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    Le Mépris
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    281 critiques spectateurs

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    Nicothrash
    Nicothrash

    370 abonnés 3 030 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 mai 2012
    Quelle déception ! Il ne se passe quasiment rien et le jeu d'acteur est tellement approximatif qu'aucune émotion ne filtre tout au long du film. Ce n'est pas en balançant un thème musical, certes magnifique, toutes les 5 minutes que l'on fait un film, en plus pendant des scènes la plupart du temps anodines. C'était et cela restera du cinéma pseudo intellectuel réalisé pour des pseudos intellectuels.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 19 août 2012
    Si Jean-Luc Godard parlait du Mépris comme de son film le plus simple et le plus réaliste, il n'en reste pas moins un film inutilement compliqué et superficiel.
    Sur le papier, Le Mépris avait tout pour être un film intéressant : Une réalisation ambitieuse, un casting alléchant, une réflexion sur le cinéma pertinente et une musique sublime. Malheureusement, la réalisation n'est au final qu'un ramassis d'idées de cinémas intéressantes mais inutiles, ce qui donne au film un côté expérimental dont il n'avait définitivement pas besoin. Les acteurs ne sont absolument pas bons, Bardot en tête qui ne semble être là que pour sa plastique et pour attirer un public plus populaire. Les quelques (très intéressantes) réflexions sur le cinéma sont noyées au milieu des grandes interrogations philosophiques de Bardot sur son corps et d'analyses stériles de L'Odyssée. Enfin, la musique très réussie de Delerue est utilisée et outrance et à n'importe quel moment, tuant tout ressort émotionnel.
    Le film souffre également de sérieux problèmes techniques, rendant les dialogues incompréhensibles à plusieurs moments, à un point où l'on ne peut plus considérer ça comme un détail.
    Cependant, Le Mépris n'est pas du tout un mauvais film. Il fait partie de ce que le cinéma Français à fait de mieux, à une époque où il admirait toujours le cinéma américain mais ne cherchait pas à le copier, gardant une patte qui a toujours fasciné le monde entier.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 mars 2012
    Godard réussi dans ce film à expliquer silmplement des choses très complex. Bardot est sublime et quel plaisir de voir Lang à l'écran!
    Julien Vasquez
    Julien Vasquez

    31 abonnés 1 094 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 février 2012
    Brigitte Bardot, notamment avec sa scène au début du film, et Michel Piccoli sont excellents, le scénario est correct mais le film comporte certaines longueurs et plus on avance dans le film, plus cette musique, typique de Jean-Luc Godard, m'agace. Le film est plutôt bon mais je n'adhère pas au style Godard.
    AlexTorrance
    AlexTorrance

    30 abonnés 486 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 février 2012
    Ça commence avec un générique récité, ça finit de toute beauté. En plus d'être un des plus grands films romantiques de tous les temps, Le Mépris est aussi une superbe déclaration d'amour au cinéma, de Jean-Luc Godard. Déclaration qu'on pourrait voir personnifiée en Fritz Lang, dont la présence au casting pourra ravir les cinéphiles. Sous la musique mythique de Georges Delerue qui, à force d'être surexploitée, finit malheureusement par perdre de sa puissance, le couple, composé de la sublime déesse qu'est Brigitte Bardot et du grand Michel Piccoli, fait des étincelles et ce dans tous les sens du terme. Avec une mise en scène implacable, Jean-Luc Godard signe avec Le Mépris un chef d'oeuvre incontestable de la Nouvelle-vague.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 29 janvier 2012
    Réalisé avec soin, bénéficiant de dialogues recherchés, Le Mépris relate un histoire d'amour (ou plutôt, de désamour), mais se révèle au final un peu trop austère et répétitif... Reste la musique, inoubliable, et le charme magnétique, éternel, de Brigitte Bardot.
    falex
    falex

    10 abonnés 509 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 janvier 2012
    Un Godard que je n'ai pas trouvé passionnant et qui ne m'a pas envouté tel qu'avait pu le faire "Pierrot le Fou". Mais il y a tant de choses mythiques dans ce film (la musique, certaines scènes passées à la postérité, les acteurs....) que l'on a conscience de visionner une œuvre d'art, certes un peu pompeuse et ennuyeuse, mais une œuvre d'art quand même.
    Nico2
    Nico2

    84 abonnés 939 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 janvier 2012
    Paul Javal, scénariste, et sa jeune femme Camille, semblent former un couple uni. Un incident apparemment anodin avec un producteur va conduire la jeune femme à mépriser profondément son mari. Avec Le Mépris, Jean-Luc Godard signe ce qui reste sûrement comme son plus beau film. Cette histoire d'amour tragique est aussi une vibrante déclaration d'amour au cinéma avec beaucoup de symboles (Fritz Lang dans son propre rôle, Jack Palance en producteur américain cynique ne raisonnant qu'en termes de rentabilité et de dollars), quelques pieds de nez (la scène d'introduction devenue célèbre), montre la complexité d'un tournage, expérimente et s'interroge en permanence sur ce qu'est le cinéma, et présente un couple Michel Piccoli/Brigitte Bardot devenu mythique. Tout simplement un chef d’œuvre.
    belo28
    belo28

    69 abonnés 1 130 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 décembre 2011
    Le mot cinéma n'a jamais aussi bien pris son sens que dans ce film qui se pose des questions sur le cinéma, autour du cinéma et pour le cinéma tant dans son fond que dans sa forme! Bref, Godard à son meilleur! Godard théoricien!
    elise d.
    elise d.

    5 abonnés 70 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 décembre 2011
    J'ai A-D-O-R-E-E !!! Tres bon acteurs , ce film ma fait pensée au film a bout souffle normal c'est le même réalisateur
    ; tu es dans le film des le début , bref rien a redire c'est un tres bon film qui est devenu un classique , ce qui m'étonne pas
    petitlapinnoir
    petitlapinnoir

    61 abonnés 318 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 octobre 2013
    tu aimes mes fesses ? oui je les aime.... qu'est ce que tu fais ? je regarde..... quand est-ce qu'on mange ? tu m'aimes toujours ? je sais plus ........ tu veux aller à Capri ? peut être, peut être pas....
    finalement je vais faire un tour....... Godard forever... Du cinema nouvelle vague, pour une nouvelle pseudo clientèle, sur le sens de la vie, et l'incompréhension entre les êtres. Franchement, on a fait mieux dans le genre. Le plus extraordinaire dans le mépris, c'est la mauvaise exploitation de la sublime musique de George Delerue, balancée un peu n'importe où, sans véritable , quelle tristesse de voir le génial Fritz Lang perdre son temps dans cette oeuvre surestimée....
    titusdu59
    titusdu59

    71 abonnés 696 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 août 2011
    "Le mépris", de Jean-Luc Godard est considéré comme l'un des plus grands, l'un des plus beaux, l'un des meilleurs films de l'histoire du cinéma. Il y a une part de vrai dans cette appréciation. Techniquement, c'est brillant, dans le fond, qui brasse de manière très forte une vision du cinéma, ça l'est également, les rapports amoureux des personnages de Piccoli et Bardot, tous deux excellents, sont très bien écrits, le dénouement est superbe... Et c'est sans parler de la musique de Georges Delerue, qui signe là sans doute une des meilleures compositions jamais créées. Mais alors qu'est-ce qui cloche véritablement? Le problème vient de la structure: tout semble haché, déconstruit, superposé au hasard... N'en témoigne par exemple que ces utilisations aussi répétitives et saoulantes que bizarres de la musique, qui tour à tour recouvre les dialogues, nuit au silence et au calme d'une scène tendre, traine le film en longueur... C'est très partagé que je suis ressorti de ce film, qui a toutefois le mérite d'être tout à fait unique.
    Guillaume182
    Guillaume182

    130 abonnés 1 194 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 mai 2012
    Du pur Godard, il impose son style, d'ailleurs il y a vraiment de très belles scènes, le cadrage est génial ainsi que la mise en scène.

    L'histoire est banale, ça parle de la destruction de la vie d'un couple.

    Ce qui est magnifique c'est comment l'histoire est racontée.

    Godard a d'ailleurs pris du plaisir à filmé ses acteurs surtout Bardot qu'il a su mettre parfaitement en valeur.

    Un casting compléter par le légendaire réalisateur Fritz Lang.

    Du bon cinema expérimental. Godard à cette qualité incroyable de toujours vouloir faire évoluer le cinéma.

    Une réflexion sur l'amour et le cinéma.

    Cependant, Pierro le fou reste largement mon Godard préféré.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 9 août 2011
    Très bon film de Jean-Luc Godard, dont l'objet est... (toujours très difficile à dire avec cet auteur) l'amour, la beauté, le couple, la femme. Bon je vais avouer une chose tout de suite : la Nouvelle vague, en temps normal, météo sobre, m'ennuie sacrément, pour rester poli. Mais ce Mépris possède un je-ne-sais-quoi qui m'a touché (bien triste aveu, non ?), une espèce d'esthétique grecque, un climat italien, une musique douce qui n'en fait pas des tonnes. En fait je sais : Le Mépris sent le Nietzsche du sud, ressemble à une toile de De Chirico, possède cette langueur qu'on s'imagine quand on pense au monde antique, aux héroïnes, aux demi-dieux et aux dieux. En fait, Le Mépris parvient à faire sentir, discrètement, et de fort belle manière il faut dire, un filament de tragédie – l'homme contre les dieux –, ou bien plutôt d'épopée, puisque l'intention de Godard pourrait être définie ainsi : «un hendiadyn hélicoïdal odysséen», une sorte d'hélice à deux branches qui s'entremêlent et se lient entre elles sur l'horizon de L'Odyssée, du retour d'Ulysse auprès de Pénélope après la guerre de Troie. Tout cela accompagné ou doublé, selon le moment, par une splendide musique composée comme de lentes et longues vagues, sur le modèle de la tension et de la détente de la phrase musicale, du flux et du reflux.

    La première branche, c'est l'interprétation de l'Odyssée par une équipe de tournage, un producteur américain, Jérémy Prokosch (Jack Palance), un réalisateur, Fritz Lang (lui-même interprétant son propre rôle), engageant un scénariste, Paul Javal (Michel Piccoli) pour terminer le script. Selon cette première perspective donc, l'Odyssée est objet d'un film, d'une reprise. La seconde branche est constituée par le «réel» du Mépris, c'est-à-dire le premier niveau de l'intrigue, la relation entre Paul Javal et sa femme, Camille (Brigitte Bardot). On comprend au fur et à mesure du film que la seconde branche est saisie par la première, emportée et transformée par elle, on pourrait presque dire informée, au sens où l'interprétation de l'Odyssée par l'équipe de tournage donne sa forme à la relation de Camille et de Paul – où Camille devient Pénélope et Paul Ulysse. Et, plus "conceptuellement", où l'Odyssée devient sujet bien plus qu'objet. Tout cela n'est pas transcendant, mais c'est tout de même sacrément bien foutu, très fin dans la mise en place, progressif, lent, suggestif, compliqué... Les deux époux se chamaillent pendant une heure au sujet d'un séjour à Capri dans la villa de Jérémy Prokosch, se mettent des bâtons dans les roues, ne s'aiment plus, se battent, s'insultent, se retrouvent, s'aiment finalement... Le dernier mot revient à Camille qui quitte l'appartement du couple en prononçant ces mots : «Je te méprise», pour avoir vu son mari donner une tape sur les fesses de l'assistante de Prokosch. C'est, pour la fin de cette première partie du Mépris, un peu long, je veux dire vraiment trop long (le problème évidemment, c'est que Godard tient absolument à ce genre de passage "re-lou", si bien que cette égalité-leitmotiv vie = cinéma de l'auteur devrait être complétée d'un (vie = cinéma) = chiant, ou plutôt vie chiante = cinéma chiant).
    Mais cela se reprend dans la seconde partie, dans la villa, au bord de la mer : d'abord, Godard a travaillé la forme, avec une triade de couleurs «antiques», bleu/mer - jaune/soleil ou jaune/robe ("schöne gelbe Farbe" déclare à un moment Lang à l'assistante) - rouge/maison, et puis encore une fois, un paysage antique, des rochers, des collines, et surtout, surtout, la mer (Neptune ou plutôt Poséidon – le film joue sur l'erreur latine de l'Odyssée mais cite Neptune – étant l'ennemi principal d'Ulysse). Et puis Camille a accepté de venir à Capri («ce n'est pas toi qui m'y force, dit-elle à Paul, c'est la vie», brève référence au tragique). Les deux branches de l'hélice s'entremêlent alors complètement, et en sens inverse, Paul confie à Camille qu'il partage l'interprétation de Prokosch au sujet de l'Odyssée : «L'Odyssée est l'histoire d'un homme qui aime sa femme et elle ne l'aime pas». A la suite de quoi l'on comprend véritablement pour quelle raison Camille n'aime plus ou méprise Paul, par la répétition d'un événement déjà présent au début du film, et donc aussi au début de cette seconde partie : Prokosch invite Camille (la première fois, dans sa voiture décapotée ronflante, la seconde sur son voilier pour rejoindre la villa), avec l'intention manifeste de la séduire (pour rester correct, la thèse de Prokosch étant explicitement : "Pénélope (ici, en gros, toute femme) est infidèle").

    La critique complète (note finale : 17/20) sur le Tching's Ciné bien sûr :
    http://tchingscine.over-blog.com/
    ClockworkLemon
    ClockworkLemon

    24 abonnés 222 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 mai 2011
    Chef d’œuvre de Jean-Luc Godard, "Le Mépris" est un film bouleversant, merveilleusement interprété par Bardot et Piccoli, qui forment là un des plus beaux duos du cinéma français. Avec ses plans et ses scènes sublimes, de "Tu vois mes pieds dans la glace ? Tu les trouves jolies ? [etc]" ou le "Je te méprises" ou la séquence finale, jusqu'au dernier plan et son "Silencio" (au passage, qui inspirera même David Lynch pour son "Mulholland Drive"), déclaration d'amour au cinéma, "Le Mépris" est inoubliable, captivant, esthétiquement parmi les plus beaux films de Godard, parmi les plus beaux films tout simplement. Godard parcourt les failles d'un couple en crise, poétiquement, le plus simplement, le plus justement. Et d'ailleurs "Le Mépris" est bel et bien une histoire d'amour, car toutes les histoires d'amour se finissent mal... Georges Delerue signe par ailleurs une des plus belles compositions musicales de toute l'histoire du cinéma. Godard au sommet de son œuvre, Bardot et Piccoli plus justes que jamais, "Le Mépris" est une leçon de cinéma, une leçon de cinéma unique en son genre.
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