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Un visiteur
3,0
Publiée le 21 mars 2018
Un Mary Poppins des temps modernes, une ballade cinématographique, à la fois décalé et enfantin ce film est plutôt bien réussi par contre quelques longueurs surtout vers la fin.
J'ai ri, tellement ri ! Humour burlesque, voire surréaliste. Bcp de passages savoureux. Il a manqué juste un fond + solide, et une constance tout au long du film, pour atteindre le chef d'oeuvre.
J'ai beaucoup aimé. Un couple de réalisateurs-acteurs épatants. Un humour décalé à souhait, on adore où on déteste mais force est de constater qu'ils ont leur monde à eux pour divertir, émouvoir et aussi amuser. Bravo !
On retrouve l'univers burlesque et poétique de ces deux funambules, entre Kaurismaki et Wes Anderson. On rencontre les personnages les plus improbables - parfaitement crédibles ! Emmanuelle Riva et Pierre Richard sont merveilleux en clochards célestes ; et leurs retrouvailles sur un banc est un enchantement : ce ballet de pieds est un morceau d'anthologie, digne de la "danse des petits pains" de Chaplin. Et j'ai beaucoup aimé la la première et la dernière scène, au Canada, qui se répondent et encadrent le film comme un rideau de théâtre. Seul bémol : le film enchaîne des scènes merveilleuses, mais l'ensemble manque de rythme - au contraire du premier film de ce duo que j'aie vu : "Rumba", tellement punchy !
Ce film réenchante le cinéma dans le genre comédie, c'est léger et poétique, drôle mais d'un humour extravagant et décalé, un univers à part entière comme on n'a pas l'habitude de voir et ça fait du bien.
Un film dont le titre devrait être changer en: Comment réaliser un navet.
-Le scénario: Une Canadienne part our Paris rechercher sa tante et perd ses affaires qui sont retrouvées par un SDF(c'est tout!). -Composition du personnage de l'actrice d'abord: Avait elle besoin de jouer une demeurée canadienne?(merci pour les canadiens) On avait bien compris qu'elle arrivait à Paris et qu'elle était perdue en recherchant sa tante. -Le pitch et la tentative de gags: Voulant égalé le Maître(Pierre Richard) qui fait son apparition quelque séquences dans le film(qu'allait-t-il faire dans cette galère?) Il est bon parfois de donner un coup de pouce aux( jeunes) auteurs, l'actrice émerveillée par la ville lumière(venant de sa province, (vous savez les canadiens dans leur province etc..), tombe dans la seine s'étant trop penchée tentant de se faire prendre en photo. Décalage? début de l'histoire sans doute et du pitch humoristique? Perte de contrôle du personnage? Il aurait été bon de revoir "le coup du parapluie" réalisé par le Maître où celui-ci explique dans une séquence les fondements du gag(le seau su la porte) ou de lui demander conseil, il est vrai que quand on est prétentieux, il est inutile de s'inspirer de nos prédécesseurs, il suffit de les égaler.
L'acteur du SDF tente de sauver le film par une composition intéressante et recherchée, semi-muette qui apporte un souffle au film et réveille le spectateur.
Au comprend pas ce que le personnage du policier canadien vient faire mais il faut meublé monsieur l'Antiquaire! Et les acteurs doivent aussi se nourrir!
Ce film soulève une question et une conclusion: Quel est l'avenir du film francophone? sachant que n'importe quel navet peut-être produit. Jusqu'où le spectateur peut-il y avoir profondément dans le même nom que la racine du prénom de la réalisatrice?
Chouette histoire tout en couleur.s.. et sentiment.s... Elle peut paraître décalée, inappropriée , mais il faut juste se laisser porter par les...pas ! ;)