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    Le Mépris
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    oneosh89000
    oneosh89000

    38 abonnés 554 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 juillet 2011
    Construit sur l'incapacité à affectionner, sujet principalement ressenti par Camille pour son mari Paul. Paul et Camille , s'aiment en apparence au début pour qu'ensuite dans son superbe appartement acheté grâce à son tavail de scénariste , elle lui dise froidement qu'elle ne l'aime plus et pire, qu'elle le méprise. Brigitte Bardot alias Camille , joue admirablement la femme-objet qui n'attend plus rien et ne veux plus rien de son mari. La musique pleinement reconnue par contre m'a beaucoup trop barbé par sa présence énorme durant tout le film. Des décors absolument grandioses de Capri d'Italie abordent ce long. "Le Mépris" à l'instar des troubles sentimentaux que ressent une belle blonde, raconte aussi la difficulté à faire du cinéma , à travers l'élaboration du film de Fritz Lang, auquel Godard rend un hommage, où tout un panel de personnes viennent de toutes part du globe (allemand,français,américain...). Sa scène d'exposition ne m'a pas non plus emballé avec Bardot nue et ses répliques "tu aimes mes cuisses ?, tu aimes mes fesses ?tu préfères mes seins ou la pointe de mes seins ?".
    SuperMadara
    SuperMadara

    85 abonnés 935 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 avril 2011
    Une vision de l'amour presque expérimental , un film qui peut laisser beaucoup de monde perplexe et c'est compréhensible mais le travail d'acteurs et de mise en scène est d'une qualité remarquable . Le scénario raconte la fin d'un couple , le terme de la passion aux bouts de long moments de bonheur décrits dans les flashbacks et qui finit par le fameux mépris , c'est parfois très lent mais les dialogues , parfois trop poétiques , mènent la danse et la curiosité l'emporte . Un couple , deux amants du cinéma qui se dévoilent et s'affrontent entre les murs de leur bonheur passé , et cherche a se donner un avenir sans se briser : Piccoli et Bardot , un acteur et une actrice de grande classe , parmi les meilleurs français du cinéma . La mise en scène de Godard , dont je n'avais vu aucun film avant , ressemble a une énigme , des plans uniques pour plusieurs minutes , et surtout une façon de filmer ses acteurs unique mais accrocheuse , Bardot n'a jamais été aussi radieuse que devant la caméra de Godard .
    Un emblème de la Nouvelle Vague , une expérience a voir .
    Moorhuhn
    Moorhuhn

    143 abonnés 579 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 avril 2011
    Le Mépris ou plutôt Le Gâchis, je trouve que ce film aurait mérité un meilleur traitement car ici tout ( ou presque) m'est apparu comme futilités.
    Je commencerais par un des points forts du film, c'est bien sûr sa mise en scène. Godard sait filmer, là il n'y a aucun souci, sa réalisation est langoureuse, stylée et le rythme, sans être frénétique, est parfaitement dosé. Il fait également preuve d'une certaine virtuosité en ce qui concerne les espaces intérieurs, sa manière de les filmer, de saisir l'essence de la scène, là il n'y a pas de souci. Le deuxième gros point fort du film c'est cette réflexion sur le cinéma, celle-ci appuyée par la présence d'un grand réalisateur qu'est Fritz Lang qui prend plus ici la forme d'hommage. Le Mépris est un film où le cinéma discoure sur lui-même et la réflexion prend son sens avec la représentation que se font les personnages à propos de l'Odyssée d'Homère notamment. Le film aurait pu être très bon avec tout cela mais je n'ai pas encore cité les défauts hihi, ce serait trop drôle sinon.
    Alors au niveau des interprètes il y a deux poids deux mesures. L'excellent Michel Piccoli ( que je découvrais dans ce film d'ailleurs) cotoie l'apathique Brigitte Bardot qui a vraiment plombé le film. Dans A bout de souffle les comédiens faisant "semblant" de mal jouer pour que ce soit trop dark olol mais là je ne saisis pas trop, comment Godard a-t-il pu saboter son film avec une telle gourdasse, l'actrice la plus nulle au monde! ( Bon j'exagère, il y a Sandra Bullock aussi)
    Elle ne dégage rien, son personnage sur le papier était intéressant mais son interprète gâche le tout. Bon elle a un beau cul quand même mais à force de la voir mal jouer son cul perdait en splendeur. Après tous les thèmes abordés en dehors du cinéma sont traités futilement. Le rapport entre le cinéma et la vie de couple passe presque à la trappe, la vie de couple en elle-même est traitée avec une légereté désolante surtout que celle-ci pèse énormément dans l'intrigue, à croire que Godard se fout de ses personnages. Un autre souci technique demeure aussi et plombe bien le film, c'est cette prise de son catastrophique. On a le droit à du véritable boulot d'amateur ici, les paroles ( Surtout de la gourdasse) sont mâchées et pire encore, Godard use de son ( magnifique) thème musical jusqu'à la corde. Du coup on entend encore moins! Alors je veux bien qu'on me fasse avaler qu'il y a une symbolique derrière tout ça mais si c'est vraiment le cas, Godard méprise vraiment son spectateur ( Et là le titre du film prendrait tout son sens). La musique de Delerue est sublime, tellement sublime que je l'écoutais en boucle après le film, mais ça ne suffit pas, celle-ci est mal utilisée. Elle intervient aléatoirement et de manière tonitruante, c'est très mal pensé.
    En résumé, Le Mépris est un film qui a d'évidentes qualités techniques, scénaristiques et de réflexion mais d'importantes lacunes viennent troubler ce bon équilibre pour plomber un film qui aurait mérité meilleur sort.
    Misoramengasuki
    Misoramengasuki

    63 abonnés 399 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 avril 2011
    Une œuvre très personnelle et assez remarquable, si l’on excepte les délires sur le cinéma qui polluent le début du film. Une réflexion subtile sur la femme, sur le couple, sur l’amour et la fin de l’amour, sur ces petites choses qui, en une seconde, peuvent plomber pour toujours la vision que l’on a de l’autre. Un long duo magnifique dans l’appartement entre Bardot et Piccoli, où le dialogue godarien est à son meilleur et retrouve les fulgurances de « A bout de souffle » et où le metteur en scène joue des espaces intérieurs avec une virtuosité consommée. Une beauté formelle jamais prise en défaut lors des scènes à Capri, avec cet admirable jeu sur les couleurs fondamentales, cette villa aux lignes géométriques, les rochers blancs, la mer. La prestation de Brigitte Bardot, sans doute une de ses plus abouties – et autrement plus « érotique » que chez Vadim. L’irruption improbable de Fritz Lang dans cet univers, joli clin d’œil et hommage de la Nouvelle Vague à un maître « historique », et la figure presque incongrue de Jack Palance, trogne hollywoodienne qui semble se demander ce qu’il fait là. Un cocktail inimitable d’intellectualisme et de sensualité, des arrières-plans douloureux (la relation de Godard avec Anna Karina transparaît en filigrane), des fulgurances, une exigence, une atmosphère – un cinéma qui a marqué son époque. Quand on pense que ça a réalisé le septième meilleure score d’entrées parmi les films français de 1963! Les choses ont bien changé : en 2010, c’était « Adèle Blanc-sec »…
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 30 mars 2011
    En une heure et demie, le réalisateur phare de la nouvelle vague a réussi à condenser l’écroulement fatal des existences dans un tourbillon sensationnel d’effervescences. Le spectateur assiste ainsi, dans une intimité impuissante, à la chute exponentielle des sentiments. C’est de toute cette magnificence que Le mépris tire son charme irrésistible : on y communique par la gestuelle, par les mots, par les émotions. La fin brusque et fatale du récit ne fera que renforcer le terrible sentiment d’incompréhension qui régit la pensée du spectateur durant toute la durée du film : comment en est-on arrivé là ?
    La critique complète sur: www.cinemarium.fr
    Appeal
    Appeal

    157 abonnés 569 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 mars 2012
    Un film culte car Le Mépris, c'est 1h45 d'expérience de Jean Luc Godard. Un film qui se questionne sur le rôle du cinéma, sur ce qu'il est. Et c'est là qu'on voit que Godard, chef de file du mouvement de la Nouvelle Vague, à une réelle envie de tester et de briser les codes du cinéma. Et comme toute expérience, on découvre une nouvelle façon d’exercer un art. Ici Godard réinvente le montage, le jeu d'acteur, la photographie, la musique, les dialogues. Mais comme pour toute expérience, celle ci sert à la fois à révolutionner le genre, mais aussi à éliminer les erreurs. Le Mépris, c'est ça : de franches réussites, des techniques magnifiques, mais aussi de nombreux ratages qui nous paraissent amateur aujourd'hui, à l'image de la scène d'introduction où un narrateur nous annonce le casting du film ainsi qu'un petit résumé, chose inédite et qui le restera; ou bien encore la certes très belle composition de Delerue, mais utilisée à outrance et maladroitement dans le film . Mais cela tranche avec le finale, de toute beauté avec une photographie de Capri magnifique et une réelle intensité dramatique. Et c'est ça tout le long du film : on alterne entre les dialogues hésitants et la beauté du corps nu de Brigitte Bardot, les redondances lassantes et la tragique mais très réussit progression des sentiments.. Expérimental quoi. Outre Godard, l'autre élément très intéressant du film, c'est bien évidemment Bardot. Sa beauté est éblouissante (notamment nue), sa finesse, son rôle de femme fatale méprisante parfaitement interprété, elle est un peut l’œil du cyclone du film, l'élément ordonné et centrale au milieu de la tempête auquel on se raccroche quand on se sent un peu perdu. Et je dirais qu'elle est la seule (mais très bonne) raison de regarder encore ce film aujourd'hui.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 26 février 2011
    Culte ?? possible mais moi je me suis fait chier. Le film est lent, mou, avec une scène d'au moins une demie-heure dans l'appart à se demander "tu m'aimes ?" "tu m'aimes plus". Finalement ce qui m'a le plus plu là-dedans c'est de voir les plans sublimes sur le corps de Bardot bien plus interessants que quand elle ouvre la bouche. Je respecte le travail de Godard mais je suis loin de trouver ce film culte .
    Sebmagic
    Sebmagic

    173 abonnés 1 128 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 novembre 2012
    Pour mon deuxième essai du cinéma de Godard, j'ai été moins convaincu que pour Vivre sa vie. En fait, j'ai toujours autant adoré les idées de réalisation et de mise en scène, j'ai toujours autant savouré les plans-séquences et mouvements de caméra maîtrisés, mais j'ai été moins emballé par le casting. Dans leurs rôles, Piccoli et Bardot sont plutôt bons, et j'ai aimé la façon avec laquelle le sujet a été traité (et tout le mystère qui va avec), mais comparée à Anna Karina, j'ai trouvé Brigitte Bardot très fade et assez peu expressive. Même si on ressent la tension qui se forme au sein du couple inexplicablement, que la cruauté de la disparition soudaine de l'amour est bien abordée et m'a captivé, j'ai trouvé que l'actrice ne retranscrivait pas assez le mépris du personnage à l'égard de son mari. Heureusement, la réalisation magistrale sauve tout ça et la musique culte fait de ce film une oeuvre mémorable (même si à la longue, la musique de Delerue est trop utilisée). Je sais qu'il faut replacer le film dans son contexte, mais si on s'en tient uniquement à la prestation de Bardot pour ce rôle précis, j'ai largement préféré les interprétations plus récentes de Michelle Williams et Zooey Deschanel pour le même type de rôle (une femme qui subitement n'aime plus son mari, dans Blue Valentine et 500 jours ensemble). Ce n'est peut-être pas comparable au vu de l'époque du film, mais c'est mon ressenti. Pour le reste, le film est vraiment beau avec une ambiance extraordinaire, assez dramatique, et des idées intéressantes (le générique de début entièrement dicté).
    Xyrons
    Xyrons

    678 abonnés 3 360 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 janvier 2011
    Le mépris est un film poignant, parfaitement bien réalisé par Jean-Luc Godard. Le scénario est travaillé et les acteurs comme Brigitte Bardot, Michel Piccoli ou encore Fritz Lang sont corrects dans leurs rôles. En clair, le film est prenant du début à la fin et le spectateur n’a pas le temps de décrocher. A découvrir…
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 1 décembre 2010
    On peut dire tout ce qu'on veut sur l'apport de Godard au cinéma, disserter sur les bleus/rouges/jaunes de n'importe quel plan, déblatérer sur sa mise en scène révolutionnaire, son sens du cadrage, etc... rien ne m'empêchera de penser que "Le Mépris" est un film chiant. Puisqu'on a décidé que c'était culte, il faut l'avoir vu. Il faut reconnaître que la musique de George Delerue n'aide pas. Ni le jeu absolument mauvais de Brigitte Bardot. Je suis vraiment sceptique. Est-ce moi, pauvre hère, qui n'ait aucun goût et qui n'y connait rien ? C'est sans doute cela.
    Thomas S.
    Thomas S.

    7 abonnés 39 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 décembre 2010
    Difficile de passer à côté de ce film tellement il est incontournable et emblématique de "la nouvelle vague". Le duo Bardot (Camille) - Piccoli (Paul) est mythique. Jean-Luc Godard retrace l'histoire (adaptée d'un roman d'Alberto Moravia) d'un couple qui s'autodétruit en parti à cause de l'incapacité des deux protagonistes à se comprendre. Sur fond de tournage de l'odyssée avec fritz Lang comme réalisateur dans son propre rôle, ce drame est un hommage tout entier rendu par Godard au Cinéma. Le thème musical, la cinecitta et la villa moravia sur l'île de Capri sont quelques uns des autres emblèmes de ce film très riche.
    Dodeo
    Dodeo

    100 abonnés 237 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 décembre 2010
    Le Mépris est un film marquant réalisé par Jean Luc Godart en 1963. Le film nous raconte l'histoire de Camille (Brigitte Bardot), une très belle femme mariée à Paul Javal un écrivain qui se voit offrir un travail sur le film L'Odyssée du réalisateur Fritz Lang (Dans son propre rôle). Mais Paul se sert de Camille pour séduire le producteur Jérémie Prokosch et les problèmes commencent. Godard aborde son film d'une manière intéressante car il ne se sert pas du cinéma pour nous expliquer mais pour comprendre en nous donnant à voir et la différence est très grande. Le film se démarque dès son générique non pas écrit comme dans la plupart des films mais parlé reprenant même la phrase d'André Bazin : 'le cinéma substitue à nos regards un monde qui s'accorde à nos désirs '. La force de ce film est probablement que Godard arrive parfaitement à restituer les sentiments de ses personnages sans recourir à une explication sur leur intériorité et leur profondeur. Tout se joue sur les mouvements de corps, les brefs regards et les quelques répliques. Il se détache de tout ce qui aurait pu faire du Mépris une oeuvre trop facile et banale. Il n'étale la durée de son film sur trois petits jours qui suffiront pourtant à filmer tout les instants de vie. Chaque plan a son importance car comme on le sait très bien la vie se joue sur de simples instants. Le personnage de Camille est très intriguant et outre la beauté de Brigitte Bardot marchant divinement sous le fabuleux thème de Camille composé par George Delerue, Godard dépeint un personnage assez discret où le moindre de ses actes constituera un rebondissement. Et paradoxalement le couple se détruit au fur et à mesure que le film de Fritz Lang se construit. Le Mépris montre aussi la difficulté qu'a un réalisateur à construire un film selon ses propres désirs et ses propres visions. Ainsi on reconnaîtra dans le personnage de Fritz Lang un petit air de Godard. Sur le plan purement esthétique le film est une grande réussite. Les couleurs sont belles et clinquantes, chaque plan respire la passion, le cinéma et ça tombe bien vu que c'est un des thèmes qu'aborde le film. Godard réussi à filmer les choses les plus simples avec recul, tout en réussissant à garder la substance essentielle à son oeuvre. A n'en pas douter un très beau film.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 mai 2014
    Une grâce éternelle émane de ce roman qui est à la fois lu, et chanté.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 23 octobre 2010
    Film marquant de la nouvelle vague, "Le mépris" est pourtant un film ennuyeux à souhait. Rien ne saurait sauver ce paravent d'essai cinématographique, pas même les sublimes formes de B.B Une Bardot qui joue tout simplmement mal, en sur-jeu tout le long du film. La nouvelle vague remettait en cause le jeu théatrale du cinéma français des années 50. Bardot est en plein dedans, minaudant des répliques étouffées par la seule bonne chose du film, sa musique signé Georges Delerue. Scénario sans originalité et moribond au profit d'une mise en scène et d'une réalisation douteuse. Certains se palucheront devant ce cinéma d'auteur qui se veut une oeuvre cinématographique. Une chose est sur, Le mépris tient bien son nom. Sans doute le sentiment des spectateurs envers ce film après l'avoir vu.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 23 octobre 2010
    Un travail sur les couleurs Rouge/Bleu/Blanc remarquable, quelque plan d'une beauté magistrale notamment lorsqu'il sont a Capri. En terme d'estethique, le mépris est un excellent film ! Par contre l'histoire a du mal a etre captivante malgré le fait que les dialogues soient réussis...peut-être parce que la nonchalence latente à la nouvelle vague me fatigue un peu à la longue....
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