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FaRem
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3,5
Publiée le 8 avril 2017
Le drame de départ en l'occurrence, l'accident d'avion s'inspire de la catastrophe aérienne d'Überlingen qui a vu deux avions entrer en collision en plein vol. Je pensais que seul cet élément était vrai et qu'ensuite, Javier Gullón avait écrit une histoire autour des conséquences de ce drame, mais tout ce qui se passe a vraiment eu lieu, à quelques détails près bien sûr, ce qui rend l'histoire encore plus tragique qu'elle ne l'était déjà. Le synopsis en fait un peu trop sur le côté vengeance (tente de se venger, par tous les moyens...), ce film est avant tout un drame qui montre l'envers du décor de cette catastrophe qui a vu des centaines de vies brisées dont celles de Roman, endeuillé par la perte de sa femme et sa fille, et de Jake, le contrôleur qui a été pointé du doigt. Il y a deux parties : la première qui montre la descente aux enfers de ces deux hommes puis après un saut dans le temps, qui nous sauve d'une certaine redondance et d'un truc trop morose, une seconde qui monte en puissance jusqu'à un excellent final. C'est un très bon film à la fois tragique, sobre et émouvant qui est porté par un étonnant Schwarzy qui s'en sort vraiment bien.
Aftermath est un film de Elliott Lester (réalisateur notamment du déjanté 'Blitz' et du machiavélique 'Frank & Lola'), inspiré de l'accident aérien d'Überlingen. Arnold Schwarzenegger est à contre-emploi dans le rôle de Roman, un contremaître de chantier spoiler: qui apprend que sa femme et sa fille enceinte font partie des victimes du crash . Scoot McNairy joue magistralement le rôle du contrôleur aérien partiellement responsable du crash. Le tout donne un film d'une lenteur suffocante, mais dont l'intelligence de la structure et du déroulement permet vraiment une parfaite empathie pour les deux protagonistes de ce drame. Le film est également assez moralisateur, avec une vision des choses plutôt pertinente, du moins intéressante.
Un contre emploi inattendu pour Arnold dans un drame du souvenir et de la douleur de la perte. Rien n'est superflu, on ne tombe jamais dans le mélo gratuit mais il s'agit surtout d'une réflexion sur l'absence et la perte d'êtres chers. Entre la responsabilité de l'un et la souffrance de l'autre, y a -t-il une issue ? A voir
Le style du film est lent oui, mais c'est le style du film, si l'on accroche à l'atmosphère bouleversante de la situation que l'on nous propose, on peut tout de même y trouver de nombreuses qualités. On a le droit ici à un film basé sur l'aspect psychologique que chacun doit subir et les dommages collatéraux de ce genre de situation. La simplicité des personnages, le message et l'ambiance sonore que transporte ce film, la réalisation est pas mal tout de même. Je m'attendais à pire, et n'en espérant rien j'ai trouvé le message et l'histoire touchants grâce aux acteurs et la BO.
Cette seconde tentative dans le registre dramatique n’est toujours pas une réussite pour Arnold Schwarzenegger qui n’arrivera définitivement pas à nous émouvoir malgré un rôle chargé en pathos et frôle même parfois le ridicule. C’est peut être bien pour cela que Aftermath n’a pas eu le droit à une sortie en salles car les fans de l’acteur risque fort d’être à nouveau déçu par ce nouveau long métrage. Heureusement la réalisation très esthétique de Elliot Lester et la prestation touchante de Scoot McNairy et Maggie Grace sauveront le film du ratage complet.
1h30 de vide, ou les plans à rallonges et le peu de dialogue viennent remettre une surcouche à l'ennuie déjà présent. Shwarzy ne fait passé aucune émotion et le film est totalement vide. On s'ennuie tant les seuls moments doté d'intérêt sont prévisibles. Aftermath est déjà oublié.
La présence d'Arnold Schwarzenegger est la raison essentielle pour laquelle j'ai regardé Aftermath, film pas mauvais mais que j'aurais sans doute moins apprécié sans lui. L'intérêt de ce film réside surtout dans le fait qu'il est capable de jouer un rôle dramatique, certes ce n'est pas la révélation d'un grand comédien caché mais Schwarzenegger s'en sort parfaitement et il est crédible. Après le film en soit ressemble plutôt à un téléfilm qu'à un film de cinéma, il manque quelque chose dans la mise en scène pour que le côté drame de l'histoire (crash aérien) nous touche réellement par contre c'est assez sombre, il ne faudra attendre nulle gaité voire espoir dans ce film. A découvrir sans être indispensable.
comme tout film tiré d'une histoire vrai, a rare execption pres, il se passe rien.... 1h33 a perdre... on tire trop sur la corde de la douleur de la perte, on oublie d'accrocher le spectateur. On arrive meme pas a avoir de l'empathie pour les personnages.......
Un Schwarzy qui poursuit dans un registre plus "sentimental" et ça fonctionne. Après Maggie où quelques écueils de jeu pointaient le bout de leur nez, ici, en père vengeur à la recherche d'excuses, d'humanité et de sincérité, le déroulement se fait dans un relatif classicisme jusqu'au moment où spoiler: Arnold poignarde le contrôleur aérien, on ne s'y attend pas du tout et on comprend la tension et la détresse de l'homme qui a perdu femme et enfant dans cet accident. Très agréable.
J'ai beaucoup aimé le parallèle entre le vécu des 2 protagonistes. C'est un peu lent, soit, mais une telle situation n'est pas faite de rebondissements explosifs. A.Schwarzenegger est bien dans ce registre tragique.
Les films de Elliott Lester ne semblent jamais bien solides. Certes, ils s’entourent toujours de très bons comédiens, mais ses scénarios ne cassent jamais trois pattes à un canard. Il faut commencer par dire que cet « Aftermath », ne bénéficie pas d’une équipe de distribution française, bien vaillante. S’ils s’en étaient donné la peine, ils auraient pu aboutir sans efforts à « Contrecoup » ou encore « répercussions ». Ensuite, on ne peut que reconnaître, que là encore, l’équipe d’acteurs n’est pas à blâmer. Schwartzy, avec le temps, ne cesse de s’améliorer, Scoot McNairy est épatant, et les autres rôles secondaires, tout autant. Par contre, le scénario et son exploitation entrent dans la catégorie des « nuls et non avenus ». Lester part de faits réels, qu’il raconte en détail, mais il n’apporte aucun éclairage, au contraire, il embrouille les explications qu’il semble donner. Qui est le vrai responsable de la tragédie ? Déjà, les causes sont montrées de manière confuse. Erreur humaine ou complot ? On se focalise sur l’évolution d’une des victimes de manière tout aussi ambivalente. Au moment où l’on sent le contrecoup semble se stabiliser, on se rend compte brutalement qu’il n’en est rien. Le cas de l’enquêtrice n’est pas plus clair. Elle semble avoir découvert la vérité, les causes et l’identité des vrais responsables. Elle dirige la victime vers le bourreau. Or on s’est évertué durant tout le film à nous montrer ce soit-disant bourreau comme une victime. On ne comprend plus rien. Quant à la vengeance finale, pourquoi ne s’accomplit-elle pas de manière complète ? L’explication lancée en un bribe de phrase, ne tient pas la route. Si on a plus de questions que de réponse à apporter à une tragédie, on continue ses recherches, et on fiche la paix à son prochain.
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3,5
Publiée le 6 octobre 2018
C'est une histoire pleine de nuances, de dèlicatesse et de rèflexion que nous avons là! Avec des scènes dans lesquelles Arnold Schwarzenegger et Scoot McNairy peuvent exceller! Peu importe qui vous êtes en terme de notoriètè! L'important c'est d'être juste, d'être à même, d'exprimer une vèritè! Si le jeu est faux, le public s'en rend compte de suite! Ce n'est pas le cas dans ce "Aftermath" qui bènèficie d'une belle lumière avec un rendu toujours naturel sans que l'on sente le moindre èclairage dans les sèquences sombres! Non seulement les personnages sonnent vrais mais en plus ils ont de l'authenticitè! Schwarzy s'est totalement impliquè en père de famille brisè! On le sait, Arnold est associè à un genre de cinèma! il ètait èvident qu'on l'attendait au tournant mais que le rôle de Roman Melnyk devait lui revenir! Le rôle ètait fait pour lui! Quand on le regarde par moment, la frontière devient floue avec Melnik! Rèaliser cette prouesse exige beaucoup de talent, quel que soit l'acteur! Certes, ce drame psychologique n'est pas très bavard mais il regorge d'èmotions avec un Schwarzy sobre et bouleversant! Une rèussite...
Vaguement inspiré d'une histoire vraie, "Aftermath" évoque un crash aérien dont on verra les conséquences à travers deux vies brisées : un père qui a perdu sa famille (touchant Arnold Schwarzenegger), et un contrôleur aérien rongé par la culpabilité (convaincant Scoot McNairy). Le scénario s'intéresse ainsi avec délicatesse au deuil, et à la manière dont l'esprit peut tenter d'en sortir. Le film souffre de quelques longueurs, néanmoins il évite le pathos gratuit, et traite son sujet avec justesse. On remarque que Schwarzenegger joue à nouveau la carte du drame, et offre un produit nettement plus subtil que le catastrophique "Collateral Damage", qui traitait à la sauce action un sujet similaire.
Ni bon ni mauvais, Aftermath, est un drame lent qui manque de saveurs. Les acteurs sont plutôt bons mais ne suffisent pas à sauver la mollesse de l'ensemble.