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chrischambers86
13 965 abonnés
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3,5
Publiée le 6 octobre 2018
C'est une histoire pleine de nuances, de dèlicatesse et de rèflexion que nous avons là! Avec des scènes dans lesquelles Arnold Schwarzenegger et Scoot McNairy peuvent exceller! Peu importe qui vous êtes en terme de notoriètè! L'important c'est d'être juste, d'être à même, d'exprimer une vèritè! Si le jeu est faux, le public s'en rend compte de suite! Ce n'est pas le cas dans ce "Aftermath" qui bènèficie d'une belle lumière avec un rendu toujours naturel sans que l'on sente le moindre èclairage dans les sèquences sombres! Non seulement les personnages sonnent vrais mais en plus ils ont de l'authenticitè! Schwarzy s'est totalement impliquè en père de famille brisè! On le sait, Arnold est associè à un genre de cinèma! il ètait èvident qu'on l'attendait au tournant mais que le rôle de Roman Melnyk devait lui revenir! Le rôle ètait fait pour lui! Quand on le regarde par moment, la frontière devient floue avec Melnik! Rèaliser cette prouesse exige beaucoup de talent, quel que soit l'acteur! Certes, ce drame psychologique n'est pas très bavard mais il regorge d'èmotions avec un Schwarzy sobre et bouleversant! Une rèussite...
Le drame de départ en l'occurrence, l'accident d'avion s'inspire de la catastrophe aérienne d'Überlingen qui a vu deux avions entrer en collision en plein vol. Je pensais que seul cet élément était vrai et qu'ensuite, Javier Gullón avait écrit une histoire autour des conséquences de ce drame, mais tout ce qui se passe a vraiment eu lieu, à quelques détails près bien sûr, ce qui rend l'histoire encore plus tragique qu'elle ne l'était déjà. Le synopsis en fait un peu trop sur le côté vengeance (tente de se venger, par tous les moyens...), ce film est avant tout un drame qui montre l'envers du décor de cette catastrophe qui a vu des centaines de vies brisées dont celles de Roman, endeuillé par la perte de sa femme et sa fille, et de Jake, le contrôleur qui a été pointé du doigt. Il y a deux parties : la première qui montre la descente aux enfers de ces deux hommes puis après un saut dans le temps, qui nous sauve d'une certaine redondance et d'un truc trop morose, une seconde qui monte en puissance jusqu'à un excellent final. C'est un très bon film à la fois tragique, sobre et émouvant qui est porté par un étonnant Schwarzy qui s'en sort vraiment bien.
La présence d'Arnold Schwarzenegger est la raison essentielle pour laquelle j'ai regardé Aftermath, film pas mauvais mais que j'aurais sans doute moins apprécié sans lui. L'intérêt de ce film réside surtout dans le fait qu'il est capable de jouer un rôle dramatique, certes ce n'est pas la révélation d'un grand comédien caché mais Schwarzenegger s'en sort parfaitement et il est crédible. Après le film en soit ressemble plutôt à un téléfilm qu'à un film de cinéma, il manque quelque chose dans la mise en scène pour que le côté drame de l'histoire (crash aérien) nous touche réellement par contre c'est assez sombre, il ne faudra attendre nulle gaité voire espoir dans ce film. A découvrir sans être indispensable.
Voilà encore une sortie directe en DVD/VOD qui aurait mérité une sortie en salles. Sans doute la conséquence du bide outre-atlantique. Car Elliott Lester (Blitz) s’en sort plutôt bien. Sa mise en scène est sans éclat particulier mais l'ensemble est très solide. Techniquement, c’est aussi très honnête. Certes, le rythme est lent mais le film prend du coup bien le temps d'installer les personnages et de nous faire comprendre leurs ressentis. C’est émouvant et prenant sans pour autant être pathos. L’interprétation est aussi pour beaucoup dans la réussite de l’ensemble. Sauf erreur de ma part, il s’agit là du tout premier rôle dramatique d’Arnold Schwarzenegger. Il est non seulement très convaincant mais aussi bien bouleversant. Très belle performance aussi du toujours excellent Scoot McNairy. Ce film (après-)catastrophe hors des entiers battus, inspiré de faits réels, bien fait et touchant, est donc une belle surprise et aurait mérité une sortie sur grand écran
4 713 abonnés
18 103 critiques
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1,0
Publiée le 26 juillet 2021
Deux avions entrent en collision en plein vol. Les gens au sol souffrent. Le marmonnement résiduel, le gémissement la soi-disant musique est oppressante et forte le dialogue est clairsemé sans information sans conséquence pour l'histoire. D'après le déroulement des événements dans la tour de contrôle il semble que le crash ait été causé par le pilote d'un des avions qui est descendu sans autorisation dans la trajectoire de vol d'un autre. Le contrôleur qui s'occupait de deux bureaux à la fois n'était pas conscient de la catastrophe qui se préparait. On nous a fait croire que le contrôleur était responsable et c'est peu réaliste. Notre héros Schwarzenegger refuse l'indemnisation dérisoire offerte par la compagnie aérienne pour la perte de sa famille. Les dirigeants de la compagnie aérienne se lavent les mains l'avocat étant une monstrueuse fouine. Enfin si nous arrivons a comprendre ce qui se passe dans cette histoire car n'oublions pas c'est un film de Darren Aronofsky ou il n'y a rien a comprendre...
Un très beau drame sur le deuil, la culpabilité, la vengeance, la descente en enfer et les dommages collatéraux. Traité de façon juste avec beaucoup de silence, de non-dits et excellent bien campé par l'ensemble des acteurs. Un film posé, qui prend son temps et dissèque l'enfermement face au drame. Sur le sujet, l'objectif est atteint. Reste quelques ficelles assez grossières et maladroites qui pénalisent à quelques moments l'ensemble. Au final, un drame dense jusqu'à la fin, touchant. 4/5 !!!
Vaguement inspiré d'une histoire vraie, "Aftermath" évoque un crash aérien dont on verra les conséquences à travers deux vies brisées : un père qui a perdu sa famille (touchant Arnold Schwarzenegger), et un contrôleur aérien rongé par la culpabilité (convaincant Scoot McNairy). Le scénario s'intéresse ainsi avec délicatesse au deuil, et à la manière dont l'esprit peut tenter d'en sortir. Le film souffre de quelques longueurs, néanmoins il évite le pathos gratuit, et traite son sujet avec justesse. On remarque que Schwarzenegger joue à nouveau la carte du drame, et offre un produit nettement plus subtil que le catastrophique "Collateral Damage", qui traitait à la sauce action un sujet similaire.
Un Schwarzy qui poursuit dans un registre plus "sentimental" et ça fonctionne. Après Maggie où quelques écueils de jeu pointaient le bout de leur nez, ici, en père vengeur à la recherche d'excuses, d'humanité et de sincérité, le déroulement se fait dans un relatif classicisme jusqu'au moment où spoiler: Arnold poignarde le contrôleur aérien, on ne s'y attend pas du tout et on comprend la tension et la détresse de l'homme qui a perdu femme et enfant dans cet accident. Très agréable.
Encore un film qui tire son scénario d'un fait divers, ici une catastrophe aérienne ayant quand même fait plus de 200 morts. Le problème de ce genre d'histoire, c'est qu'il n'y a pas toujours matière à en tirer un film et il faut donc broder autour pour en faire une oeuvre un tant soit peu intéressante. Ce n'est pas le cas de cet "Aftermath" ne convainc pas avec la molesse et le manque de consistance de son intrigue. Un bon cinéaste aurait peut-être pu éviter le naufrage mais Elliott Lester n'est clairement pas à la hauteur. Il en résulte un long métrage peu intéressant et peu passionnant dont Schwarzy constitue la principale attraction. Je ne le conseille pas.
"Aftermath" s'inspire d'une histoire vraie étonnante, celle de l'accident aérien d'Überlingen survenu en 2002 ! Il ne s'agit pas ici de retranscrire exactement les faits réels de cette collision en plein vol et de ses conséquences, le film ne joue pas la carte du biopic, et prendra donc de nombreuses libertés (et quelques facilités par la même occasion), mais conserve le gros de l'histoire pour en faire un drame autour de ce père de famille chamboulé par la mort de sa femme et de sa fille enceinte (on vous a dit que Schwarzy était prêt à tout pour repousser l'échéance du statut de grand-père). Après sa prestation très remarqué dans "Maggie", Arnold Schwarzenegger réitère l'expérience du rôle dramatique et en ressortira une fois de plus parfaitement crédible (bien que la réalisation d'"Aftermath" peinera à mettre en valeur sa prestation). Le problème majeur du film restera sa mise en scène, bien trop plate, n'arrivant pas à offrir l'intensité nécessaire et adéquate à ce sujet pourtant fort ; ce qui est d'autant plus dommageable lors d'un face à face de personnages esquintés psychologiquement. L'histoire est intéressante, le film en lui-même l'est moins, à l'image de son soit-disant rebondissement final (scène du cimetière) raté, ne procurant aucun effet car grillé à des kilomètres.
Ni bon ni mauvais, Aftermath, est un drame lent qui manque de saveurs. Les acteurs sont plutôt bons mais ne suffisent pas à sauver la mollesse de l'ensemble.
Cette seconde tentative dans le registre dramatique n’est toujours pas une réussite pour Arnold Schwarzenegger qui n’arrivera définitivement pas à nous émouvoir malgré un rôle chargé en pathos et frôle même parfois le ridicule. C’est peut être bien pour cela que Aftermath n’a pas eu le droit à une sortie en salles car les fans de l’acteur risque fort d’être à nouveau déçu par ce nouveau long métrage. Heureusement la réalisation très esthétique de Elliot Lester et la prestation touchante de Scoot McNairy et Maggie Grace sauveront le film du ratage complet.
Plutôt impatient de découvrir Arnie dans un rôle à contre-emploi, mon emballement fut rapidement mis à rude épreuve, au bout d'un quart d'heure au bas mot ... En effet, si Schwarzy assure plutôt pas mal dans le registre dramatique, le rythme est d'une lenteur infernale et on n'avance pas d'un iota jusqu'au final ! Le sujet est pourtant intéressant, nombre de thèmes sont abordés mais on s'ennuie tellement que l'on a simplement hâte d'arriver au dénouement, et d'autant plus que le métrage n'évite pas les poncifs du genre et les incohérences sont légions, notamment dans le comportement de certains personnages. Un tout petit film au final, très lourd à suivre et dont l'unique plus-value (Schwarzy) ne suffit clairement pas à nous emballer.
Notre vieillissant (et ça lui va bien) Schwarzy est vraiment super à l'aise dans ce registre dramatique, aucun doute, mais le problème principal de ce film est sa trop longue contemplation et son manque de tension. On regarde plus d'une heure durant ce père de famille accablé par la disparition brutale de sa femme et de sa fille - et au même moment le mal qui ronge de l'intérieur le contrôleur aérien. En revanche, la toute dernière partie nous réveille brutalement de notre torpeur avec une séquence totalement inattendue et même choquante, suivie d'une fin très bien construite. Pas un mauvais film, que nenni, il manque juste de petits sursauts afin de mieux le découper en 3-4 parties.
1h30 de vide, ou les plans à rallonges et le peu de dialogue viennent remettre une surcouche à l'ennuie déjà présent. Shwarzy ne fait passé aucune émotion et le film est totalement vide. On s'ennuie tant les seuls moments doté d'intérêt sont prévisibles. Aftermath est déjà oublié.