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tisma
292 abonnés
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3,5
Publiée le 7 mars 2021
Malgré le passage d'une scène culte, le film ne reste pas sublime. Les décors sont jolis, le scénario bien tenu même s'il est un peu simple. Seul la mise en scène est plutôt belle et nous permet de profiter du film.
"Le Mépris", c'est l'art des contrepoints - la banalité d'une histoire d'amour à l'agonie y acquiert la grandeur d'une tragédie grecque, "L'Odyssée" d'Homère y côtoie la bouffonnerie la plus drôle ... Un régal pour l'intelligence et pour les sens.
On ressors de ce film avec une impression de naïveté. Scénario simplissime mais parfois pompeux et se prenant trop au sérieux. Les acteurs et la direction d'acteurs sont excellent, hélas Brigitte Bardot est surexploitée et sert d'appât pour vendre les idées de Godard, qui semble indécis pour mieux être imprévisible. Moins intelligent qu'il n'y parait.
« Le mépris » de Jean-Luc Godard (1963) est un film qui me déconcerte, racontant la séparation de Brigitte Bardot (forcément nue mais dont le jeu est bien fade) et de Michel Piccoli (le chapeau toujours vissé sur la tête même dans son bain) à l’occasion d’un projet de film sur Ulysse produit par Prokosch (Jack Palance), un américain grognon et imbu de sa personne et de son Alfa Roméo rouge, et filmé par un certain Fritz Lang. Les dialogues sont d’un ennui mortel pour ne pas dire masturbatoires, et l’image bien pauvre malgré le site de Cinecitta et Capri. Quant à la scène de l'accident final, censée être bouleversante, elle en devient ridicule. De ce film on ne retient que 2 plaisirs : le thème musical de Georges Delerue et celui de voir le grand Fritz Lang avec son monocle !
J'ai A-D-O-R-E-E !!! Tres bon acteurs , ce film ma fait pensée au film a bout souffle normal c'est le même réalisateur ; tu es dans le film des le début , bref rien a redire c'est un tres bon film qui est devenu un classique , ce qui m'étonne pas
Chef d'oeuvre, classique... je dois avouer que pour ma part, j'y suis restée assez hermétique. Malgré un sujet et toute une reflexion développée autour, ainsi qu'un parallèle avec l'Odyssée intéressants, l'ennui ne m'a pas épargnée et ce n'est pas l'interprétation ultra-plate de la Bardot qui aide à passer le temps -à sa défence je m'attendais à bien pire- heureusement le reste de la distribution est à la hauteur des attentes. Par contre, il faut reconnaitre une certaine virtuosité dans la mise en scène et la photographie qui rend parfaitement cet effet étouffant sous le soleil implacable d'Italie, accentué par l'utilisation jusqu'à l'usure du très beau thème musical.
Un film extremement esthétique :couleurs, décors, tenues. Des scènes comme au théâtre (notamment dans l’appartement du couple). Si les dialogues m’ont paru trop écrits et franchement réalistes, j’ai aimé le parallèle avec L’Odyssée d’Hombre. Brigitte Bardot exprimé tout son talent, le rôle masculin m’a paru plus joué, moins vrai. J’ai adoré le début du film, très déstabilisant.
"Le Mépris" est l’un des films emblématiques de la Nouvelle Vague (…), un Godard au sommet de son art, une méditation sensuelle sur le cinéma et le déclin du sentiment amoureux (…)
Le mepris de Godard ne propose rien. Des plans aussi ennuyeux que prétentieux. L'histoire la voici : Brigitte Bardot boude Michel Piccoli. Voilà Rien d'autres. Tous parait si pedant. Ulysse qui doit etre une métaphore du detachement des deux couples semble franchement d'une sophistiquée prétention que je deteste chez Godard. Et le dernier plan sur l'ocean semble bien résumé le film : Rien ne s'y passe. Bref, rien a part bien sur les plans sur les fesses de Brigitte qui ne semble qu'un attrape-pervers que les producteurs ont mis pour attirer tellement ennuie est omniprésente dans ce film. 0,5/5
un beau film de Jean Luc Godard, en roue libre comme tout les films du réalisateur, de l'expression artistique pure, une œuvre qui analyse avec justesse les sentiments des deux parties d'un couple (interprété délicieusement par la magnifique Brigitte Bardot, et Michel Piccoli !) ... On pénètre dans leur intimité, tout en découvrant avec émotion l'hommage sincère au cinéma qu'est ce film ! Marqué aussi par la présence de Fritz Lang dans son propre rôle, "Le Mépris" est une œuvre sensuelle et passionnée, tres bien filmée ... dommage que ca traine beaucoup, étant parfois a la limite de l'ennuyeux.
Voilà un film typiquement réservé aux initiés. Sinon, comment adhérer à ce projet ? Vous enlevez la superbe musique de Georges Delerue et toute l'émotion du film retombe ! Au milieu du film, une scène tournée dans une grande salle de cinéma est habillée d'un son particulièrement insupportable! Reste le charme de Brigitte Bardot qui comme chacun sait n'appartient pas plus à Paul Javal (Michel Piccoli) qu'à aucun homme !
Une fois encore Godard trouble nos repères en construisant son film de manière inédite . Il nous propose une vision du couple ( sa vision ? ) négative ou l'on se lasse de l'autre ( sans savoir trop pourquoi ? ) . Bardot campe un personnage distant , intriguant qui a aussi tendance a exacerber le spectateur tant son explication sur ce qu'elle appelle le mépris est légère . Le fait de ne pas percevoir ses sentiments fait directement plané sur ces derniers en général un pessimisme ressortant sous la forme de Lang supléé par les heurts rencontrés sur le tournage de l'odyssée et la musique redondante qui trace tout droit le destin de couple vers une fin tragique.
Le mépris est un film à accorder au féminin, à tel point qu'il aurait du s'appeler non pas Le mépris, mais La méprise. Méprise d'un homme qui croyait comprendre sa femme et qui subit le retour de bâtons de son attitude avec elle, méprise d'un producteur quelque peu excentrique qui enchaîne un Fritz Lang à ses idées saugrenues, méprise d'un scénariste qui ne sait plus sur quel pied danser pour pouvoir avancer. Mépris féroce d'une Brigitte Bardot, assez effacée limite fade, envers Piccoli qui campe son mari, mépris poli d'un réalisateur qui se voit brider son Odyssée personnelle, mépris provocateur d'un Jean-Luc Godard contre les attentes du public. A raison. Alors soit, on peut toujours regretter que la musique de Delerue, efficace par ailleurs, perde toute sa force par sa répétition trop présente ; soit, on peut également déplorer le manque de force de certaines scènes, qui auraient pu sans souci devenir émotionellement cultes sans le jeu de Brigitte Bardot, qui par sa nonchalance et son jeu tout en rien, casse la qualité des dialogues du film. Reste un excellent film d'un réalisateur non facile d'accès, à voir pour les nombreuses idées de génie dont je n'ai pas parlé durant cette toujours trop courte critique - une petite pensée au générique en voix off, une des meilleures idées que j'ai pu voir sur grand écran -, mais dont la saveur a parfois tendance à s'atténuer, laissant un arrière-goût doux-amer sur le palais.
Quelques plans sont très beaux mais cela ne suffit pas à faire oublier la vacuité de cette histoire. Le Mépris ne tient que sur un couple qui se délite suite à un événement insignifiant. Comme toujours chez Godard, ça blablate beaucoup sans faire avancer d'un poil l'histoire. Piccoli est impeccable mais que dire de Bardot. Son jeu est épouvantable. Que reste-t'il? La musique de Delerue, sublime, que Godard utilise hélas à tort et travers au point de couvrir certains dialogues.