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Un visiteur
1,5
Publiée le 5 novembre 2016
que c'est long et ennuyeux ! publi reportage sur le don d'organes entrecoupé de scénes pour faire pleurer les mamans. la prochaine fois je regarderai un "7 à 8" sur le don d'organes
excellent film montrant le don d'organes et la mort encéphalique . De très belles émotions des acteurs extraordinaires , a voir en famille pour pouvoir en discuter et donner sa position ensuite .
Le don d'organes est abordé sous son aspect moral et clinique. J'ai particulièrement aimé ce deuxième abord qui, souvent perçu comme glaçant et mécanique, est ici roboratif, beau sans être sublimé, humanisé, charnel (...); la phase finale opératoire est émotionnellement très forte et pleine de sens ...
Un bon film mais qui n'apporte rien et ne dit rien à mon sens. Trop de longueurs cela tourne parfois au documentaire au détriment des sentiments des protagonistes. Je n'avais pas aimé le livre cela explique sans doute mon manque d'intérêt pour ce film. Petit bémol les acteurs sont très bons.
Sur un sujet un peu hors norme dans le contexte cinématographique actuel, Katell Quillévéré réussit le pari de transplanter le roman de Maylis De Kerangal au cœur d’un scénario, véritable manifeste pour le don d’organes. Face à une famille confrontée à cette proposition du monde médical, une patiente s’interroge sur les raisons qui lui font accepter le cœur d’un autre, un anonyme, elle-même anonyme pour les parents du donneur. La réalisatrice n’en fait jamais trop pour dire toute l’emprise d’une telle activité qui de la médecine à celui de l’intimité familiale bouleverse considérablement les fondations mêmes de notre existence. En ne retenant pas toute la tension de l’écriture romanesque, Katell Quillévéré vise malgré tout droit au cœur, ce muscle qui symboliquement devient celui de nos préoccupations quand il est aussi celui de l’amour. La cinéaste renvoie cette image comme le reflet du miroir de nos vies, avec des comédiens totalement immergés dans cet univers où le blanc et le silence s’accordent jusqu’à l’apaisement, presque l’harmonie. Pour en savoir plus
Réparer les vivants est le film qui va attendrir tous les cœurs en cette fin d’année. Le cœur, c’est justement le sujet principal de cette histoire documentée et touchante. Tout commence avec cet adolescent qui savoure la vie à pleines dents avec sa copine et ses copains de surf. Sa passion des vagues est sublimée dans une photographie idyllique qui nous donne des frissons au moindre mouvement de l’eau. Ensuite, il y a cette transition de la route à la vague pour simuler un accident. Peut-être la séquence d’accident la plus jolie jamais réalisée. Mais la vie belle va malheureusement se conclure dans les limbes pour la famille Limbres et au-delà de surmonter cette douleur inacceptable, elle va devoir exprimer un choix. C’est ici que le film se fracture et ouvre la voie au don d’organe. Nous faisons la connaissance d’une autre famille qui attend un cœur pour vivre de nouveau plutôt que de survivre. Tout le processus d’une greffe de cœur est expliqué et montré. Les procédures sont parfois difficiles à voir, mais la grâce apposée aux opérations en fait des séquences poignantes. Réparer les vivants est aussi l’occasion pour nous de voir Anne Dorval dans son rôle le plus calme et nous prouve ainsi sa capacité à étonner encore une fois. Rien à dire du côté de Tahar Rahim qui démontre encore une fois la crédibilité de son jeu au travers ce rôle sincère et émouvant. Alice Taglioni, Monia Chokri, Emmanuelle Seigner, Karim Leklou et Kool Shen donnent également beaucoup d’eux, même s’il est vrai que d’autres acteurs auraient pu délivrer mieux. Réparer les vivants est un film qui réconciliera nombre de citoyen à ce dernier geste de la vie et n’hésiteront plus à retirer leur carte de donneur. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Je n'ai pas lu le roman mais j'ai beaucoup aimé le film. La réalisation est pudique, subtile. Le choix de faire des scènes lentes et délicates est très bien vu. Voilà un film à la fois bouleversant et gracieux. Par ailleurs, j'ai beaucoup apprécié l'accent mis sur tous les personnages, y compris tous les seconds rôles (familles, amis, médecins, intervenants divers...).
C'est rare de voir des films dont la mise en scène est une totale réussite. En effet, elle est très délicate, émouvante et sensible cette mise en scène. L'atmosphère est sobre, juste, ouatée.
Un film somptueux, un sujet sensible traité avec intelligence, un casting parfait et une mise en scène exemplaire. Captivant et plein de vie, Réparer les vivants est un drame poignant, vibrant porté par ce feu sacré qu'est la vie.
le film nous fait vivre plusieurs destins à la fois. la brutalité de l'accident la peine et les choix des parents, l'attente et l'espoir pour une femme et sa famille, le quotidien de toute une armada de médecins qui s'occupe de greffes et plusieurs corps de métiers différents. le tout porté par d'excellents comédiens et une BO qui illustre bien tous les moments clés de ce drame. mon véritable coup de cœur de la semaine.
sujet très fort et très audacieux, interprétation exceptionnelle, mais voila, pourquoi toutes les scènes interminables (les déplacements, la foule, l'avion, les vagues) qui n'apportent rien a l'étouffante ambiance de l'hôpital, vraiment très déçu , pourquoi toujours rajouter et rajouter ce qui ne sert a rien , voila le défaut des nouveaux réalisateurs , avant de faire des films, il faut voir des films., a suivre le prochain
Une publicité d'1h43 pour le don d'organe c'est franchement trop long. D'autant plus long que certaines scènes sont d'un ennui abyssal. Quelques petits moments d'émotions mais qui sont loin de pouvoir sauver l'ensemble.
Après le roman à succès et quelques adaptations théâtrales, "Réparer les vivants" a le droit à sa version cinématographique. Abordant un thème sensible avec un casting cinq étoiles, le film de Katell Quillévéré ("Suzanne", "Un poison violent") donne l'eau à la bouche dès la bande-annonce. Pour ma part, je suis resté déconcerté car la réalisatrice a choisi le parti prix d'un hyper-réalisme à la limite du documentaire. En effet, on suit l'itinéraire d'un cœur en pleine santé qui passe d'un corps jeune à un autre corps abîmé et fatigué. Les émotions sont fortes et les acteurs excellent dans un lâcher prise émotionnel sans jamais sombrer dans un pathos facile et gratuit. Le sujet abordé du don d'organes est tabou dans notre quotidien car on ne pense pas à poser cette question parmi notre entourage et "Réparer les vivants" vient la reposer sans nous étouffer. Il y a de l'air, des nombreux personnages aux tempéraments opposés qui empêchent le film de s'enfermer dans le mélo. Et malgré l'investissement impressionnant des acteurs, il manque ce petit quelque chose qui donne de l’intérêt à une intrigue car on devine dès les premières scènes la suite des événements. Il n'y a en effet aucune surprises ni retournements de situation. On suit le déroulement classique d'une procédure qui se fait dans la plus grande discrétion et dans le plus grand respect du défunt. Toujours à l'image d'un documentaire. D'ailleurs, le rapport à la parole est aussi très quotidien, voire banalisée. Il y a des fois où on ne comprend pas ce qui est dit et je trouve que le choix des acteurs répond très bien à ce rapport "de l'instant" avec la parole ; je pense notamment à Tahar Rahim ou au rappeur Kool Shen. Néanmoins, je me suis laissé captivé par l'interprétation de certains acteurs comme Anne Dorval qu'on retrouve ici dans un rôle diamétralement opposé à ses rôles de composition excentrique habituels. Elle joue la receveuse, une femme fatiguée et malade, prouvant ainsi sa capacité à se muer tel un caméléon. Emmanuelle Seigner est également très poignante, tout comme Alice Taglioni à défaut d'acteurs masculins plus réservés. "Réparer les vivants" est un film à double tranchant, fascinant par ses acteurs et parfois dérangeant par son sujet et son parti-prix d'hyper réalisme.
4 étoiles pour cet excellent film qui nous fait mieux comprendre les questions de la mort cérébrale et du don d'organe. Les acteurs sont très touchants. La mort peut finalement permettre la vie...
Je n'ai pas lu le roman de Maylis de Kerangal dont ce film est l'adaptation, mais, si j'en crois ce que j'ai lu sous la plume de certains critiques, c'est le même souci de tout raconter, de manière clinique, qui préside à l'un et à l'autre. A chacun d'en penser ce qu'il veut, quant à moi je n'apprécie guère cette manière de faire. Katell Quillévéré, la réalisatrice du film, avait réussi, avec son précédent film "Suzanne", quelque chose de remarquable: elle racontait des destinées en omettant des pans entiers de leurs trajectoires et en misant sur l'intelligence et l'imagination des spectateurs. Dans "Réparer les vivants", malheureusement, elle opte pour la méthode opposée: tout raconter, tout montrer, jusqu'à satiété. Elle fait d'une histoire qui devrait être riche en émotions rien de plus qu'un spectacle et de nous rien de plus que des spectateurs passifs qui avalent des images. Du coup, hormis lors de quelques scènes, ce film nous laisse apathiques, sonnés peut-être mais désespérément froids. 5/10