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war m
31 abonnés
447 critiques
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4,5
Publiée le 27 juin 2019
Entre désespoir et comédie, entre cinéma d’auteur et populaire, Victoria ne tranche donc pas, et procède, avec un naturel désarmant, comme si la question de ce choix ne s’était jamais posée dans le cinéma français.
quel beau jeu d'acteurs. Virginie Élira excelle dans ce rôle de femme dépressive et interprète toutes les émotions avec justesse. Belle histoire, touchante et drôle.
Je suis dans ma période Virginie Efira que je me vous adorer en tant qu actrice. Son incroyable charme m a poussé devant ce film ... sans conviction au départ. Au final, je me suis régalé avec une actrice à contre courant jouant à merveille un rôle dans lequel on ne l attend pas. On parle de comédie romantique ? Personnellement je n ai pas énormément ri car j ai apprécié ce spectacle comme un drame romantique ... de haut vol car je ne suis à la base pas adepte de ce genre de film. Au final ? Une très bonne surprise.
L'histoire farfelue d'une avocate aux 1000 problèmes. Un ex parasite, une vie sexuelle ravagée, une affaire judiciaire qui lui est personnelle, la suspension de son travail... Bien que la voyante l'ait plus ou moins prédit, il est sympathique de voir comment l'amour la sortira du "fond sans fond". J'ai vu ce film après "l'amour et les forêts" et il est drôle de voir le duo Virginie Efira et Melvin Poupaud évolue dans une dynamique opposée.
Fine observation de la "nouvelle société" dans laquelle le vide moral intérieur des personnages côtoie le talent, d'avocate pour l'héroïne, d'écrivain blogueur pour son ex. Les hommes sont un peu cons et salauds, les femmes sont désaxées et le tribunal ultra féminisé aux figures de comedia del 'arte en arrive à institutionnaliser l'aberration en faisant témoigner un chien. Caustique et satirique, certes, mais dénonciation subtile d'une société à la dérive qui a perdu tous ses repères. Les errements du féminisme égaré y sont dénoncés en filigrane. La quête de sens est absente. La désolation règne en maître sur cet univers superficiel où l'on va se plaindre à un psy d'être ce que l'on a choisi d'être, notamment en collectionnant les aventures sexuelles sans préliminaires ni lendemains. Les petites filles de l'héroïne, livrées à elles mêmes au cœur d'un appartement dont le désordre et le chamboulement ne sont que le reflet du paysage intérieur de leur mère, sont nues, au propre comme au figuré et en toute simplicité face à la vie. Candeur et innocence des enfants qui jouent au milieu du naufrage. Message d'espoir aussi, comme la touche finale, quand l'amour frappe à la porte. Enfin de l'authenticité. Oui, elle existe cette voie authentique pleine de sens, l'amour tout simplement, avec sa part d'altérité, si conforme au besoin le plus profond de la nature humaine, au delà de toutes les perditions. Bravo pour cette oeuvre désespérée et sensible.
bon film français bien servi Virginie Efira. avocate qui peine à assumer son rôle de mère et le délègue à son entourage masculin dont un ex client. des relations compliquées, des hauts et des bas. une mention spéciale pour le choix musical excellent.
Comme dans Sybil, Justine Triet met en scène des personnages principaux féminins particulièrement bien écrits, magnifiés par le talent d'actrice de Virginie Efira. On rentre à fond dans l'histoire, on s'attache à chaque personnage et on voudrait que l'histoire continue.
Victoire ! On présente ce film comme « comédie dramatique » … comment le ranger dans une catégorie coutumière ? Comédie : certes. De l’action : oui, mais ce drame n’est jamais tragique. Le plus fort, c’est la façon dont il manie l’humour. Les situations et l’ambiance générale sont discrètement et habilement amenées à provoquer le rire. C’est un hymne au « pince sans rire ». Invraisemblance voulue, revendiquée et maitrisée, mais sans incohérence. Situations apparemment sérieuses, mais en fait grotesques, finissent par déclencher une hilarité intime, retenue et bienfaisante. A l’inverse d’autres idées de scénarios séduisantes parce que surprenantes et innovantes, mais qui font pschitt après une demi-heure de visionnage, au point de lasser après une première impression favorable, Victoria semble démarrer mollement, pour t’entrainer ensuite dans une jubilation croissante. Tout est soigné... Les textes, touffus et brillamment interprétés. Y compris par le « Dalmachien » et le Chimpanzé. La musique omniprésente, de grande qualité audiophile et superbement interprétée, tombe toujours à point nommé au fil des événements, soulignant et ponctuant ainsi chaque scène. Elle explicite et crédibilise la folie des situations loufoques, tout en finesse. La voyante est tellement extra et « lucide » qu’elle écrase, l’air de rien, le psychiatre dans son « analyse ». Par l’alliance judicieuse entre psychologie et humour, on se croirait parfois dans un Woody Allen jubilatoire. Bref, un excellent moment de cinéma !
Un film bien "déjanté" ... on ne s'ennuie pas, les situations improbables s'enchaînant les unes aux autres. Virginie Efira est parfaite en avocate, mère célibataire fantasque, dotée d'un ex mari et d'amis bien barrés. Des situations improbables, mais hilarantes ... jusqu'au témoignage du dalmatien au procès de Vincent ...
Victoria est un film étonnant, remarquablement bien écrit, rafraichissant, drôle... Vincent Lacoste et Virginie Effira fonctionnent parfaitement ensemble !