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BeatJunky
Excellente interprétation de Virginie Efira, parfaite pour ce rôle de femme d'aujourd'hui qui essaye de gérer au mieux sa vie à tous les niveaux: sentimental, prof, familial et relationnel etc... Une femme qui se cherche mais qui, comme tout le monde aujourd'hui ne trouve et ne prend pas le temps pour penser à elle , à ce qu'elle veut être et ce qu' elle veut tout court... Elle n a surtout pas le courage d'affronter ses peurs: peur de l' abandon, de l'échec, d'aimer et d'être aimé... Victoria c'est tout ça ! Un film qui parlera à tous puisqu'il y a tous ces moments touchants, émouvants et/ou drôles qui font que le film passe très vite... Il marquera forcement un peu les femmes qui pourront facilement s'identifier à un des aspects de sa personnalité et de sa vie.
Il est certain qu'au milieu de la pauvreté abyssale de la production française (et des comédies dites romantiques), ce film a tout de même un brin d'originalité. Alors certes, je trouve qu'il ne se passe rien ou pas grand chose à part une succession de saynètes plus ou moins croustillantes et certes peu drôles, mais quelques situations cocasses, un casting charmant (effira est belle et juste à tomber et lacoste il a toujours mon amitié - il me fait marrer-) et une fin douce font de ce petit film français un bon petit film français. Donc, original, charmant et juste pas mal...
Une bonne histoire qui, malheureusement, est mal dirigée et pas si bien interprétée. Dommage, surtout que Virginie nous a habitués à de meilleurs interprétations.
Une sympathique comédie avec de bons dialogues et une actrice au diapason pour son rôle. Mais ça reste à mon goût qualitativement en deçà des critiques plutôt élogieuses de la presse, la faute sans doute à un scénario pas toujours crédible, et un décalage certain avec la vrai vie: en effet, notre héroïne ne semble pas beaucoup s'occuper de ses charmantes petites filles, et ses rapports avec les hommes sont plutôt décalés. Bon, il est vrai qu'il ne s'agit que d'un film , il faut donc bien rêver un peu, et aussi sortir de notre quotidien...
Une écriture trop fragile à mon goût et les personnages manquent clairement d’épaisseur et de profondeur. On raconte encore une fois l'histoire d'une femme qui gagne très bien sa vie et qui de plus est magnifique. Mais je reste vraiment bloqué sur l'écriture du film et je pense que c'est la raison pour laquelle je n'ai pas embarqué à 100.00 % dans cette comédie. Trop de légèreté ou de survol pour des sujets plus graves qu'il n'en parait pas. Les gags ne vont pas jusqu'au bout et ce qui fait qu'au final, on passe un bon moment, mais rien de bien marquant. Par chance, Vincent Lacoste a embarqué dans le projet, une vraie pépite d'acteur ce Vincent!
Alors que le premier long-métrage de Justine Triet laissait transparaître une vraie sensibilité pour décrire des personnages borderline dans un environnement fortement politisé, cette nouvelle comédie dramatique semble évacuer toute profondeur sociétale pour se concentrer uniquement sur le portrait d’une femme aveuglée par sa propre réussite professionnelle. Visiblement autocentrée, l’héroïne reste sympathique grâce à l’interprétation de Virginie Efira, et ceci même si son personnage peut s’avérer irritant à la longue. Face à elle, Vincent Lacoste creuse encore son emploi de gentil garçon attentionné qui cherche pourtant à séduire la dame de ses rêves par tous les moyens. On est satisfait que la réalisatrice ne succombe pas aux codes basiques de la comédie romantique, livrant une galerie de portraits plus nuancée. Pour autant, tout ceci n’arrive pas à dépasser le stade de l’anecdotique.
Comédie de mœurs respectable, louée par la critique dès son passage cannois, Victoria, de Justine Triet, est bien avant toute chose une véritable consécration pour Virginie Efira. Qu’il est donc loin le temps ou la comédienne belge arpentait les plateaux de télévision dans la peau d’une animatrice lambda. La voici métamorphosée en actrice investie, solide, bien d’avantage naturelle que bien des ses consœurs. La reconnaissance quasi unanime de Victoria par le presse spécialisée permettra, sans doute, à la belle de parfaire sa carrière, prometteuse, à n’en pas douter. Pour autant, qu’en est-il réellement du film de Justine Triet, comédie au sens large du terme, portrait psychologique et social assez fin d’une femme active?
Avocate du barreau à ses heures, Victoria devient mère au foyer la nuit. Elle devient aussi patiente d’un psychanalyste et d’une voyante peu bavarde, ex-femme malmenée par son ex, bavard sur le net, hôte d’un curieux personnage, ancien dealer, et finalement celle sur qui s’appuie la défense devant la justice d’un bon ami embringuer dans une sale histoire de tentative d’homicide. A ce rythme-là, Victoria ne pourra résister à la dépression, qui guette tapie dans la l’ombre. L’histoire, le tracé d’une vie, d’une apogée à une autre, en passant par le fond du fond. Une histoire d’amour, discrète mais présente tout du long, une histoire d’activités professionnelles, pour ma part la meilleure part du film, et l’histoire d’une femme active, trop active, dans un monde qui ne pardonne rien et qui exige toujours d’avantage des âmes errantes qui le peuplent. On peut donc, résolument, dire de Victoria qu’il est un film pertinent.
Réussi certes, le film n’en demeure pas moins quelque peu vague, par instants, dans sa manière d’aborder une panoplie de sujet dont certains sont sous-exploités. Victoria, à la manière d’un certain cinéma indépendant américain, dépeint une tranche de vie de manière appliquée mais ne raconte, in fine, que bien peu de choses. Le type de film, en somme, qui s’appuie sur la prestation des comédiens, ici impeccables, et sur une manière dirons-nous artistique de dépeindre le quotidien, une forme de banalité. A ce titre, pour ce qui est de qualifier le film de comédie irrésistible, voir l’affiche, je n’irais pas jusque-là. Sans doute une manière maladroite d’amadouer un plus large public.
En définitive, voici un film relativement solide dans son genre, surtout du fait des prestations remarquées et remarquables de Virginie Efira, et dans une moindre mesure, de Vincent Lacoste et Melvil Poupaud. Les amateurs apprécieront sûrement. Pour les autres, trompés, certainement, par une affiche aux slogans un tantinet surfaits, la pilule risque d’être moins facile à avaler. Cela étant dit, Victoria incarne sans doute une certaine frange du cinéma français la plus respectable. 14/20
Avocate du barreau à ses heures, Victoria devient mère au foyer la nuit. Elle devient aussi patiente d’un psychanalyste et d’une voyante peu bavarde, ex-femme malmenée par son ex, bavard sur le net, hôte d’un curieux personnage, ancien dealer, et finalement celle sur qui s’appuie la défense devant la justice d’un bon ami embringuer dans une sale histoire de tentative d’homicide. A ce rythme-là, Victoria ne pourra résister à la dépression, qui guette tapie dans la l’ombre. L’histoire, le tracé d’une vie, d’une apogée à une autre, en passant par le fond du fond. Une histoire d’amour, discrète mais présente tout du long, une histoire d’activités professionnelles, pour ma part la meilleure part du film, et l’histoire d’une femme active, trop active, dans un monde qui ne pardonne rien et qui exige toujours d’avantage des âmes errantes qui le peuplent. On peut donc, résolument, dire de Victoria qu’il est un film pertinent.
Réussi certes, le film n’en demeure pas moins quelque peu vague, par instants, dans sa manière d’aborder une panoplie de sujet dont certains sont sous-exploités. Victoria, à la manière d’un certain cinéma indépendant américain, dépeint une tranche de vie de manière appliquée mais ne raconte, in fine, que bien peu de choses. Le type de film, en somme, qui s’appuie sur la prestation des comédiens, ici impeccables, et sur une manière dirons-nous artistique de dépeindre le quotidien, une forme de banalité. A ce titre, pour ce qui est de qualifier le film de comédie irrésistible, voir l’affiche, je n’irais pas jusque-là. Sans doute une manière maladroite d’amadouer un plus large public.
En définitive, voici un film relativement solide dans son genre, surtout du fait des prestations remarquées et remarquables de Virginie Efira, et dans une moindre mesure, de Vincent Lacoste et Melvil Poupaud. Les amateurs apprécieront sûrement. Pour les autres, trompés, certainement, par une affiche aux slogans un tantinet surfaits, la pilule risque d’être moins facile à avaler. Cela étant dit, Victoria incarne sans doute une certaine frange du cinéma français la plus respectable. 14/20
Avec son 2e mong métrage, Justine Triet revisite le genre comédie/dramatique en brisant totalement les règles. Elle met en scène le personnage de Victoria, incarné ici par Virginie Efira, un personnage complètement perdu. Entre son travail, ses relations... tout sujet est traité d'une subtilité extrêmement complexe.
J'ai beaucoup aimé le rôle de Vincent Lacoste qui est un personnage qui permet d'équilibrer le personnage de Victoria, en roue libre et à perte de vitesse.
Malgré un problème de rythme, et une première partie assez décevante, le reste du long métrage est assez convainquant !
Je retiendrai surtout la manière dont Justine Triet a essayé de casser les codes ! C'etait pas parfait mais cela donne une touche d'originalité !
J'ai beaucoup aimé le rôle de Vincent Lacoste qui est un personnage qui permet d'équilibrer le personnage de Victoria, en roue libre et à perte de vitesse.
Malgré un problème de rythme, et une première partie assez décevante, le reste du long métrage est assez convainquant !
Je retiendrai surtout la manière dont Justine Triet a essayé de casser les codes ! C'etait pas parfait mais cela donne une touche d'originalité !
Comme beaucoup j’avais découvert Justine Triet l’an dernier avec Anatomie d’une chute et ayant adoré, je voulais en découvrir plus. C’est pour ça que j’ai lancé ce soir Victoria, et on y retrouve tout ce qui a fait le succès de son film récent : un procès ambigu et des personnages complexes, une étude complexe des relations entre homme et femme avec notamment une Victoria complètement paumée dans sa vie sentimentale. C’est beaucoup moins percutant et il y a moins de scènes ou répliques chocs dans Victoria que dans Anatomie d’une chute, et un scénario moins brillant, mais il y a deja beaucoup de talents et des choses qui ont déjà fonctionné dans Anatomie d’une chute. Un bon film !
Eric C.
J'avais tellement entendu parler ou lu de ce film que je m'attendais sans doute à plus tant du film lui même que de la mise au firmament de Virginie Efira. Il faut dire que j'aime bien l'actrice Virginie Efira drôle, fraîche, nature, énergique et à la fois ultra féminine, belle et sexy sans en avoir fait son fond de commerce. De plus, au delà de l'actrice, la personne semble vraiment être une bonne personne très sympathique et les pieds et la tête dans le réel. Victoria est avant tout une comédie, genre dans lequel Virginie Efira excelle et a fait à la fois son trou et ses preuves. Les scènes en particulier de procès avec comme témoin principal un chien sont de ce point de vue une parfaite réussite d'humour légèrement décalé et intelligent. C'estaussi une comédie dramatique avec beaucoup de rythme car le rôle de femme et d'avocate portée par Virginie Efira à100 à l'heure charrie son lot de spleen, mélancolie, dépression et nihilisme. Un rôle assez complet donc qui permet en effet de donner encore plus de crédit à l'actrice qui passe de la rigolote sympa et sexy de service à l'actrice banckable capable de porter des films en premier rôle avec une palette élargie. Reste à passer à l'étape suivante en sortant d'une certaine zone de confort pour tester d'autres genres que la comédie romantique ou dramatique, pourquoi pas un film d'action ou fantastique, car on n'est pas obligé de faire un tchao pantin, film sombre et noir, pour gagner ses points de postérité. Pour le reste le film est plutôt drôle, très rythmé, avec de bons seconds rôles et figure dans le classement des bonnes comédies françaises. Cependant, il ne faut pas non plus exagérer, c'est un bon film mais pas un chef d'oeuvre et parfois on sent bien des faiblesses de scénario. Un bon film, une bonne comédie, une réalisatrice qui s'affirme et une actrice belle,drôle, sympa, sexy et talentueuse.
Vincent lacoste, Virginie efira, Melvil poupaud, tout le monde répond présent dans cette comédie plutôt bien maitrisé et suffisamment originale pour trancher avec les comédies françaises actuelles. On rit, on passe un bon moment notamment grâce a de belles trouvailles de mise en scène et surtout des péripéties comiques que les acteurs ont su magnifier. Joué par d'autres ce film aurait pu être mauvais. Un bon moment à passer
Une avocate trop sensible se laisse embarquer dans une galère. Virginie Efira porte le film dans ce rôle pas facile de femme intelligente et trop gentille. Les personnages sont tous à la dérive, mais cela reste léger voire drôle. Les enjeux sont faibles et le film est un peu évanescent après vision. Si vous aimez Efira, Lacoste et Poupaud.
Florent B.
Un film écrit pour Virginie Efira, et qui prend plaisir à jouer son rôle de femme paumée et qui tente de régler désespérément tous ses problèmes. C'est drôle et touchant à la fois, décalé par moment et toujours plaisant à regarder. Un bon moment de cinéma, ou le charme de Virginie se greffe avec finesse aux nombreux seconds rôles masculins assez croustillants. A voir.
Une comédie emmenée par le charme et la beauté de Virginie Elfira. C'est touchant, ça témoigne des difficultés de la vie moderne, et du manque de repères dans notre société. Vincent Lacoste est très juste en jeune idéaliste, pétri de gentillesse et de bons sentiments.
Fêtons le cinéma
Il est difficile de jongler entre comédie et désespoir. Or, Victoria y parvient avec un certain talent, aidé par l’alchimie de ses deux acteurs principaux. Virginie Efira et Vincent Lacoste forment un duo comique assez dément – n’ayons pas peur des mots – qui, à lui seul, parvient à pallier les lourdeurs et les longueurs du film. Leur couple fonctionne sur la base de la confusion : les situations terribles s’enchaînent jusqu’à engendrer un tissu opaque où tragique et absurde se rassemblent. Un meilleur ami soupçonné d’agression, un chien témoin... Le monde marche sur la tête, et pourtant c’est de ce grotesque ambiant que naît la poésie, que vient la cohérence d’une existence en lien direct avec la folie sociétale. En levant les barrières qu’elle posait autour d’elle, Victoria libère une énergie folle qui court-circuite aussitôt la mollesse du personnage de Samuel. De ces considérations physiques découle un équilibre, seul à même de construire un vivre-ensemble. Car Victoria, de la dépression qu’elle arbore longtemps, ne cède pas à la facilité du mal ambiant et perce dans la noirceur des îlots de lumière salvateurs. Pour le mettre en scène, Justine Triet a le sens du rythme et orchestre ses dialogues de façon efficace, si bien qu’elle réalise un long-métrage un peu long à démarrer et parfois trop appuyé, mais original et doté du brillant tandem Efira-Lacoste.
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