Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
4,0
Publiée le 8 janvier 2017
Un bon moment passé. Paul Dano est excellent et Daniel Radcliffe a probalement réalisé une de ses meilleures prestations. Humour très comédie américaine qui vole pas très haut en tournant autour du "caca prout" mais abordé assez différemment.
Un ovni total ce film. Difficile de savoir si nous sommes dans un rêve, un moment fantastique, juste un gros délire. Ce qui est certain c'est qu'il faut le voir pour le croire et qu'il ne laissera personne insensible. Le duo d'acteurs est fantastique et l'histoire complètement barré. Intéressant.
Un film complètement perché mais inventif, de l'humour caustique voire scatophile par moments mais un film finalement plutôt mélancolique. Paul Dano est excellent, Daniel Radcliffe continue de faire des choix de carrière étonnants, mais un petit quelque chose a freiné un peu mon enthousiasme et m'a empêché de rentrer complètement dans le délire.
Une pépite d'originalité et d'inventivité. Super duo à l'affiche, très convaincant, j'applaudis leur audace et leur choix de rôle. La mise en scène est captivante et le scénario est atypique et troublant.
Une fable existentielle déjantée, aussi séduisante et poétique par sa mise en scène envoûtante, que déconcertante par son récit complètement barré et pas super captivant.
Une expérience visuelle authentique aux nombreuses séquences folles et poétiques. Les acteurs semblent s'amuser et l'histoire s'embarque dans des péripéties illogiques et fantasmées. La fin peut laisser amère quant à l'absence de clarté. Ce film-ovni, loin d'être un chef-d'oeuvre, apporte quelque chose d'original mais s'égare dans des longueurs inutiles et des idées un peu farfelues et très étranges.
"Swiss army man" est un ovni filmique frustrant. On bascule de fulgurances poétiques et visuelles totalement fascinantes à des moments d'humour 'prout' inappropriés qui finissent par en altérer la qualité globale, quel dommage.
"Swiss Army Man" me laisse particulièrement perplexe. Génie ou vaste fumisterie ? Je n'arrive pas à trancher. Arriver à se laisser emporter par ce conte (initiatique ?) est franchir le premier pas de la mansuétude et du plaisir coupable (les dialogues...). Mais tenter d'y trouver une forme de moralité sur la solitude et l'intolérance vous expose à franchir la ligne rouge du mauvais goût.
Swiss Army Man; c'est le soldat de l'armée suisse. Comme je l'ai été. Soit ce nom vient du couteau militaire suisse ou soit peut être que le réalisateur Daniel Scheinert, avec son nom, est d'origine suisse. Enfin, ce n'est pas important. Après c'est un grand film uniquement parce que c'est un film low cost et le réalisateur a réussi à réalisé de faire un grand film low cost. L'art de réussir de tourner un film low cost. Bon il y a d'immenses acteurs; Paul Dano, lui, ne coute pas forcément. Par contre Daniel Radcliffe a dû brader son salaire. Il y a aussi, Mary Elizabeth Winstead, la texane, habituée aux films spéciaux. Après il ne faut pas dire que c'est un chef d'oeuvre, c'est rempli de redondances et le film tourne en rond: un peu comme un film low cost.
Aucun homme n'est une île, complet en soi-même ; chaque être humain est une partie du continent, une partie du tout. Cette phrase de John Donne résume à elle seule la loufoquerie en surface de cette odysée poétique qui cache diablement bien son jeu.
Car en première lecture, Swiss Army Man ne nous compte que l'histoire d'un homme, seul sur une île après que le bateau dans lequel il se trouvait ait fait naufrage. Seul jusqu'à ce qu'un corps rejeté par la mer ne viennent lui sauver la vie, boué de sauvetage inerte et putrescente aux intestins ballonés, et par la mer balloté. Un signe ? Une chance à saisir. La mort a déjà un corps. Elle attendra donc encore un peu. Mets les gaz Potter et ramène moi au continent. Ce sera ta première utilité.
C'est ainsi que Daniel Radcliffe, surnommé Manny, devient la bouée de sauvetage d'Hank (hirsute et suicidaire Paul Dano). Et le vivant qui ne voulait plus l'être simule la vie du mort pour rester en vie. Une amitié fantasmée se crée. Convaincre un mort que la vie est belle ! Drôle de challenge.
Le ton est donné des les premières images où l'on rigole de tout ce désespoir. Puis les choses s'engage et on se demande ce que l'on est en train de voir. On croit comprendre mais on est à la merci des Daniels, sans le savoir. On en rigole car l'absurdité efface petit à petit le côté sordide. On ne voit que ce que les réalisateurs nous proposent, sans en connaître les causes. Le film est à la mesure de la solitude d'Hank et nous ne voyons le monde qu'à travers celle-ci, cette "surface" dont je parle au début de ma critique.
Et c'est en cela que toute la force du film réside. Car si l'aventure de nos deux compères est suffisamment originale et rythmée pour emporte l'adhésion, il faudra attendre son dénouement pour cette deuxième lecture surprenante qui nous attirera par le fond, vers les abysses de l'âme, là où la lumière n'arrive pas. Il fallait bien que tout ce côté malsain nous reviennent en pleine figure même si on ne s'y attendait pas.
Le film prend alors une toute autre dimension même si on savait déjà qu'une partie (celle en décomposition) se jouait dans la tête d'Hank. Et tout ne devient finalement qu'une question de point de vue, de perspective, de regard de l'autre, pour le meilleur mais bien sûr pour le pire.
Daniel Scheinert et Dan Kwan ont su rendre touchant ceux qui d'habitude nous inquiète et ils l'ont fait avec originalité dans ce Swiss Army Moovie farfelue à la conclusion lyrique.
"Aucun homme n'est une île, complet en soi-même ; chaque être humain est une partie du continent, une partie du tout", à ses risques et périls.
Comédie dramatique au postulat étonnant, Swiss Army Man est une excellente révélation pour le premier long-métrage réalisé par le duo formé entre Dan Kwan et Daniel Schenert. Cette histoire hautement improbable va nous raconter la rencontre entre un homme désespéré et un corps sans vie. Ce synopsis qui aux premiers abords semble minimaliste va pourtant évoluer d'une façon imprévisible pour nous servir pendant une heure et demi un long-métrage de qualité. C'est difficile de parler sans trop en dire car il vaut mieux découvrir par sois-même la richesse de cette aventure saugrenue. Dans tous les cas Hank va se servir de ce cadavre de façon surprenante ce qui va donner lieu à des scènes marquantes tant elles sont déjantées. Plus les minutes défilent et plus le film gagne en qualité notamment grâce à son côté onirique prenant une place de plus en plus importante ce qui est particulièrement appréciable. On ne s'ennuie à aucun moments tant ces deux personnages nous emmènes dans une direction inconnue. Au casting, Paul Dano signe une prestation correcte mais nos yeux sont rivés sur la performance incroyable de Daniel Radcliffe. Jouer un mort n'est pas chose aisée et pourtant il y arrive à la perfection. Son regard qui louche, son corps désarticulé et ses bruits intestinaux, provoquent des sourires, voir des fous rires tout du long. De plus, la relation particulière qu'entretiennent ces deux hommes est touchante malgré la situation ubuesque. Ils vont énormément nous faire rire mais également nous émouvoir. Il faut dire que c'est rempli de bonnes idées inattendues et que les dialogues sont pour la plupart du temps intéressants même si ça parle un peu trop de sexe et de gaz. Côté réalisation, cette dernière est sobre mais efficace, gagnant en habilité au fil du temps et la photographie est jolie notamment grâce aux environnements naturels et luxuriants de cet endroit perdu. Reste une b.o. singulière de grande qualité en total adéquation avec cet univers atypique, ainsi qu’une fin qu'on pouvait redouter tant les possibilités étaient nombreuses, mais qui s'avère satisfaisante. Pour conclure, Swiss Army Man est un ovni bienvenue sur terre, à voir absolument pour peu qu'on soit friand d’œuvres loufoques.
Un feel good movie parfait, inventif, totalement iconoclaste et qui ne laisse pas indifférent. Paul Dano et Daniel Radcliffe jouent très justes dans des rôles à contre emploi. Le film a un côté Wes Anderson dans sa totalité absurde. On en ressort avec des larmes de joie !
Ce film est un gros délire étrange et morbide. Soit vous entrer dans le jeu, ou pas. Je n'y suis pas arrivé car le film tout entier est absurde avec de nombreuses scènes dans l'excès de vulgarité. Et puis, beaucoup trop nombreux passages de dialogues trop longs et inutiles. Ennui total pour la part.
Partagé... C'est le sentiment qui m'habite après ce 1er visionnage (plein air et entre ami(e)s) Entre la bande annonce complètement WTF et les critiques, entre l'humour enfantin , le fantasme, et la poésie et le but même du film et son développement... J'ai aimé de le découvrir, mais la fin me laisse sur ma faim au point que je saurais dire si j'ai aimé ou...pas du tout Pour le casting je dis OK pour les scènes plutôt drôle je dis OK pour la 1ere d'une longue série des Saigneurs des Écrans je dis OK , pour me le revoir en VFi je dis ok
Hank, seul et échoué sur une plage déserte, décide d'en finir quand il aperçoit un corps sur la plage, il s'avère que c'est la cadavre d'un jeune homme. Celui-ci a des gaz, comme tout corps en décomposition, mais ces gaz sont tellement forts que le cadavre bouge. Hank comprend que le cadavre peut le propulser hors de cette plage pour rejoindre la civilisation. C'est le début d'une aventure entre Hank le rescapé et Manny le cadavre. C'est assez rare de trouver un scénario aussi improbable que celui de Swiss army man, titre que l'on pourrait traduire par l'homme couteau suisse. Ce film est un film transgenre : une bonne tranche de comédie, saupoudrée de fantastique, avec un ingrédient secret plus profond et que l'on a en bouche plus longtemps, le drame. Il s'attaque à des sujets profonds, comme le rapport aux autres, la dépression et la solitude. Malgré les pets qui embaument le film du début à la fin spoiler: et un léger sentiment de nécrophilie , Swiss army man est une poésie audacieuse. La musique, tout comme le film, est un peu dingue et atypique. Les décors font penser à l'imaginaire créatif de Michel Gondry. Bravo aux réalisateurs, qui sont aussi les scénaristes, qui ont pensé à la folle image de Paul Dano chevauchant Daniel Radcliffe comme un jet ski ! Petit bonus, mon interprétation du film : spoiler: pour moi, tout, ou presque, se passe dans la tête de Hank. Il est en dépression, il cherche de la compagnie et se l'invente en la personne de Manny. Pour preuve, c'est un peu improbable qu'il fasse tous ses décors et qui plus est proche de la maison de Sarah. Il cherche à se faire accepter comme ce qu'il est.