Avis : Swiss Army Man - Page 3

Magnifique,un vraie chef d'oeuvre donnant un nouveau regard sur la valeur de chaque vie.Une comédie marrante mais très intelligente tout de même.

Je me suis demandé tout le long du film mais que va t il réellement se passer ?? bien sur en visionnant la BA on sent déjà que se film ne sera définitivement dans aucune catégorie mais là on atteint la Série B.

Étrange et surprenant sont 2 adjectifs qui me viennent à l'esprit quand je pense à S.A.M. mais chef d'œuvre est celui qui lui va le mieux. Il peut sembler déroutant mais il est bien plus profond que son synopsis peut laisser paraître. J'étais assez curieux, je ne savais pas trop à quoi m'attendre et je me suis pris littéralement une claque cinématographique comme je m'en suis peu prise au cours de ma courte existence de fan de cinéma
Ce film est une ode à la vie, un défenseur du droit à la différence et à la tolérance bien plus fort et puissant que toutes ces grosses productions hollywoodiennes.
Un film simple et complexe (doux et brutal) qui mérite d'être là et d'être apprécié à sa juste valeur, celle d'un film qui bouge les codes et qui propose quelque chose de pleinement différent!

Un film à regarder avec beaucoup de recul pour les spectateurs qui ne connaissent pas les subtilités de l'humour absurde.
Au delà de la forme qualifiée de "loufoque" pour beaucoup d'entre nous, "Swiss Army Man" est une véritable prouesse cinématographique. /// D'abord pour son concept pouvant paraître injustement "banal" alors qu'il s'agit d'un défi très osé et intéressant mine de rien ! Jouer le rôle d'un cadavre et d'un "couteau suisse" pendant toute la durée du film demande une maîtrise du corps très poussée, et c'est ce que Daniel Radcliffe parvient à faire avec brio en nous révélant ce nouveau talent caché, insoupçonné depuis sa performance dans "Harry Potter". Sa gestuelle était tellement réussie que je parvenais à le voir comme un squelette plutôt qu'un "zombie" /// Ensuite le scénario, qui parvient à séduire le spectateur car le film est non seulement très drôle, mais aussi chargé d'émotions et deviner le fin mot de cette histoire est une question qui vient vite nous chatouiller l'esprit. Au final, un film paraissant "simpliste" au premier abord qui parvient à nous mettre en haleine, accompagné de soundtracks qui sont elles aussi originales, amusantes et mélodieuses. /// Les effets spéciaux et trucages sont aussi impressionnant que le reste, car ce film nous en met vraiment plein la vue, surtout devant les prétendus talents de "crafting" de Paul Dano (Hank) qui arrive à faire voyager notre imagination à travers ses nombreuses mises en scènes du "système D". /// Les plans pris dans un décors naturel sont très bien pris, et l'exploitation de la lumière rend la plupart des scènes "magiques" visuellement /// Mais le plus surprenant encore, c'est cette relation à caractère philosophique dans un duo hilarant où le survivant Hank déploie d’innombrables efforts pour aider son ami mort Manny (Daniel Radcliffe) à reprendre goût à la vie, plutôt que pour s'aider lui même en priorité pour trouver de la nourriture par exemple. Dans un sens, la survie de Hank dépendra de sa complicité avec Manny, et c'est ce paradoxe envers ce lien attachant qui est le plus intéressant car Hank reprendra lui aussi goût à la vie à travers Manny, un mort dont la sensibilité saura se faire néanmoins ressentir au fur et à mesure des événements et qui réussira à être perçu comme un véritable individu tout au long du film plutôt que d'une simple enveloppe dénuée d'âme ou qu'un outil. /// Ce film parvient tellement à nous faire entrer dans son jeu, qu'au final, le spectateur se retrouve détachée du "comportement commun" dont la perception est obstrué par le besoin de sens et le jugement superficiel dénoncé par ce film, car le mort paraîtra plus humain que le reste des vivants. Rien que pour cet ensemble, on peut dire que "Swiss Army Man" est un film unique en son genre, en plus de nous combler de bonne humeur, d'émois et de surprise. Merci aux créateurs de ce film qui m'a fait passer une très bonne soirée.

Ah moi j’aime ça ! J’aime ça quand on a des films qui savant poser très rapidement leur univers et leur intrigue ! Pour le coup, c’est vraiment le cas de ce « Swiss Army Man » qui, par sa seule scène d’introduction, parvient à capter l’attention de ses spectateurs grâce à un élément intrigant immédiatement amené ; élément intrigant qui sera le cœur de l’histoire, tout comme il sera aussi ce qui va permettre de poser et de comprendre l’état d’esprit dans lequel le film entend nous conduire. C’est rapide, dense, efficace… Bref c’est génial ! Et c’est d’autant plus génial que le film tient sur la distance. Habilement, Daniel Swan et Daniel Scheinert disséminent régulièrement des éléments nouveaux qui permettent à la fois de développer l’intrigue et sa compréhension, tout en sachant stimuler le caractère amusant et presque féérique du fameux Swiss Army Man… Et pour le coup, ce mariage qui est ici opéré entre féérie amusante d’un côté et exploration d’un personnage plongé dans une forme de tragédie de l’autre, je trouve que c’est ce qui fait tout le sel de ce film. C’est ce qui lui permet de devenir très touchant. Car au fond, le film se risque quand même à aborder un angle très risqué sur son personnage principal, mais il parvient à nous le faire passer en sachant jouer justement de cet effet de bascule entre la tragédie d’un côté et la féérie amusante de l’autre. A la fin, on se retrouve avec une fable très humaine, très subtile, voire même très culottée dans sa démarche… ( spoiler: Parvenir à nous faire prendre en compassion un détraqué qui a tout pour être flippant, c’est quand même osé
). Moi en tout cas j’adhère totalement. Ce film, je ne lui trouve aucune fausse note. Rien en trop. Efficace. Touchant. Bref, un film qu’il faut s’efforcer de voir… Après, ce n’est que mon point de vue. Donc si vous n’êtes pas d’accord et que vous voulez qu’on en discute, n’hésitez pas et venez me retrouver sur lhommegrenouille.over-blog.com. Parce que le débat, moi j’aime ça… ;-)

Un cadavre est loin d’être aussi inerte qu’on le pense. Ce dernier peut toujours émettre des flatulences lors de sa décomposition, proportionnelles aux microbes qui se nourrissent de l’intérieur. Daniel Kwan et Daniel Scheinert le savent, mais préfèrent retirer les mathématiques de l’équation afin de se pencher sur l’état de décomposition d’un autre corps, bien vivant et sur ses deux jambes. Proche de la structure du « Seul au monde » de Robert Zemeckis, le film ne se laissera pas comparer pour autant avec le ballon Wilson et son naufragé. L’invitation démarre avec les pensées torturées d’un Hank (Paul Dano), qui semble avoir capitulé avec la société. Il reste en marge de celle-ci et a échoué sur une île, où la mort serait sa seule issue et sa seule délivrance… Mais c’est faux, car cette œuvre nous invite à repenser la vie, à ne pas l’oublier et à revivre pleinement ces instants qui font de nous des êtres sensibles, qui rotent et qui pètent.

L’agonie n’était donc pas loin d’arracher le jeune Hank à la vie, en proie à son naufrage, distinctif d’un exil quasi-forcé, dès lors qu’il reconnaîtra un profond mal-être dans la civilisation. Il fallait évidemment une apparition douteuse pour que le cadavre des plus candide, qu’il nommera Manny (Daniel Radcliffe), lui fasse comprendre que la solitude peut encore le suivre après la mort. Le jeu du « Week-end chez Bernie » peut alors commencer, avec tout plein de trouvailles hilarantes, qui peuvent repousser les plus sceptiques dans un premier temps, avant que l’on prenne conscience des enjeux qui motivent la survie de Hank. Accompagné de son couteau-suisse humain, littéralement traduit du titre, ce dernier déploie tout le miroir de la société, grâce aux souvenirs d’une femme qu’il aime secrètement ou encore ceux de son enfance, lorsque ses parents devaient lui faire son éducation sentimentale.

Ce dépressif est donc à genou, face à ses propres démons et finit par se les approprier pour les injecter dans une complicité morbide avec Manny, qui l’aide dans toutes ses tâches, même d’un ordre thérapeutique. Le sourire de Radcliffe est aussi détonant que la performance de Dano, impérial dans la détresse qui anime son personnage, dont la sensibilité nous agrippe. De ce côté-là, le film s’aventure aisément dans les ruptures de ton, passant du rire aux larmes avec une simplicité déconcertante. Le buddy-movie n’est qu’une formalité pour en décrire l’apparence, tandis que le film nous incite à sonder ce qui effraie les hommes trentenaires de nos jours, mal en amour et en reconnaissance. On peut louper quelques subtilités dans cette étude, de même dans une fine comparaison entre Netflix et le cinéma, argument supplémentaire à la psychose du héros, mais rien n’est à amputer dans sa rêverie. La réalité viendra tout remettre en place dans un dénouement déchirant.

La magie prend également avec la bande originale de Andy Hull et Robert McDowell, un autre duo dont l’audace et la créativité génère de la chaleur, tout au long d’un périple fort en émotions. Et ceux qui auront reconnu le style déjanté du clip « Turn Down For What » verront à présent des cinéastes derrière une telle entreprise, faisant de « Swiss Army Man » autant un outil antidépresseur qu’un objet de réflexion. Sans cacher les gags les plus simples et les plus organiques, les Daniels offrent aux spectateurs, une chance de reconsidérer le cinéma comme un avale-tout de créativité. Ils n’épuisent pas une cartouche sans en justifier l’utilité, quand bien même il s’agirait d’une issue de secours arbitraire. Il s’agit d’une œuvre aussi jubilatoire que larmoyant et parfois les deux dans le même plan. C’est atrocement délicieux et absurde, mais c’est carrément le chemin que les réalisateurs ont emprunté pour ramener leurs personnages à la vie.

Daniel Radcliffe est passé du statut de héros dans Harry Potter à celui de cadavre qui pète, quelle déchéance !
Je plaisante bien sûr : si l'on met de côté quelques longueurs et un scénario finalement assez léger, ce film est plutôt agréable à voir et offre une certaine poésie avec sa musique, ses décors et quelques scènes à la fois inattendues et globalement amusantes en raison des propriétés étonnantes du cadavre.
Le titre, qu'on pourrait traduire en français comme "L'homme couteau suisse", s'explique par le fait que le mort est comme un couteau suisse pour le personnage principal en raison de sa grande utilité pour lui.
D'ailleurs, l'acteur qui l'incarne, malgré son physique disgracieux une fois qu'il s'est rasé spoiler: en se servant du cadavre
, joue comme il faut un personnage oscillant entre espoir et désespoir, à la fois cherchant des raisons de vivre et de faire revivre son compagnon. spoiler: Et, au final, un homme à moitié fou, comme on se doute au fur et à mesure que l'histoire avance.

“Swiss Army Man” est très particulier, il renverse de nombreux codes de ce que j’ai pu voir à présent, mais est-ce cela en fait un bon film ? Car oui, c’est audacieux de proposer un long-métrage avec deux acteurs uniquement et en plus connus et reconnus (Paul Dano et Daniel Radcliffe). C’est audacieux d’introduire l’œuvre par quelques pets déplacés qui rapportent à un humour franchement lourd et grivois alors que le contenu du film est éminemment plus profond. C’est audacieux, mais dispensable d’imaginer un anti-héros mi-décédé, mi-couteau-suisse avec un rôle aussi dérisoire, et c’est encore plus fou que Daniel Radcliffe ait accepté ce rôle. C’est appréciable de voir que l’image, la lumière, la photographie du film sont travaillées et au final l'ambiance se rapproche plus d’un drame sociologique et philosophique qu’une comédie lambda. Partant de tous ces constats, je reviens donc à ma question initiale, est-ce cela en fait un bon film ? Et bien non, on obtient quelque chose de moyen et confus, on ne sait sur quel pied danser. En conclusion, pour les curieux, jetez un œil, mais c’est pas le genre d'œuvre que je conseillerai ardemment à un ami ou à la famille tellement le message est plus simple à faire passer autrement. spoiler: Et puis entre nous, il valait mieux lui parler à cette jeune Sarah (Mary Winstead) dans le bus, plutôt que de s’inventer une vie.

Une petite folie purement cinématographique, trouvant parfaitement sa place en tant que film de festival pour commencer sa carrière, mais ne parvenant malheureusement pas à sortir suffisamment en salle et autres support pour acquérir la visibilité nécessaire pour réellement exister (ce pour quoi ce film en devient plus puissant au cœur d’une programmation de festival). Son côté plus que décalé à sans aucun doute freiner certains distributeurs mais pourtant cette œuvre est avant tout une œuvre d’images et d’inventivité de cinéma, jouant habilement sur les codes que sont les protagonistes (ici un cadavre tient tout de même l’un des 2 quasi uniques roles du film), l’univers, la direction visuelle et technique de certaines scènes et bien sûr la bande son totalement faites à la voix et les percussions, cet ensemble est plus proche de l’art que du divertissement et essentiellement réussi surtout par sa mise en scène. Non pas qu’il s’agissent d’un chef d’œuvre du 7e art, car justement quelques aspects de ce film tombent dans le côté comique plus dans cet esprit de divertir qui ont tendance à plomber de nombreuses scènes, et bien évidement les pets insistants qui rythment le mixage sonore sont vite insupportables, et en dehors de la scène d’introduction, ils n’apportent rien à l’ambiance si poétique qui tente de s’imposer, et bien que certaines métaphores tentent de percer à travers ces effets sonores d’assez mauvais goûts, cela ne change rien à l’affaire! L’autre faiblesse très présente, c’est évidemment son scénario, qui a juste de l’intérêt dans son synopsis et son présupposé de départ tellement déroutants, et en dehors des messages passés à travers les pérégrinations de ces héros inhabituels qui eux sont plutôt touchantes dans ce qu’elle racontent et illustrent, mais en dehors de cette vision très singulière de l’amitié, de l’amour, de l’apprentissage de l’amour et d’une pointe d’imagination de haut vol, le script est seulement là pour établir d’excellentes thématiques et une imagerie de très grande qualité. Ce qui est clairement l’une des meilleure partie du film, car la manière de recréé la vie sous forme de décors où chaque détail est pensé et montré parfaitement, plonge irrémédiablement dans ce sentiment de pur cinéma, où l’imaginaire prend tout sens et où l’ambiance prend réellement au tripes. Et il ne faut pas oublier que le duo de protagoniste ne semblent pourtant pas initialement destinés à créer plus d’émotion de d’absurdité, du moins tel qu’ils sont présentés, pourtant on assiste à un moment d’une poésie et d’un certain lyrisme, mis en exergue par la musique unique, mais ce qu’il faut surtout souligner, c’est que ces personnages improbables existent pleinement par leur interprète respectif. Si Paul DANO offre la un de ses rôles le plus marqué et déluré, ce qui lui va à merveille, apportant la dose poétique nécessaire par ce qui dégage, tout comme son personnage en met dans l’univers solitaire dans lequel il évolue, mais celui qui reste le plus incroyable ici, c’est bel et bien Daniel RADCLIFFE qui avait déjà prouvé sa volonté de sortir de l’image de gentil sorcier qu’il a incarné dans la saga « Harry Potter », chose qu’il avait réussi haut la main plusieurs fois, mais ce rôle est sans aucun doute le plus incroyable de sa filmographie. Tout commence évident par le postulat de départ puisque ce dernier incarne tout simplement un cadavre revenant à la vie, mais bien loin de la fausse interprétation que pourrait avancer le style de mort vivant pur et dur, ici le personnage reste fidèle à l’image qui s’en dégage, soit un corps simplement vivant au sens physique du terme, mais conservant tout son côté mort, donnant lieu à une interprétation et des dialogues impressionnants, car cet aspect réaliste malgré une atmosphère absurde jusqu’au bout des ongles renforce parfaitement l’ambiance onirique que ce film tend à installer, puis à cela s’ajoutent quelques effets visuels pour illustrer les particularités de ce cadavre, d’une qualité impressionnantes, ne tombant pas du tout dans le mauvais goût mais transpirant l’absurdité de partout, donc encore faut il être pris dans le style très loufoque proposé, mais le rendu à l’image lui est indéniable. Et le principe reste le même au regard de la conclusion proposé, tout aussi barrée mais pourtant pas dénué de sens pour un sou, illustrant par des images et situations très décalées des messages à la portée bien plus universelle qu’ils ne peuvent paraître aux premiers abords. Ainsi, si aux premiers abords, être œuvre n’est pas aisée à appréhender et ne fera jamais office de simple divertissement, la qualité de jeu des 2 acteurs, le postulat délirant, l’univers haut en couleur et très visuel, des situations grandiloquentes et une musique tout aussi possédée, le résultat final, dans son ensemble reste évidement le sentiment d’avoir passer un moment de cinéma hors du temps, et bien que le mauvais goût parsèment un bon nombre de scènes du film, parasitant peut être même un peu l’aspect onirique de ce qui est présenté, il ne reste en mémoire finalement que de belles images, une philosophie et du sentimentalisme intégré de manière subtile, le tout avec un ton complètement décalé, et cela reste appréciable quand le cinéma indépendant ne se veut pas prétentieux mais audacieux, seul quelqu’uns y parviennent, mais la chose la plus évidente malgré cela, c’est qu’on se souviendra surtout de l’acteur et de la performance transcendée de D. RADCLIFFE plus que de sa paire de réalisateur qui faisaient ici leur première tentative au cinéma (après l’univers du clip musical)

La scène d'introduction (avec un prototype d'homme-bateau) annoncera de suite la couleur quant au délire qui nous attend ! Daniel Radcliff est un ange gardien d'un nouveau genre, un couteau suisse humain qui servira de moyen de transport, fontaine à eau, boussole, rasoir, massue, allume-feu, fusil, lance-grappin, hache etc... de quoi tenter le trip haut-perché. Et pourtant, ce qui s'annoncera comme hallucinant et ridicule à première vue, s'avèrera finalement être une expérience unique aussi bien surréaliste que poétique. Les Daniels (Daniel Kwan & Daniel Scheinert), qui livreront une belle mise en scène sublimée par des propositions artistiques intéressantes, nous présentent un conte original et morbide sur la solitude. Un trip audacieux qui ne ressemblera à rien d'autre ! Décidément, le cinéma de chez Netflix n'a peur de rien, et nous réserve bien des surprises.

Ce film étrange et bizarre reste néanmoins drôle. La performance de Daniel Radcliffe est saisissante ! L'action peine cependant à arriver .

J'aurais vraiment voulu adhérer à cette curiosité absurde qu'est Swiss Army Land, pour une fois que des réalisateurs osent faire un film original et inventif. Malheureusement je n'ai pas été réactif à son humour (ce n'est cependant pas le but premier du film donc cela n'est pas rédhibitoire) et été que peu touché par ces conversations avec un cadavre afin de lui (se) redonner goût à la vie. Cette idée, originale et poétique, manque ici un peu de profondeur (il aurait fallu élever le débat au dessus du niveau de la ceinture) et surtout de clarté vu que la fin nous laisse plus perplexe qu'autre chose. Ainsi, j'ai eu le sentiment de ne pas comprendre tout le sens et la morale des discussions entre Paul Dano (excellent) le mal-dans-sa-peau et Daniel Radcliff le mort (beaucoup plus mitigé sur sa prestation), ce qui me laisse sur ma faim. Il faut cependant ne pas hésiter à le voir, parce qu'il fait partie des films inclassifiables qui peuvent se transformer en chef d’œuvre pour certains.

Vraiment une perte de temps ..
L'homme qui découvre passer à côté de sa vie au travers de sa propre mort ... pourquoi pas ... mais la manière dont il réalise ca est grotesque et n'apporte rien d'autre que du ridicule .... tres deçu

C’est incroyable ce qu’arrivent à faire les Daniels car ils partent d’un scénario débile (attention ce n’est absolument pas péjoratif ou réducteur) et ils arrivent à nous faire croire que c’est un film sérieux car les situations dans lesquelles sont les personnages sont dangereuses, comme par exemple être en face d’un ours. La mise en scène des Daniels est géniale et la BO participe à rendre le film 1er degré et ça le rend encore plus drôle. La photographie et les décors sont géniaux, tout comme le maquillage de Daniel Radcliffe qui est super réaliste.

Paul Dano est un acteur absolument incroyable et il le prouve encore une fois dans un de ses meilleurs rôles, Daniel Radcliffe qui joue dans un bon film, ça doit lui faire bizarre d’autant plus qu’il joue très bien lui aussi, la c’est à moi que ça fait bizarre parce que c’est pour moi un extrêmement mauvais acteur. La fin est tellement belle et émotive même si je n’ai pas tout compris, c’est beau.

Un film déjanté réussi comme je les aime : qui semble tout droit sorti d'un esprit malade et ne ressemble à aucun autre . Son côté subjectif lui permet néanmoins de rester cohérent pendant qu'il fait rire avec ses absurdités qui parsèment ce voyage ou idées et thèmes s'entremêlent.