L'introduction donne le ton : dialogues creux, absence de scénario, montage en mode sketches sans aucun lien entre eux. Ennui total, humour qui tombe à plat. Et la critique ( Telerama...) qui encense ce grand n'importe quoi ? "Comedie" ratée et à oublier.
Une comédie réjouissante et fantaisiste, à la fois drôle et touchante, aux dialogues bien écrits, qui dresse le portrait d'une femme moderne, sublimée par l'interprétation de la géniale Virginie Elfira.
Assez déçu car je n'ai pas accroché à l'histoire. Plusieurs critères nous amènent à ce constat. J'ai eu du mal à entrer dans le film car le scénario n'a que très peu d'intérêt. On a du mal à se passionner pour l’histoire et le rythme n'y aide pas. Néanmoins, la deuxième partie du film devient un peu plus intéressante avec les péripéties qui tombent sur Victoria. Au final, j'ai du mal à classer ce film en comédie. Le talent de Virginie Efira et Vincent Lacoste ne remontent malheureusement pas l'intérêt du film. Dommage car deux acteurs talentueux et que j’apprécie dans d’autres productions. Des gros regrets pour ce film.
Une femme extraordinaire est trop occupée pour trouver ce dont elle a besoin. La femme se trouve a rebondir d'une histoire loufoque à l'autre, mais sérieusement. Un mec se pointe de lui-même pour l'aider, n'ayant l'air de rien et spoiler: lui sauve «la vie» de plusieurs façons.
Il est difficile de jongler entre comédie et désespoir. Or, Victoria y parvient avec un certain talent, aidé par l’alchimie de ses deux acteurs principaux. Virginie Efira et Vincent Lacoste forment un duo comique assez dément – n’ayons pas peur des mots – qui, à lui seul, parvient à pallier les lourdeurs et les longueurs du film. Leur couple fonctionne sur la base de la confusion : les situations terribles s’enchaînent jusqu’à engendrer un tissu opaque où tragique et absurde se rassemblent. Un meilleur ami soupçonné d’agression, un chien témoin... Le monde marche sur la tête, et pourtant c’est de ce grotesque ambiant que naît la poésie, que vient la cohérence d’une existence en lien direct avec la folie sociétale. En levant les barrières qu’elle posait autour d’elle, Victoria libère une énergie folle qui court-circuite aussitôt la mollesse du personnage de Samuel. De ces considérations physiques découle un équilibre, seul à même de construire un vivre-ensemble. Car Victoria, de la dépression qu’elle arbore longtemps, ne cède pas à la facilité du mal ambiant et perce dans la noirceur des îlots de lumière salvateurs. Pour le mettre en scène, Justine Triet a le sens du rythme et orchestre ses dialogues de façon efficace, si bien qu’elle réalise un long-métrage un peu long à démarrer et parfois trop appuyé, mais original et doté du brillant tandem Efira-Lacoste.
Entre désespoir et comédie, entre cinéma d’auteur et populaire, Victoria ne tranche donc pas, et procède, avec un naturel désarmant, comme si la question de ce choix ne s’était jamais posée dans le cinéma français.
Justine Triet arrive à tourner la dépression à la comédie. Le jeu d'actrice de Virgine Efira permet de nous transmettre le malaise de sa vie. La mise en scène et l'histoire même nous met dans un chaos le plus total. Un sujet abordé traité en profondeur en y ajoutant une petite légèreté.
Le film hésite en permanence entre comédie et drame. Finalement, s'il n'a vraiment rien d'hilarant, les acteurs (très bien dirigés semble-t-il), tous au top (mention spéciale à Virginie Effira), font qu'on le regarde sans ennui. Difficile cependant d'être réellement captivé tant l'ensemble manque terriblement d'ampleur. Il y avait pourtant là matière à créer de l'émotion intense, mais le scénario nous maintient dans une sorte de contemplation molle qui ne débouche sur rien de très excitant. Une occasion ratée, certainement.
Un grand ennui. Ce flm qui devait s'avérer une comédie m'a profondément ennuyée et je n'y ai trouvé aucun intérêt. Bref passez votre chemin, vous ne raterez rien !
Très joli film mêlant intrigue juridique et romance. Le jeu de Virgine Effira et Vincent Lacoste, si différents mais en cela complémentaires, est un régal. Vraiment une comédie française qui fait passer un bon moment.
Sentiments partagés en regardant “Victoria“ qui se démarque des comédies populaires françaises par une approche auteuriste de son humour (belles répliques et écritures) et une touche dramatique assez poussée. Le problème est que le mélange des genres fonctionne ici moyennement bien. La comédie ne manque pas d’esprit, la vie borderline du personnage principal ne manque pas de piquants, mais on ne sait jamais dire si ce film est drôle ou si ce film est dramatique, l’aspect amusant nuit constamment à l’aspect sérieux, et inversement. C’est d’autant plus regrettable que, dans chacun de ses abords individuellement bien menés (drôle ou dramatique), le film ne bascule jamais vraiment dans la caricature. Le seul point dont on sera convaincu, c’est sur l’interprétation de V.Efira, qui jongle adroitement avec les multiples facettes que son rôle implique et elle le fait excellemment bien. C’est moins le cas avec les rôles masculins (V.Lacoste, M.Poupaud) moins denses et maladroitement joués. Trop sérieux pour être drôle, trop amusant pour être grave: “Victoria“ prend le parti audacieux de mélanger les genres, mais se noie dans une confusion malheureuse.
Alors que le premier long-métrage de Justine Triet laissait transparaître une vraie sensibilité pour décrire des personnages borderline dans un environnement fortement politisé, cette nouvelle comédie dramatique semble évacuer toute profondeur sociétale pour se concentrer uniquement sur le portrait d’une femme aveuglée par sa propre réussite professionnelle. Visiblement autocentrée, l’héroïne reste sympathique grâce à l’interprétation de Virginie Efira, et ceci même si son personnage peut s’avérer irritant à la longue. Face à elle, Vincent Lacoste creuse encore son emploi de gentil garçon attentionné qui cherche pourtant à séduire la dame de ses rêves par tous les moyens. On est satisfait que la réalisatrice ne succombe pas aux codes basiques de la comédie romantique, livrant une galerie de portraits plus nuancée. Pour autant, tout ceci n’arrive pas à dépasser le stade de l’anecdotique.
Une peur du vide manifeste dans ce film. Chaque scène est enchâssée à l'autre, motivée par un timing du "soit dit en passant, je décadre et recadre dans une ambiance foutraque". Un condensé commercial qui semble se complaire dans le marchandising déstructuré des pulsions. Moins clanique que La Bataille de Solferino mais tout aussi vide, il semble se projeter dans un cinéma français moderne correspondant à l'air du temps...On se sent affligé face à cette ascension. A oublier pour ma part, et ne plus y prêter attention.