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Felipe Dla Serna
20 abonnés
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3,0
Publiée le 7 janvier 2016
Comédie social aimable qui, à part réveiller des consciences peut servir à attendrir et distraire. Pour ça autant que pour son exécution le film est réussit. Justement sa faille est l'excès des bons sentiments et le manichéisme des personnages, mais tout est pardonnable dans la mesure où le film atteint le but recherché. Il montre, très gentiment, la dérive qui peut nous déparer la vie à n'importe qui d'entre nous pour un simple accident de la vie.
De sa vie de SDF à Glasgow jusqu'au refuge londonien où il passe les fêtes de Noël, Hector trace le portrait d'un homme en bout de course dont on va peu à peu découvrir ce qui l'a amené, depuis 15 ans, à cette condition. Jake Gavin, débutant derrière la caméra, a choisi une histoire simple, âpre mais chaleureuse, dans un ton plus fataliste que pessimiste. Le parallèle avec le cinéma de Ken Loach est un peu trop facile à faire, Hector s'en démarque par une mise en scène fluide et une pudeur qui évite tout misérabilisme ou épanchement lacrymal. Il y a pourtant beaucoup de bouffées d'émotion dans ce film taillé pour le talent d'un Peter Mullan en homme brisé et désabusé mais qui a encore l'énergie, pour combien de temps ?, de ne pas s'écrouler. Il est digne et humble à l'image de ce "feel sad movie" à l'accent rauque d'Ecosse.
jake gavin nous plonge dans le milieu des sdf et suit le périple du personnage incarné (brillamment) par peter mullan qui va de glascow à londres retrouver au moment de noël la chaleur d'un foyer d'accueil ou il a ses habitudes.ce milieu est dur mais ne manque pas de chaleur,d'humanité,on y rencontre des gens attachants aussi bien parmi les sdf que parmi les membres du foyer d'accueil. jules gavin signe un beau film,humain sans être larmoyant.
Photographe réputé, surtout pour ses portraits, Jake Gavin a fait ses premiers pas au cinéma comme acteur, interprétant à chaque fois un second rôle dans deux films qui n’ont pas laissé une trace indélébile dans la mémoire des cinéphiles. Sur l’un d’eux, "Lotus Eaters", il était également cameraman. Et voici que, sans passer par la case court-métrage, il nous présente "Hector", un long-métrage de très grande qualité dont il a écrit le scénario et qui, d’emblée, le place dans le petit peloton des jeunes réalisateurs et réalisatrices de talent qui s’efforcent, avec succès, de maintenir à flot la tradition britannique du cinéma social. En effet, grâce à un scénario solide, grâce une réalisation sachant générer l’émotion sans verser dans le pathos et grâce à la prestation pleine de vérité et de sensibilité de Peter Mullan, Jake Gavin a pleinement réussi son premier film en tant que réalisateur.