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    Le Mépris
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    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 21 septembre 2022
    Godard me semble être au cinéma ce que Florence Foster Jenkins était au chant lyrique (Comme Lelouch d'ailleurs). Par moment le film fait penser à une parodie avec cette musique dramatique qui tourne en boucle. Bardot joue toujours mal du Bardot (femme enfant boudeuse naïve et cruche qui se posent pleins de questions existentielles) , et même si les acteurs masculins lèvent le niveau, je n'en vois pas l'intérêt car les subtilités qui en font un chef d'oeuvre pour beaucoup m'échappent totalement. Mais après tout, il fallait bien l'inventer au nom de la liberté... Moi j'ai pas les clés, je le trouve vraiment nul.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 6 février 2016
    Même si c’est censé être un « chef d’œuvre » du cinéma français, j’ai trouvé Le Mépris de Godard franchement ennuyeux. Deux heures de disputes entre un couple qui se déchire pour on ne sait trop quelle raison (le mépris, oui, mais pourquoi ? jalousie ? perte d’estime de l’autre ?...) ça fait beaucoup, surtout quand il n’y a aucun enjeu. Certains rétorqueront peut-être que Camille finit par mépriser Paul parce qu’il s’apprête à retravailler le scénario d’un film uniquement pour l’argent. Si c’est ça, je trouve que c’est gonflé de la part de Camille, qui refuse de redevenir dactylo et se fait entretenir. Ça donne au personnage de Bardot un côté « gamine jamais contente » assez agaçant. Et si le souhait de Godard était d’utiliser Bardot à contre-emploi et d’en faire une femme indépendante et qui tient tête à son mari (ce qui dans le fond est une très bonne idée, à mon sens), c’est, selon moi, complètement raté. Camille apparaît comme une femme capricieuse, un peu vénale et qui préfère lancer des piques plutôt que de dire vraiment ce qui ne va pas. Je passe sur la scène racoleuse et ridicule du début du film, que je ne peux pas imputer à Godard puisqu’elle a été réclamée par les producteurs, qui voulaient absolument voir Bardot nue. C’est désormais chose faite, et pas qu’une fois dans le film ! Quant à Paul, il est totalement inintéressant. Passé le désintérêt total qu’on peut ressentir face au sort des personnages, la mise en scène est pompeuse, pleine de sous-entendus et de petites piques lancées aux producteurs (oui, les producteurs se prennent pour des dieux, ils veulent avoir le pouvoir sur le film, d’où le parallèle avec les dieux dans L’Odyssée, blablabla… On a compris, on voit l’analogie grosse comme une baraque dès le début). Mention spéciale quand même à l’utilisation des filtres de couleurs. Et oui, Godard sait utiliser un filtre, et ne manque pas une occasion de nous le rappeler. Cela dit, je cherche encore quel est l’intérêt de cet usage. Y en a-t-il un ? Ou est-ce juste pour dire : « regardez, j’utilise des filtres de couleurs, c’est cool, ça fait de moi un réalisateur de génie ». Euh… non. Après, il s’agit du bleu, du rouge et du jaune, donc les trois couleurs primaires. Est-ce que ça peut vouloir dire que dans ce film, on se trouve face à l’homme dans son état primitif ? Mmmm… ça pourrait être ça, venant de lui ça ne m’étonnerait pas, mais le problème c’est que c’est complètement tarabiscoté, inutile et même pas beau. J’en viens maintenant à la musique, qui, elle, est vraiment belle. Par contre, était-il vraiment nécessaire de la faire retentir toutes les deux minutes ? Ok, elle est jolie et exprime bien, pour le coup, la mélancolie qui doit se dégager du film (enfin je crois que c’est le but en tout cas). Mais justement, autant l’employer avec parcimonie, plutôt que de nous remettre « L’air de Camille » à chaque fois que Bardot ouvre la bouche. La présence de Fritz Lang (mais que fait-il là-dedans ?!!) est d’une inutilité totale… Bref. Il faudra aussi m’expliquer pourquoi par moment Camille porte une perruque brune. C’est juste pour le fun ou ça signifie vraiment quelque chose ? Par ailleurs, c’est un film d’un réalisateur issu du mouvement de la Nouvelle Vague, censé renouveler l’art cinématographique, « dépoussiérer » le milieu, et offrir des films plus proches de la réalité, notamment par le biais des dialogues. Personnellement, je trouve que ça ne fonctionne absolument pas dans la plupart des films de la Nouvelle Vague, et y compris dans Le Mépris. Les conversations manquent cruellement de naturel, tout comme les déplacements des personnages. Je pense à la scène dans laquelle Paul et Camille, dans leur logement, s’envoient des vannes pendant un moment sans jamais cracher le morceau : et vas-y que je fais passer les personnages d’une pièce à l’autre sans but aucun, juste pour pouvoir effectuer un plan séquence bien long qui n’a aucun sens ! Bref. Pour moi cette scène est à l’image de la réalisation du film en général : c’est surfait, ampoulé, pédant, ça ne sert évidemment pas l’intrigue qui n’a pas vraiment d’intérêt, et ce n’est même pas joli à regarder. Il faudra donc vraiment qu’on m’explique ce qu’on peut trouver à ce film de si extraordinaire.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 septembre 2014
    Caméra sur caméra, musique sur parole, générique sans texte, le films se lance. Contemplation d'un corps sous fond de douce mélodie qui hante nos esprits, histoire du cinéma, histoire d'amour, réalisateur vieillissant, citation philosophiques. Monde beau et heureux de face mais malheureux derrière, violence d'un mépris causé par un producteur, violence d'une mort causée par un producteur. Camille vous déchire, Delerue vous écrase, Godard vous achève...
    Nicolas M
    Nicolas M

    2 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 juin 2007
    GOdard montre avec le mépris ce que veut dire: adaptation cinématographique. En adoptant le parti pris inverse du livre sur homer, en dotant le film d'un troisième personnage, la caméra, le film prend tout son sens. Le mépris, on le recent, on le subit plus ardent. Brigitte Bardot nous fait croire à ses talents d'artistes, piccoli n'a plus rien à prouver. D'une esthitique transcendante, d'une simplicité finalement déconcertante, Le mépris se hisse plus que jamais au rang des chefs d'oeuvres de l'absolu. L'absolu du septieme art.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    593 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 février 2016
    S’il existe un film qui permet de discuter de fond en comble de l’art cinématographique, c’est bien celui la. Deux choses sont essentielles, la phrase entendue au début : ‘’le cinéma substitue à notre regard un monde qui s’accorde à nos désirs’’ et la notion d’acteur de cinéma. Ici, il s’agit de Brigitte Bardot et de son mythe totalement inséparable d’elle. Godard a su mieux qu'aucun autre réalisateur pénétrer son être intérieur, la vision de ses fesses exigée par le producteur américain n’étant qu’un détail commercial. En dehors de toute polémique, la beauté de la mise en scène du mépris n’est pas discutable, c’est le génie de Godard que de faire apparaitre à travers des images banales une beauté sidérante due à son style d’écriture. Comme les couleurs, la lumière, le choix des lieux sont en accord le résultat visuel est superbe. Le mépris est aussi un témoignage des gouts du public des années 1960 , donc de la mode du moment avec la prise de pouvoir de la nouvelle vague. Adieu le cinéma réfléchi, travaillé, construit par avance, les textes complexes et les acteurs issus du théâtre. Bonjour les décors naturels et l’improvisation pour les nouveaux venus. Pour moi, si la mise en scène est indispensable aux chefs d’oeuvres, elle ne peut se passer de la profondeur du texte et de la force des émotions. Dans le ‘’mépris’’ en dehors de la phrase extrêmement forte ‘’Dieu n’a pas crée les hommes, ce sont eux qui ont crée Dieu’’, c’est un vide qui débouche sur l’ennui. Les problèmes entre Piccoli et Bardot étant avec ceux de Palance des enfantillages. En outre, le regard ultra pessimiste de Godard sur la vie et son absence totale de bienveillance me gêne. Il me détourne plus du cinéma qu’il ne m’y attire et je ne le disputerai pas à ses admirateurs.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 13 septembre 2010
    Ce film de Godard parle de nombreux sujets.
    D'abord de la complexité des sentiments d'un couple.
    Ensuite, de la mise en oeuvre du tournage d'un film.


    Finalement, le cinéma est ici cause de tout. De la mort d'un producteur, de la rupture d'un couple..Ici, c'est le cinéma et l'art en général qui sont au premier plan. Aussi car à la première séquence, la caméra est pointé ver le spectateur soit vers la salle de cinéma.
    NicolasAhah
    NicolasAhah

    7 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 décembre 2019
    Ce film est d'un ennui presque mortel.
    On l'apprécie juste pour la plongée dans l'ambiance des années 1960 (déco, automobiles, habillement, architecture, etc), ainsi que pour les scènes de nu avec B. Bardot.
    Tout le reste n'est que dialogues interminables et histoire banale et sans intérêt.
    C'est lent et dormitif, ce film a terriblement mal vieilli.
    Scorcm83
    Scorcm83

    102 abonnés 508 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 novembre 2013
    Je n'aime pas mettre des notes aussi basses sans me justifier, après tout, qui suis-je pour critiquer un film ? Mais bon, à un moment donné, il faut dire les choses telles qu'elles sont, j'ai eu beaucoup de mal avec "Le Mépis". Je ne remets pas en doute le talent de Godard, mais je n'ai absolument pas accroché à l'histoire ni me suis attaché aux personnages. J'ai trouvé le tout très "superficiel", sans réel but. La musique de Geroges Delerue est excellente mais utilisée à tort et à travers fini par lasser. Je ne saurai quoi dire sur le jeu des acteurs, à partir du moment où les personnages sont tous aussi creux les uns que les autres, j'y arrive pas. Bien sûr, le film a des qualités esthétiques évidentes, mais ça suffit pas à faire un bon film. J'ai pris l'habitude de noter un film selon mon degré d'ennui et d'attention principalement (sans omettre le reste bien évidemment) et il faut dire que devant ce film, j'ai trouvé le temps très long.

    Il faudra que je me penche un peu plus sur la carrière de JLG pour pouvoir juger le cinéaste, mais pour une première incursion dans son cinéma, je dois dire que j'en ai gardé pour l'instant un goût amer. A voir toutefois, car tout film est bon à prendre, même ceux que l'on a pas aimé.
    belo28
    belo28

    69 abonnés 1 130 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 décembre 2011
    Le mot cinéma n'a jamais aussi bien pris son sens que dans ce film qui se pose des questions sur le cinéma, autour du cinéma et pour le cinéma tant dans son fond que dans sa forme! Bref, Godard à son meilleur! Godard théoricien!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 21 février 2015
    Un film magnifique, une mise en scène et un jeu d'acteurs extraordinaire. Le 1er Godard que je regarde, en étant au départ sceptique n'étant pas amateur de la nouvelle vague, je suis très agréablement surpris après mon visionnage. Le seul reproche serait la répétition sans cesse de la musique de Georges Delerue durant tout le film, qui s'incruste dans des scènes où elle n'était pas nécessaire, couvrant les voix des acteurs. Mais le film reste malgré cela une véritable pépite, à voir au moins une fois.
    SYNEPHIL
    SYNEPHIL

    47 abonnés 1 134 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 août 2016
    On peut certainement critiquer le fond de cette adapation de Moravia mais la forme est elle indiscutable et demontre le talent d'un realisateur soignant le moindre de ses plans.Des l'intro et le generique oral 100% original ,on se situe dans un univers bien particulier dans lequel un casting international surprenant va evoluer.Pour moi c'est surtout l'image des visages ,des decors colorés et des paysages mediterraneen fabuleux qui font tout l'interet de cette oeuvre par ailleurs assez difficile d'acces a cause de dialogues tantot fades et sans reliefs ou a l'inverse hautements philosophiques et emplies de references litteraires.Piccoli est magistral a coté d'une BB sensuelle parfaite en femme-enfant mais dont j'ai du mal a m'habituer au phrasé si particulier.Il ne faut pas oublier la bande-son et le magnifique "theme de Camille" de Delerue ,un peu trop souvent utilisé a mon gout ,ce qui ote au final une partie de sa formidable puissance musicale.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 24 février 2011
    Le premier film de Godard que je vois. Bon, j'avoue avoir détesté les 20 premières minutes, qui sont un mélange de suffisance, de pseudo étalage culturel. L'interprétation est loin d'être captivante ( hormis Piccoli ), mais bon. Les 20 premières minutes ( enfin ) passées, le film s'intensifie et devient intéressant.
    Le point fort de ce long métrage est sans conteste la réalisation de Godard qui, il faut l'avouer, est excellente. Les travellings s'enchainent parfaitement, les mises en abîmes sont bien trouvées.
    En définitif, j'ai aimé Le Mépris, mais je comprends parfaitement ( chose assez rare de ma part ) que l'on puisse le détester.
    demoph
    demoph

    2 abonnés 43 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 janvier 2019
    Le mépris : une femme pousse son mari à faire exactement ce qui l’éloigne d’elle, comme une mise à l’épreuve de l’amour du mari. Elle le convainc de partir à Capri, l’y encourage à répétition, s’énerve de ses inquiétudes, et de tous les signes d’amour qu’il émet, car le seul signe d’amour qu’elle attend, c’est qu’il refuse de faire le film et d’aller à Capri. Mais elle dit le contraire pour le mettre à l’épreuve. Lui semble comprendre, mais doute trop pour agir comme elle souhaite. « Si tu m’aimes, tu feras ce que je voudrais sans que j’aie à dire ce que je veux ». C’est la recherche d’un absolu dans l’amour, et de l’impossibilité de l’atteindre. Il s’agit pour elle de tester dans quelle mesure elle peut lui échapper, et elle découvre alors la vérité terrible, qu’elle n’est pour lui qu’un autre, en dépit de tout leur amour réciproque. Elle ne se relèvera pas de cette découverte.
    Juliano
    Juliano

    15 abonnés 135 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 juin 2018
    La caméra, aidée par des airs mélodieux, explore avec grâce l'odyssée de ce couple. En un jour, l’amour s’envole et laisse place au mépris.
    yannick R.
    yannick R.

    106 abonnés 966 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 septembre 2010
    : un beau film de Jean Luc Godard, en roue libre comme tout les films du réalisateur, de l'expression artistique pure, une œuvre qui analyse avec justesse les sentiments des deux parties d'un couple (interprété délicieusement par la magnifique Brigitte Bardot, et Michel Piccoli !) ... On pénètre dans leur intimité, tout en découvrant avec émotion l'hommage sincère au cinéma qu'est ce film ! Marqué aussi par la présence de Fritz Lang dans son propre rôle, "Le Mépris" est une œuvre sensuelle et passionnée, tres bien filmée ... dommage que ca traine beaucoup, étant parfois a la limite de l'ennuyeux.
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