On dit souvent, à juste titre d'ailleurs, que parmi les ex-friends, c'est Jennifer Aniston qui s'en est le mieux sortie. Mais il faut voir le revers de la médaille aussi... comme ça à vue de blair, des titres comme « Marley et moi », « le chasseur de primes » ou encore « une famille très moderne », ça laisse songeur quand même... j'aime pas dire du mal de cette fille, tout simplement parce que je la trouve carrément trop sympa, néanmoins, sa filmo est un beau champ de navets... Bon passons au film à présent. Que dire ? Si ce n'est que les mecs qui produisent ce genre de trucs sont sacrément malins, réunir donc Jennifer Aniston, Kate Hudson avec s'il vous plaît Julia Roberts, c'est se faire un paquet de blé à coup sûr. Sinon, ça cause de quoi ce truc là ? Juste du quotidien de quatre mères avant la « fameuse » fête des mères. En clair, un truc dont on a rien à cirer. Un truc que tu sais que tu vas le détester avant même de l'avoir vu. Parce que « Joyeuse fête des mères », représente tout ce qu'il y a de plus vomitif dans le cinéma américain. Ça commence fort d'entrée de jeu avec ce char à la forme utérine à peine dissimulée. Là, tu te dis que ça va envoyer du pâté en croûte tout le long du film. Film durant pas loin d'1h50, je le précise ! Suite à ça, les scènes ridicules s'enchaînent. Paradoxe : ça ne gène pas qu'un char en forme d'utérus soit exposé ouvertement, par contre quand la petite va demander à son père d'aller lui acheter des tampons, celui-ci fait une trogne pas possible, genre le mec trop scandalisé et n'ose même pas marquer le nom du produit sur sa liste de courses. Se contentant juste d'inscrire la première lettre. Autre situation cocasse. Le gamin met son déguisement de lion à l'envers, devinez donc au final où se trouve la queue du bestiau. Alors, au début ça fait marrer l'assistance, mais pas trop longtemps non hein, faudrait surtout pas choquer, alors aussi sec un mec présent sur la scène cache la queue à l'aide de son chapeau. Le problème avec ce genre de films, c'est que t'as tellement de trucs à dire, négatifs bien sûr, mais que t'ose pas tout dire. Pas parce que tu ne veux pas tirer un peu plus sur l'ambulance, mais parce qu'il faut simplement laisser les autres découvrir un peu le ridicule ambiant. Là, je n'ai parlé que deux ou trois moments, mais il y en a bien d'autres... Quoi d'autre ? Ah ouais, du classique de chez classique, du tire larme à la pelle, des situations que tu devines genre 30 minutes avant, des clichés à la pelle (ce qui peut se pardonner d'ailleurs), mais bon, y a quand même tellement de dégâts, qu'automatiquement, tu relèves les clichés. « Joyeuses fête des mères », c'est ça, du cliché, du prévisible, du ridicule et du puritanisme à outrance. Ce qui fait que malgré la présence d'Aniston, Hudson et Roberts, on a même pas de quoi se rincer l'oeil avec des petites fesses ou une paire de seins... et ça fait suer...