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    Réparer Les Vivants
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    Charles R
    Charles R

    51 abonnés 424 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 novembre 2016
    On avait bien apprécié le roman de Maylis de Kerangal, "Réparer les vivants". Outre l'intérêt du sujet - le don d'organe -, le livre se distinguait par son écriture nerveuse, saccadée et, pour le dire en un mot, virtuose. Le défi de Katell Quillévéré pouvait paraître périlleux. L'adaptation filmique rendrait-elle compte de la violence intérieure du roman, de son urgence ? Autant le dire d'emblée, une certaine déception se fait sentir. Certes le film est fort honorable, mais le style de la réalisatrice diffère beaucoup selon les moments. Nulle ressemblance entre l'ouverture du film pleine de virtuosité et qui nous entraîne vers la mer houleuse, paradis des surfers, mais aussi vers l'accident qui causera la mort de Simon, et la deuxième partie qui s'assagit au point de manquer cruellement de rythme. On nous rétorquera que ce changement de rythme s'adapte à l'intrigue qui, après le désarroi des parents, fait place à l'acceptation de la greffe d'organe. Peut-être, mais fallait-il verser dans la série médicale et le documentaire pur et dur qui contraint à devenir spectateur d'une opération dont on doit supporter les gros plans sanguinolents durant d'interminables minutes ? En outre, on peut regretter que là où la romancière ne faisait que suggérer, le scénario précise et appuie lourdement en inventant des situations qui ne font que conforter le spectateur dans une sorte de paresse intellectuelle. Il n'empêche que la distribution est de qualité : Tahar Rahim dans le rôle de Thomas, le jeune infirmier chargé de persuader les parents de Simon de la nécessité du don d'organe, Emmanuelle Seigner qui nous fait une receveuse très convaincante, Bouli Lanners, parfait dans le rôle du médecin bourru, et tant d'autres... En somme, un film sauvé par son casting et qui devient de ce fait un bel hymne à la médecine et à la vie. Mais attention : personnes allergiques à la vue du sang, s'abstenir !
    annereporter94
    annereporter94

    49 abonnés 1 006 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 novembre 2016
    Un film qui ne peut laisser insensible tant les personnages parviennent à émouvoir, aussi bien les parents du donneur que ceux de la receveuse de l'organe greffé... Tout est superbement mis en scène!
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 1 novembre 2016
    Réparer les vivants est un film aussi intense que passionnant, un hymne à la vie magnifié par une musique exceptionnelle, rythmé tour à tour de moments de douleur mais aussi de bonheur, un film profondément humain. C'est aussi un bel hommage à tous ceux qui réparent les vivants, chirurgiens, médecins, personnel médical ... Les comédiens sont tous aussi bons que touchants dans leurs rôles respectifs. Ce film est une réussite.
    Loïck G.
    Loïck G.

    333 abonnés 1 666 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 novembre 2016
    Sur un sujet un peu hors norme dans le contexte cinématographique actuel, Katell Quillévéré réussit le pari de transplanter le roman de Maylis De Kerangal au cœur d’un scénario, véritable manifeste pour le don d’organes. Face à une famille confrontée à cette proposition du monde médical, une patiente s’interroge sur les raisons qui lui font accepter le cœur d’un autre, un anonyme, elle-même anonyme pour les parents du donneur. La réalisatrice n’en fait jamais trop pour dire toute l’emprise d’une telle activité qui de la médecine à celui de l’intimité familiale bouleverse considérablement les fondations mêmes de notre existence. En ne retenant pas toute la tension de l’écriture romanesque, Katell Quillévéré vise malgré tout droit au cœur, ce muscle qui symboliquement devient celui de nos préoccupations quand il est aussi celui de l’amour. La cinéaste renvoie cette image comme le reflet du miroir de nos vies, avec des comédiens totalement immergés dans cet univers où le blanc et le silence s’accordent jusqu’à l’apaisement, presque l’harmonie.
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    Angelina.J
    Angelina.J

    34 abonnés 265 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 novembre 2016
    un film dur bouleversant, juste, constamment déchiré entre la mort de ce magnifique ado ( acteur magnifique) et la renaissance espérée d'une femme mourante dans l'attente d'une greffe, sans jamais choquer ce film nous ébranle nous traverse totalement dans l'émotion, le réalisme, on se questionne car ca nous touche obligatoirement, ca peut nous arriver, on pleure, on espère, c'est tragique sans être mélo ou trash, c'est juste, très juste; très bien filmé dans les couleurs, notamment la première scène de surf magnifiquement réalisée, un rythme lent qui se prête au sujet. l'émotion sur certaines scènes qui m ont bouleversé touché meurtrie, (encore en sortant de la séance), la juxtaposition de scènes ou l'on extrait le coeur pour le donner à une patiente, Tahar Rahim est d'une humilité et d'une justesse extraordinaire, notamment pendant l'opération et le soin qu'il porte à ce jeune Simon dans le respect de la volonté des proches , on est bouleversé. ce film est l'un des plus beau que j'ai vu cette année. la dureté et le fatalisme de la vraie vie c'est ca aussi le cinéma.
    ogerardin
    ogerardin

    15 abonnés 176 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 novembre 2016
    Film très intéressant et qui traite d'un sujet qui peut nous toucher un jour ou l'autre et pour lequel nous ne sommes pas toujours préparés. Petit bémol, il aurait été judicieux de parler un peu plus de la décision des parents et surtout comment en sont ils venus à accepter le don d'organe alors que le papa était manifestement contre. A voir par toutes les générations qui, je l'espère fera changer les idées préconçues.
    nadia22
    nadia22

    14 abonnés 86 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 novembre 2016
    Ce film très inégal et parfois très touchant perd un peu le spectateur dans des méandres vaseux. Précisément documenté, à voir pour s'éduquer sur le don d'organe et pour Anne Dorval, trop rare.
    Aaaarrrrrgh
    Aaaarrrrrgh

    22 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 novembre 2016
    Une fiction qui touche du bout des doigts une réalité, un quotidien à la fois pénible et rempli d'espoir. Réparer les vivants est beau, visuellement d'abord, par quelques recherches de mises en scènes inspirées, mais aussi et surtout dans son propos.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 7 novembre 2016
    Film bouleversant impossible de rester insensible. Difficile de se faire à l'idée de la mort surtout lorsque l'on est fauché à 17 ans. Cela confirme le fait de devoir s'arrêter sur les choses essentielles et vivre comme ressentir tout ce que la vie peut nous offrir. Ne pas vivre dans le regret et l'éternel projection. vivre l'instant présent est essentiel. C'est là que la vie prend tout son sens. Ce film nous renvoie à notre propre finitude et au fait que même dans la mort on peut transcender celle ci et continuer à vivre en faisant le plus beau cadeau qu'il soit le don de soi même. Le film est d'une grande humilité et humanité et sans tomber dans le patos on perçoit la douleur et le respect de celle ci a travers un être aimé et perdu à la fois.
    momo M.
    momo M.

    40 abonnés 282 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 novembre 2016
    On peut être un peu déçu lorsqu'on a lu le livre de Maylis de Kerangal, le film est pourtant assez fidèle.
    De bons acteurs que l'on n'a pas l'habitude de voir dans ce genre de rôles : Bouli Lanners et tahar Rahim en médecins, kool Shen en père de famille....On s'accroche à cette histoire de transplantation vu du côté donneur et côté receveur. Les services hospitaliers sont un peu idéalisés, pour qui travaille dans un hôpital certaines scènes sont irréelles. Les médecins ne font pas les toilettes mortuaires, c'est le boulot des aides soignantes ..
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 323 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 septembre 2017
    Ça pourra paraître à certains assez étrange de vouloir aborder la forme d’un film avant le fond, pourtant j’avoue que je ne vois pas trop comment je pourrais m’y prendre autrement pour vous parler de mon ressenti au sujet de ce « Réparer les vivants ». Ce n’est pas que je veuille aborder un film avant tout tel un esthète à la démarche élitiste. Non, c’est juste que je considère qu’au cinéma, on a déjà plus ou moins déjà tout raconté et que, finalement, la seule chose qui fasse encore la différence, c’est la manière de nous faire ressentir les choses. Que ce « Réparer les vivants » entend aborder le sujet de familles frappées par le drame et la fatalité, c’est louable, mais ce n’est pas nouveau (surtout dans le cinéma français). Qu’il veuille y insérer une question d’actualité, comme celle du don d’organe – pareil – on connait déjà la démarche. Et dire que, sur le fond, ce « Réparer les vivants » ne m’attirait pas du tout, cela ne veut pas dire que, pour autant, rien n’était susceptible de m’attirer chez lui. Mais si j'y suis allé quand même c'est parce que j’ai vu sa bande-annonce et que la forme et l'atmosphère que j'y ai entraperçu avaient l'air d'être assez séduisantes (Mmmh cette vague ! Qu’elle était jolie !). Le problème, c’est qu’en fin de compte, malgré de belles fulgurances, le film s’est quand même révélé bien fade, bien maladroit, et – c’est triste à dire – mais la plupart du temps il s’est révélé souvent bien vide. Pour ne rien vous cacher, moi j’ai surtout aimé ces moments où le film s’est risqué à nous balader dans le ressenti et les perceptions des personnages. Certaines scènes sont d’ailleurs particulièrement bien foutues à ce sujet. Je pense notamment à spoiler: la scène de surf au début (avec de jolis plans sous-marins notamment ; une très belle scène de fantasme d’ascenseur qui en fait ni trop ni trop peu, mais surtout une scène d’accident vraiment magnifique en terme de visuel et de sous-entendus…
    Manque de pot, ces moments d’exploration sont rares… Très rares… Trop rares… Trop de fois, le film s’abandonne au style paresseux du cinéma « qui doit faire vrai ». On a beau vouloir en faire un cinéma sans fard, pour moi ça a surtout donné un cinéma sans âme. La plupart du temps ce « Réparer les vivants » se limite donc à une simple narration illustrative. spoiler: Ah ça ! Dès que le pauvre Simon a eu un accident, on a le droit à toutes les étapes, sans créativité, intelligence, ou bien même pudeur. Ainsi le film va-t-il nous proposer dans l’ordre : la scène qui s’attarde sur la manière dont Marianne apprend l’hospitalisation de son fils ; la scène où on voit Marianne chercher son chemin dans l’hôpital ; la scène où on lui explique par le menu la situation de son fils ; la scène où Marianne voit son fils dans le coma ; la scène où elle évoque la situation aux parents des autres personnes prises dans l’accident ; la scène où l’ex-mari arrive ; la scène où ensemble ils RETOURNENT parler au médecin…
    C’est long ; ça devient vite du pathos pour du pathos ; et au final pour apporter quoi ? Bah oui, Marianne est dévastée d’apprendre que son fils a eu un accident. Même si nous montrer la chose dans le détail permettra peut-être à certains de se mettre en empathie avec les personnages, au final on apprend rien. Bah si, ils sont tristes. Ils sont dévastés. Ils pleurent. Ils crient. Ils sont déboussolés. OK, ça fait vrai. Maintenant je n’avais pas besoin que le film y passe toute sa première demi-heure. Que des gens soient dévastés par l’accident d’un de leur proche, je suis capable de me l’imaginer facilement. Et, au fond, ce n’est pas m’exposer aussi longuement la perdition de ces personnages là qui me les fera connaitre davantage et qui, du coup, générera davantage d’empathie. Faire le choix de la longueur et de la mise en scène plate, pour moi ça n’amène rien à part de l’ennui et surtout une certaine forme de gêne à voir le film se complaire à exposer ainsi des gens en souffrance. Le pire, c’est que le film ne tire même pas parti de ces choix-là. En fait, le problème, c’est que ces choix de mise en scène « épurée » ne sont là que pour combler un flagrant manque d’idées. Le déroulement de l’histoire suffit à le démontrer. Il faut attendre plus d’une heure pour que la situation énoncée dans le pitch et la bande-annonce soit enfin lancée ! Oui ! Plus d’une heure ! Et le pire c’est que – comme je vous l’ai déjà dit – cette heure n’est pas remplie de scènes indispensables ou d’idées folles. Non. C’est plat. Ça traite les personnages les uns après les autres sans parvenir à les faire vivre et évoluer sur le long terme. Des fois des personnages disparaissent même des écrans radar pendant un temps hallucinant (si vous vouliez voir Bouli lanners, profitez bien au début, parce qu’après ça relève presque du caméo) Bref – osons le dire – c’est mal fichu. C’est… C’est français quoi. Et c’est triste à dire quand il y a quelques idées noyées dans tout ce marasme là. Enfin bon… Malheureusement, il est vrai que dans ce pays, on peut faire des films avec une intrigue plombée de trous d’air ; on peut proposer des scènes cadrées n’importe comment (filmer un mec assis à un bureau en caméra au poing : quel talent !) ; ou bien encore avoir recours à une photo sans cohérence ni élégance. On peut parce qu’on s’en fout ici : ça passera toujours. Alors pourquoi se fouler à être rigoureux ? Katell Quillévéré avait deux ou trois idées formelles qui lui sont venues en tête, elle s’est dit que c’était largement suffisant pour faire un film en France ; que c’était déjà bien plus que la grande majorité de la production, et le pire, c’est que pour ce dernier point, elle n’avait pas totalement tort. Seulement voilà, au regard de ce que le cinéma mondial peut nous offrir, ce « Réparer les vivants » ce n’est clairement pas au niveau. Et c’est d’autant plus dommage quand on se dit qu’entre les mains de quelqu’un d’exigeant, ça aurait pu être un film bien plus sympa.
    Emma Schell
    Emma Schell

    9 abonnés 107 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 novembre 2016
    Réparer les vivants : c'est un film adapté du roman de Maylis de Kerangal

    " Le coeur de Simon migrait dans un autre endroit du pays, ses reins, son foie et ses poumons gagnaient d'autres provinces, ils filaient vers d'autres corps."

    Réparer les vivants : c'est de l'émotion sans tomber dans le pathos

    Réparer les vivants : c'est une pléiade d'acteurs au service d'un film, d'une cause humaniste, d'un don pour la vie

    Réparer les vivants : c'est un film froid, aux lumières blafardes, à la mise en scène simple - oscillant entre scènes de vie et documentaire -

    Réparer les vivants : c'est un film bouleversant, non pas par l'inacceptable - à savoir le décès d'un enfant - mais par toute la mécanique, toutes les petites mains ordinaires et bienveillantes indispensables au retour à la vie d'un malade.

    Croyez moi, ou pas, ce film remplira votre coeur d'Amour et de Compassion !
    axelle J.
    axelle J.

    116 abonnés 501 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 novembre 2016
    C'est rare de voir des films dont la mise en scène est une totale réussite.
    En effet, elle est très délicate, émouvante et sensible cette mise en scène.
    L'atmosphère est sobre, juste, ouatée.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 novembre 2016
    Un film somptueux, un sujet sensible traité avec intelligence, un casting parfait et une mise en scène exemplaire. Captivant et plein de vie, Réparer les vivants est un drame poignant, vibrant porté par ce feu sacré qu'est la vie.
    L'AlsacienParisien
    L'AlsacienParisien

    628 abonnés 1 403 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 novembre 2016
    Après le roman à succès et quelques adaptations théâtrales, "Réparer les vivants" a le droit à sa version cinématographique. Abordant un thème sensible avec un casting cinq étoiles, le film de Katell Quillévéré ("Suzanne", "Un poison violent") donne l'eau à la bouche dès la bande-annonce. Pour ma part, je suis resté déconcerté car la réalisatrice a choisi le parti prix d'un hyper-réalisme à la limite du documentaire. En effet, on suit l'itinéraire d'un cœur en pleine santé qui passe d'un corps jeune à un autre corps abîmé et fatigué. Les émotions sont fortes et les acteurs excellent dans un lâcher prise émotionnel sans jamais sombrer dans un pathos facile et gratuit. Le sujet abordé du don d'organes est tabou dans notre quotidien car on ne pense pas à poser cette question parmi notre entourage et "Réparer les vivants" vient la reposer sans nous étouffer. Il y a de l'air, des nombreux personnages aux tempéraments opposés qui empêchent le film de s'enfermer dans le mélo. Et malgré l'investissement impressionnant des acteurs, il manque ce petit quelque chose qui donne de l’intérêt à une intrigue car on devine dès les premières scènes la suite des événements. Il n'y a en effet aucune surprises ni retournements de situation. On suit le déroulement classique d'une procédure qui se fait dans la plus grande discrétion et dans le plus grand respect du défunt. Toujours à l'image d'un documentaire. D'ailleurs, le rapport à la parole est aussi très quotidien, voire banalisée. Il y a des fois où on ne comprend pas ce qui est dit et je trouve que le choix des acteurs répond très bien à ce rapport "de l'instant" avec la parole ; je pense notamment à Tahar Rahim ou au rappeur Kool Shen. Néanmoins, je me suis laissé captivé par l'interprétation de certains acteurs comme Anne Dorval qu'on retrouve ici dans un rôle diamétralement opposé à ses rôles de composition excentrique habituels. Elle joue la receveuse, une femme fatiguée et malade, prouvant ainsi sa capacité à se muer tel un caméléon. Emmanuelle Seigner est également très poignante, tout comme Alice Taglioni à défaut d'acteurs masculins plus réservés. "Réparer les vivants" est un film à double tranchant, fascinant par ses acteurs et parfois dérangeant par son sujet et son parti-prix d'hyper réalisme.
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