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    Le Mépris
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    281 critiques spectateurs

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    dralnar
    dralnar

    16 abonnés 125 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 mai 2008
    Meilleur film de Godard qu'il m'ait été donné de voir. Loin de la réalisation poussive d'"A bout de souffle" ou du delire scénaristique de "Pierrot le Fou", on a droit ici à un film réalisé a la maniere Godard, c'est a dire ces plans trés long tantot ennuyant, tantot géniaux, décrivant des discussions entre personnages interminables. Là où est le genie, c'est que Godard, de maniere tres voyeuriste, parvient avec sa mise en scene à saisir pleinement la "vie" de l'échange qu'il y a entre les personnages et que seule une caméra peut mettre en évidence. Les paysages sont sublimes et la musique mythique (meme si trop présente). L'interprétation (Piccoli/Bardot) n'est pas des meilleurs. On retrouve comme toujours les memes themes évoqués, amour, désamour, vie, mort et cette imcompréhension qu'il persiste entre les personnages principaux (ici Camille/Paul).
    Au final, ce film peut sembler repetitif si vous avez vu "Pierrot le fou" et "A bout de souffle". Il en reste néamoins le meilleur des trois dans la réalisation, le scénario et les personnages.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 mai 2008
    Epoustouflant! L'oeil de Godard saisit la beauté n'importe où. Bardot nous énerve au plus au point et ce couple moderne craque sous nos yeux, d'une façon assez folle. Un grand moment de cinéma et une musique divine.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 24 mars 2008
    pour l'étudiant en cinéma que je suis un film comme "le Mépris" est un passage obligatoire. Ma première impression à la fin de la projection fut la suivante "Une inssuportable masturbation intellectuelle qualifiée de chef-d'oeuvre par des critiques tout aussi hautains et méprisant que le réalisateur à l'égar de son public" on à vraiment l'impression que Godar se fout de notre gueule du début à la fin. Je suis l'un de ceux qui ne supporte pas la nouvelle vague mais bon dans un sens je me dit que dans 30 ou 40 ans un réalisateur comme Tarantino (d'ailleur admirateur de Godar) que j'admire sera traité par mes enfants comme je traite Godar aujourd'hui. "Le mépris" reste tout de meme une oeuvre très hermétique dont je n'ai pas encore capté toute la subtilitée, ça viendra.........
    Niko0982
    Niko0982

    67 abonnés 1 331 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 juin 2009
    Très bon film, vraiment novateur. Le Mépris fait partie des quelques films de Godard que j'apprécie.
    stebbins
    stebbins

    502 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 février 2008
    Le Mépris est le chef d'oeuvre de Jean-Luc Godard, un film d'une rare gravité et d'une incontestable profondeur. Tout commence avec cet extraordinaire générique et la musique sublime de Georges Delerue. Et puis le couple apparaît baignant dans la lumière de Raoul Coutard : un homme dit à sa femme qu'il l'aime " totalement et tragiquement ". Et puis la musique revient, lancinante, éternelle, telle une voix semblant surgir de nulle part ou d'entre les morts...Le Mépris est bien plus qu'un film, c'est une oeuvre d'Art, un hommage à l'Art : cinéma mais aussi théâtre, sculpture ou encore peinture. C'est une tragédie moderne habitée par les fantômes de l'Antiquité grecque, une réflexion sur le langage de deux êtres qui ne communiquent plus. C'est bien sur une mise en abîme à la gloire du septième Art dans laquelle Fritz Lang apporte une chaleur contrastant avec la distance séparant Paul et Camille. Godard, avec Le Mépris, signe son film le plus épique et le moins drôle : il filme un couple en train de se détruire, un film en train de se construire. Il filme ses acteurs comme des " serpents et des cercueils ", comme des êtres insaisissables et déjà morts. Toutes les émotions accumulées jusqu'ici explosent à travers les derniers mots de Camille : l'amour et le mépris dans la mort. La tristesse chez le spectateur. Bouleversant.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 janvier 2008
    Imagine une mer bleue,luisante sous un soleil brûlant,sublime,désintéressée.
    Et au dessus d’elle,les dieux qui vivent leurs guerres,leurs amours,leurs passions,leurs déchirures.
    Imagine Ulysse et Pénélope,imagine le puissant Neptune!
    Imagine maintenant une ville commune à de nombreuses villes. Une ville d’été où,vers 14h30,personne n’est dans les rues tant il fait chaud. Imagine dans cette ville un petit appartement et dans cet appartement, un couple qui s’aime.
    Imagine une femme qui demande à son homme s’il l’aime « totalement ».Imagine qu’il lui réponde qu’il l’aime « totalement,tendrement,tragiquement ».
    Imagine que la mer que nous décrivions tout à l’heure,la mer sublime et désintéressée,soit un peu dans le lit où ils se parlent, que les dieux soient un peu dans leur vie, qu’ils soient un peu Ulysse et Pénélope.
    Imagine que Dante ait dit un jour que « notre joie se métamorphose vite en pleurs, jusqu’à ce que la mer se fut refermée sur nous ».
    Imagine encore cet homme au chapeau, celui qui aime « tragiquement » laisser sa femme, celle qui souhaite être aimé « totalement », monter dans la voiture d’un américain comme on confierait un bijou à quelqu’un qui nous doit de l’argent.
    Imagine le Styx, imagine l’enfer des dieux grecs. Imagine la descente aux enfers du mépris des hommes.
    Imagine qu’un jour, cette femme dise à cet homme au chapeau:« Je te déteste parce que tu n’arrives plus à m’attendrir ».
    Imagine des escaliers qui n’en finissent pas et en bas, tout en bas, la mer encore, toujours cette même mer, bleue, bleue, terriblement bleue.
    Imagine la fin. Devine le visage de cette fin.
    Et enfin, maintenant que tu as tout imaginé, imagine qu’au tout début, avant la mer, avant les dieux, avant Ulysse et Pénélope, avant la ville et l’appartement, avant les mots d’amour, avant la phrase de Dante, avant l’homme au chapeau, avant cette femme, et même avant le mépris Jean-Luc Godard ait pointé sur toi une de ces caméras énormes du d’avant pour que tu te sentes
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 20 janvier 2008
    D'une prétention affligeante, godard est un hermétique qui au nom d'une prétendue intelligence dans le fait de non respect des codes cinématographiques nous livre une diarée visuelle et verbale de conneries aussi grosse que le rocher de gibralatar! le scénario sans cette mise en scène douteuse ne vaut pas un pet de lapin, et la mise en scène relève plus de la branlette intellectuelle que du génie!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 novembre 2007
    Un film parfait tout simplement. C'est un bonheur pour les yeux et pour les oreilles dès le début on est happé par le film l'histoire m'a vraiment touché. En regardant ce film j'avais envie qu'il ne s'arrête jamais mais tout a une fin et godard nous laisse sur un plan sublime. Rideau...
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 15 novembre 2007
    Techniquement, j'aurai donné des claques à Godard maintes fois durant ce film! L'éclairage et la prise de son très variable. Le jeu d'acteur de nos deux protagonistes est minable. Le ton reste monotone, sans émotion, dans des moments de passions comme dans les moments d'énervements. Tout ça sous une envolé de violons pseudo-transcendant. Ce qui offre parfois des grands moments de nanar grâce à ces contrastes XD. Parcontre j'ai un respect pour le travail sur le fond, y a des idées, mais la mise en scène est trop mauvaise... Ouvrez les yeux groupies.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 novembre 2007
    Rien de plus à dire sur ce film, il est parfait, Bardot silencieuse, méprisante, piccoli, parfait... parfait!
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 9 novembre 2007
    Bof ! Un peu décue par ce film, sans grand intérêt à mon sens. On ne voit pas où Jean Luc Godard veut en venir, c'est long...
    nastygobs
    nastygobs

    20 abonnés 785 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 octobre 2007
    Le mépris est en sorte un des premiers ovni du ciné où Godard plus culloté que jamais n'hésite pas à montrer son décalage avec les traditions ou autres coutumes que le cinéma aurait apporter.Mélangeant déstructuration et moquerie du film en général,il n'en laisse pas moins un film minutieux où chaque plan constitue un symbole.Cependant Godard c'est comme Lelouch ou c'est chiant comme la pluie ou c'est génial.
    JamesDomb
    JamesDomb

    102 abonnés 1 061 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 mai 2007
    L'un des plus beaux films de Godard et probablement le plus beau film de Brigitte Bardot. Resplendissante, objet de désir et d'amour, la caméra la caresse du bout des doigts, la magnifie. Les dialogues et la musique de Georges Delerue sont superbes. C'est un Chef d'oeuvre qui touche le coeur des spectateurs...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 juin 2007
    Chaque élément de l'oeuvre de Godard, aussi bien dans sa composition que dans son interprétation, forme un tout absolument remarquable.
    Le cinéaste bâti un film complexe sur une histoire simple, celle d'un malentendu entre un homme et une femme. Au delà de cela, le Mépris est un témoignage sur le désir prenant comme objets Bardot et Piccoli, associés à Pénélope et Ulysse dans un parallèle permanent avec l'Odyssée. Ainsi veut-il nous montrer que le cinéma est une métaphore de la vie. Car à la vie comme à l'écran, idées et sentiments se réjoignent où s'éloignent, d'où cet éternel conflit entre tradition et modernité, classicisme et originalité. La source de ces conflits nous dit Godard, est l'incommunicabilité entre les êtres humains, démontré à merveille d'une part grâce aux differentes langues utilisées, favorisant la non-compréhension, mais aussi par cette liaison devenue morne et silencieuse entre Paul et Camille.
    Godard réalise donc une ode au cinéma, mais, car on est en 1963, casse tous les codes cinématographiques instaurés, dans le système narratif comme dans la mise en scène ; et l'on retiendra entre autres, en allégorie aux trois couleurs récurrentes du film, le soleil de Capri et le bleu azur de la mer, cette seconde fatidique où tout bascule, et bien sûr Fritz Lang, déifié, se jouant lui même à l'écran.
    Une beauté incomparable, éternelle, envoûtante, qui ne vieillira sans doute jamais.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 mai 2007
    Intimité du métier de cinéaste, vie publique du producteur, intimité du scénariste, intimité de la femme aimante…et malheureusement…intimité encore plus absolue…de la femme méprisante. Pour surenchérir sur cette dualité femme/homme de l’intime, Godard s’offre avec quasi omniprésence, une musique aussi tragique que l’œuvre qu’elle surligne : le fameux Thème de Camille, composé par George Delerue. Là encore, à de très rares mais sulfureux moments, la musique confère une grande puissance émotionnelle au spectateur, c'est-à-dire lorsqu’elle accompagne des silences entrecoupant des propos inquisiteurs et intimidant tenus l’un envers l’autre par les deux protagonistes principaux : Michel Piccoli, Brigitte Bardot. Et c’est ainsi que je fais de cette Camille le plus beau rôle de Brigitte Bardot, malgré ses manquements d’interprètes, car ce rôle s’imbrique dans chacune des étapes d’un film filmant l’humain, au centre duquel il y a la femme. Ce qui est selon moi au-dessus de son interprétation de Et Dieu créa la femme (Roger Vadim -1956-) parce qu’elle n’a plus le statut de femme-objet, mais celui de matrice suggestive de la raison d’aimer. (+ sur mon blog "fredhorizons")
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