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Un visiteur
4,0
Publiée le 23 avril 2009
Debut du film : les fesses de Brigitte Bardeau! Déja sa commence bien! Enssuite une réalisation de folie!!! Des scènes super bien faites. Une manipulation du son très... étrange. Un scénario étrange aussi! On en ressort un peu boulversé si on est pas habitué a la nouvelle vague ou peu inéxpérimenté. A voir des films de Truffaut et d'autres Godard en parlélle avec le Mépris pour pouvoir bien savourer l'oeuvre.
Godard signe un film abouti sur le thème du déchirement. Rarement un face-à-face entre deux personnes, aura fait ressentir une tension dramatique comme celle du couple Bardot-Piccoli. La musique pesante composée par Delerue ne fait qu'accentuer cette tension. Une mise en scène d'exception et un duo d'acteurs d'exception, donnent un chef-d'oeuvre.
Un film empreint de philosophie et de poésie c'est assez agréable tout comme la présence dans son propre rôle de Fritz Lang légende du cinéma. Les petites discussions sur le cinéma m'intéressent toujours. Par contre les scènes entre Piccoli et Bardot dans leurs appartement alternent dans le bon et le moins bon. La réalisation est de qualité bien entendu.
LE MEPRIS ou comment le jeu d'une actrice peut malheureusement plomber un film.... je n'avais pas vu de film de BB depuis...soyons franc, depuis très très longtemps; surement depuis l'époque lointaine où ses films faisaient l'ibjet de primes sur les chaînes hertziennes.j'avais donc oublié combien la pauvreté de son jeu d'actrice (à mon humble avis bien sur) était à la hauteur de sa beauté. et dieu qu'elle est belle dans ce film :-) peu d'émotion dans son jeu, des textes débités sans émotion, une voix tellement monotone qu'on ne sait pas si elle cherche à démontrer de la joie, de la tristesse ou autre. c'est dommage car on imagine avec frustration quand même ce film avec une autre actrice, avec une vraie actrice....le scénario est parfait (tiré d'un roman de moravia) jack palance est cynique à souhait, piccoli crève l'écran...mais bardot ennuie ! dommage dommage...
C’est d’abord le souvenir d’une grande émotion érotique de prime adolescence devant un écran de télévision, grâce à la première scène entre Bardot et Piccoli. A vision intégrale quelques années plus tard, c’est aussi l’évidence d’un grand film. Godard fait bien sûr du « méta-cinéma », mise en abîme, citations, etc… mais en l’occurrence ça échappe à tout maniérisme cérébral, ça porte un mélange d’érotisme et de mélancolie d’autant plus poignant que ça échappe à toute convention mélo, narrative… la réalité brute d’un couple qui se défait, un amour d’un réalisateur pour son art, pour la culture qui transpire à chaque scène et des « monstres » cinématographiques comme Bardot, Piccoli et J. Palance pour servir le tout.
Cérébral, esthétique et chiant (1.5/5). Dès la scène d'ouverture, plastiquement superbe, une voie off nous informe: “Le cinéma, disait André Bazin, substitut à notre regard un monde qui s'accorde avec nos désirs. Le Mépris est l'histoire de ce monde.” Le spectateur est prévenu, malgré la nudité affriolante de Brigitte Bardot et les qualités esthétiques bluffantes de son film, Mr Godard n'est pas là pour la gaudriole. Il est là pour dévoiler le sens d'une industrie (rien que ça) et promouvoir la Nouvelle Vague. Le couple formé par Camille et Paul (Bardot/Piccoli) est un prétexte pour parler du cinéma. L'amour qui se brise entre eux a pour écho l'opposition qui nait entre Fritz Lang, dans son propre rôle de réalisateur talentueux et pénétrant et Prokosh (J. Palance) le producteur américain. Ce dernier reproche à Fritz Lang d'avoir dénaturé le script et propose à Paul de le réécrire. Celui-ci, bien qu'admiratif du génial réalisateur, accepte par vénalité. En filigrane s'esquisse les contours d'un monde manichéen opposant d'un coté le vrai cinéma, dénué de compromission, intelligent et poétique incarné par Fritz Lang et de l'autre un cinéma superficiel et corrompu par l'argent. Le Mépris dont il est question dans le titre, outre le mépris de Camille pour son mari, est celui de Godard à l'égard de cette seconde conception du cinéma. Obnubilé par son message, Godard nous délivre sa leçon avec la raideur d'un instituteur de la 3e République et le film en souffre malgré sa beauté plastique. Le rythme est lent, les dialogues sonnent creux, excessivement théâtraux, le jeu des acteurs est parfois exagéré, les scènes s'enchainent en laissant un sentiment mitigé de pesanteur et de vacuité et l'enjeu apparent du film, comprendre pourquoi Camille fait la gueule à son mari et où cela va les mener, s'essouffle. On regrette les prétentions intellectuelles de Godard et on finit par se dire comme BB à Michel Piccoli: “D'ailleurs je m'en fous, ton histoire m'intéresse pas”.
Les décors et la musiques sont les grands atouts de ce lent film qui aurait parfois grand intérêt à s'exciter au lieu de filmer Brigitte Bardot à outrances.
Ce film est avant tout un objet d'analyse cinématographique, et en ce sens épouse à merveille la conception du cinéma qu'a Godard. C'est à la fois sa force et sa faiblesse. Le film bénéficie d'un travail titanesque, aussi bien sur la couleur, la bande-son (fameuse), les plans très longs, les dialogues, l'interprétation... et de ce point de vue là est le film le plus abouti de JLG. Quelques séquences sont une grande réussite, en particulier la naissance du mépris dans le regard de Bardot : on comprend tout sans forcément mettre les mots dessus. Seulement, le film ne passionne pas. Le discours de Godard ne se tient pas toujours, et si les enjeux sont bien dessinés, on est assommé de tant de théorisation (l'opposé du cinéma vivant qu'il prône pourtant) alors qu'on est à des kilomètres d'une complexité kantienne, c'est peu de le dire. Le film est à voir, vraiment, mais je n'ai pas été toujours convaincu. Un essentiel de Godard néanmoins.
Les décors et la musique sont magnifiques mais la splendeur de ce film repose avant tout dans le jeu délicat des acteurs interprétants ce couple que nous verrons se déchirer sous nos yeux. Michel Piccoli et Brigitte Bardot semble presque improviser leur lente séparation dés lors qu'elle lui reproche (tout est dans le regard!) d'avoir laisser un riche producteur l'accompagner en voiture.
Un film philosophique qui plaira aux amateurs du genre . Mais ne nous leurrons pas : ce qui donne la force du film , c'est avant tout Brigitte Bardot , à l'epoque THE actrice et son interpretation fabuleuse avec en l'occurrence la scène de début . Le reste reste à désirer : la question qui nous taraude reste la suivante : quel est l'enjeu de ce film ? Ou est l'intrigue ?
J'ai toujours pensé que Godard avait du MEPRIS pour ses confrères. Qu'il faisait du cinéma de "professeur" hautain, condescendant, soigneusement hermétique pour les spectateurs populaires. Je crois que c'est juste. Mais ce film , le meilleur qu'il ait fait, rassemble tout ce qui précède plus haut et laisse enfin éclater son desespoir. Tres beau film sur la création et sur l'incommunication.