totale rèussite! C'est à la fois beau, sensuel, surprenant, stressant et hypnotique! Et tant pis si ce film de Kleber Mendonça Filho n'a pas dècrochè la Palme d'or tant convoitèe! Au final, on n'a beau construire des belles maisons ou des buildings de très grande hauteur, ce qui importe c'est de savoir aussi se souvenir de ce qui fait la beautè d'un pays et ce qui passe par sa mèmoire! A voir absolument...
    Yves G.
    Yves G.

    1 498 abonnés 3 516 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 octobre 2016
    La soixantaine, Clara habite un bel appartement en bord de mer. Mais des promoteurs sans vergogne souhaitent l’en déloger pour construire un condominium de luxe.

    Dans « Les Bruits de Récife » (2012), Kleber Mendonça Filho interrogeait, à partir de la rénovation urbaine d’un quartier de la capitale du Pernanbouc, le vivre-ensemble brésilien, la dureté de ses rapports de classe et de race. Son propos est aujourd’hui moins sociologique et plus psychologique. « Aquarius » est moins un film sur un lieu – la résidence ainsi nommée que Clara ne veut pas quitter – qu’un film sur une femme.

    Sonia Braga est au cinéma brésilien ce que Catherine Deneuve est au cinéma français : une égérie, une figure de drapeau, un navire amiral. À soixante ans passés, l’héroïne de « Dona Flor et ses deux maris » et du « Baiser de la femme araignée » n’a rien perdu de sa beauté et de son élégance. Elle est de tous les plans dans « Aquarius » – et même dans le prologue du film qui éclaire, en 1980, son passé familial. Comme Catherine Deneuve, Sonia Braga intimide par sa beauté altière et émeut par la fragilité qu’on y sent parfois percer.

    « Aquarius » est un film sur le temps qui passe, sur la nostalgie, sur la perte (Clara qui a déjà perdu son mari et qui voit s’éloigner ses enfants, ne veut pas renoncer à la dernière chose qui la rattache à son passé). Mais le temps qui passe passe bien lentement dans ce film qui s’étire inutilement pendant plus de deux heures vingt. Ramassé en une heure trente, il aurait mérité une ou deux étoiles de plus.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top