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Un visiteur
3,5
Publiée le 16 juin 2017
Le pari était osé. Katell Quillévéré l’a fait.
La réalisatrice de "Suzanne" met sa sensibilité et sa pudeur dans ce film tout en nuances. Bien que le roman soit une expérience littéraire prenante, Katell Quillévéré réussit à transposer cette œuvre à l’écriture sublime en un film tout en émotions et délicatesse. Elle pose un regard d’une grande humanité sur ces personnes dévouées dont le métier est de sauver des vies. Cependant, l’impression, à l’écran, d’être plus proche du message à faire passer que de l’expérience ensorcelante de l’écrit reste vaguement présente. Quand Maylis de Kerangal a su trouver le rythme et les mots justes, un rythme tout en battements et afflux sanguins, Katell Quillévéré a su quant à elle apporter la subtilité nécessaire à ce sujet sensible, mais porteur d’espoir, qu’est le don d’organes.
A l’écrit comme à l’écran, "Réparer les vivants" bouleverse toujours, à des degrés différents.
Plus de chroniques sur mon blog : Plumeetpellicule.wordpress
Film plein de charme et de qualités qui met en lumière toute la problématique des dons d'organes. Peut-être un peu trop didactique, il est néanmoins porté par de très bons acteurs qui lui donne de l'ampleur et de la réussite.
Katell Quillévéré aborde sans emphase et avec intelligence l’ambivalente question du don et de la réception d’organes. Réparer les vivants est une course de relais à laquelle se greffe un parcours clinique à la précision documentaire. Film cathartique et organique, le troisième long métrage de Katell Quillévéré se montre profondément humain sur fond de chronique hospitalière. Plus de détails sur notre blog ciné :
on est resté sur notre faim on pense que le sujet de fond aurait mérité un traitement plus approfondi Néanmoins très bien réalisé et quelle qualité d'image
Quelle déception ! Le film n'est pas du tout à la hauteur de la bande annonce. Les éléments se mettent en place difficilement. On ne ressent pas. Il n'y a pas de liant, pas d'émotions. Le rythme est lent alors que paradoxalement ces services et équipes sont plutôt dans une fièvre permanente pour le combat de la vie. Ce film est classant par l'absence de chaleur humaine et ne reflète pas du tout la réalité de tels services de Réanimation. Pedro Almodovar dans "tout sur ma mère" était bien plus percutant et convainquant sur le sujet.
Déçue du film qui reste creux sur le sujet. Je n'ai pas retrouvé ni la puissance et l'intensité qu'occasionne le don d'organes et toute la logistique qui en découle ni la qualité des échanges entre les parents et le soignant avant qu'ils ne prennent leur décision. Or toute la force du livre est là dedans.
J'aurais juste envie de me taire, de vous dire que nous avons vu le film de l'année et vous demander juste de nous faire confiance...... Mais l'envie impérieuse aussi de dire que, sur un sujet douloureux, Katell Quillivéré, par une mise en scène de la plus infinie pudeur, par des trouvailles formelles magnifiques, par un regard aigu, humaniste, chaleureux sur le moindre personnage de son scenario, par une direction d'acteurs telle que chacun semble y laisser sa vie emporte le spectateur dans un maelström de sentiments. Le titre était beau, l'affiche était belle. Le film est un pur CHEF D'OEUVRE.
Etant havrais, il m'est facile de voir à quel point le film se veut proche au maximum d'une réalité quasi documentaire. Le hall de l’hôpital, le sigle, la ville, les tenues... Hormis les éclairages très cinématographiques et quelques faux raccords très havrais (que le funiculaire cristallise) tout fonctionne. Une imagerie précise qui accompagne bien le propos lui aussi très bien renseigné. Cette volonté de réalisme se retrouve aussi dans les silences, les soupirs, le jeu parfait des acteurs. Mais ces silences vident le film de la puissance du roman. Une voix off aurait été inimaginable pour le thème, et tout bavardage artificiel, mais toute la première partie sur la décision même du don passe à la trappe par ces silences. Les parents donnent malgré tout l'air d'être en attente, avec une décision évidente qui ne peut qu'arriver. Le doute apparaît mal. Bien au delà du "livre est bien mieux" le film nous laisse trop dans une situation superficielle posant parfois même la question de l'utilité de certains passages si creux, là où le roman abordait chaque point de vue avec profondeur au point d'en sortir en ayant l’impression de mieux imaginer toute la difficulté. Finalement, la deuxième partie, sur l'acceptation d'un don reste pour l'occasion bien ficelée et garde tout son intérêt.Beaucoup de personnages sautent, c'est logique vu la durée du film, le plus regrettable restant l'introduction des parents, directement à l’hôpital, sans forcément voir, et tout particulièrement pour le père, leur vie quotidienne s'arrêter. Dans le cadre du père, c'était d'ailleurs important : interprété par Kool Shen, le chanteur par son visage et malgré ses efforts, avait surement bien besoin d'être introduit plus posément pour permettre de détacher le chanteur et l'accepter comme le père.
Le film est fidèle au livre dont il est issue d'avec le même titre. Un plus pour l'accent mis sur la personne qui reçoit le greffon mais aussi un film avec beaucoup moins de longueurs que dans le livre. Le thème de don d'organe est difficile à traiter et reste encore aujourd'hui un sujet tabou lorsqu'on s'y retrouve confronté. La douleur des parents est bien traduite et la corde émotionnelle vibre fortement. Un très beau film qui reprend également le travail des hospitaliers notamment dans la prise en charge intégrale du corps du donneur dans sa dignité, que ce soit de l'admission jusqu'à la restitution à la famille.
Un film très touchant, qui nous prend aux tripes... qui nous fais nous poser des questions quant à nos choix à la place des personnages... une certaine remise en question se met en route...
Ce film est magnifique pour ce qu'il représente. Il est doux tendre et très digne. Les gestes médicaux sont superbes et le moment ou l'infirmier lave le corps du jeune est très fort tout comme le moment où il tient sa promesse pour lui faire écouter le bruit de l'océan. C'est à la fois un très bel hommage à ces équipes formidables et un bel hommage aux morts. Bouleversant et pleines de larmes .... certains tracas de la vie semble dérisoires et ce film nous rappelle qu'il faut profiter de la vie et savoir aimer nos proches et leur dire pendant qu'il est tant. Je regrette certaines longueurs
À la fin de l'année 2016, Katell Quillévéré adapte le roman controversé de Marylis de Kerangal "Réparer les vivants". Quel est le propos de "Réparer les vivants" ? D'un côté, un jeune homme en état de mort cérébrale et de l'autre une femme en attente d'un organe. D'emblée le film part d'un postulat biaisé tant ce sujet a déjà été traité à maintes reprises ; que l'on repense seulement au très beau "21 Grammes" d'Iñarritu. L'ensemble n'innove pas donc, et ne laisse au fond de l'assiette que quelques miettes sans relief. L'œuvre propose même des séquences énigmatiques, destinées vraisemblablement à du seul remplissage. Un résultat télévisuel sans surprise.
POUR UNE VIE. La contribution de la mort dans la création du vivant. Une opération chirurgicale sous anesthésie, à coeur ouvert et sous tension. Prévenir pour réparer, un mort encore vivant. Ceci est mon corps....mais j'en fais quoi? Katell Quillévéré pour un film organique.
Que dire Sur ce film a côté de la plaque ... il nous montre un meurtre completement légalisé par le corps médical qui ont une fois de plus échanger leur blouse blanche pour celle de D...et légalisé par notre époque jusque dans le système de loi où il devient tout à fait normal de tuer qqn Pour faire vivre qqn d'autre... de la médecine de merde y'a pas d'autre mots et une idée des plus saugrenue possible. Au lieu d inventer un traitement pour soigner ils se sont dit : pk pas prendre l'organe de qqn d'autre ! Tant qu à faire ... Quelle époque ....quel delirium