Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
BeatJunky
154 abonnés
1 930 critiques
Suivre son activité
2,5
Publiée le 2 octobre 2016
Mouais, un peu déçu, j'ai eu l'impression de regarder un épisode d'une famille formidable, un peu dans le même registre qu' "avis de mistral" avec Jean Reno que j'avais comparé à un épisode de Louis la brocante!! Heureusement PChesnais relève un peu le niveau et apporte ce qu' il faut de charisme (et d 'humour!) pour qu'on s intéresse à son sort et a celui de sa famille... L histoire est en effet un peu tirée par les cheveux et m'a plus fait sourire qu' autre chose... Apres son polémique"français" qui était vraiment bien boutiqué, je m'attendais à quelque chose de bien plus "profond" de plus "fort" que cette histoire rocambolesque même s'il y a quand même de bons moments sur le thème de la famille recomposée avec ses enfants ballotés du nord au sud sans qu'on leur demande leur avis. Mais à trop vouloir mélanger les sujets (du comique, au dramatique en passant par une espèce d arnaque aux bijoux) ça perd en intensité et ça fait penser à un pauvre téléfilm sans intérêt.... Grosse déception pour ma part.
De bonnes idées mais des erreurs de scénario et on s'ennuie quand même un peu... raccourcis et épuré des scories scénaristiques, recentrés autour des deux filles de ce couple parental, cela aurait probablement mieux fonctionné... dommage.
Je pense qu'il existe des films qui n'apportent rien, ni au cinéma, ni aux spectateurs. Sans être un mauvais film, ce film est inutile. Malgré des airs de comédie, il n'arrive pas à nous arracher le moindre sourire. Il surfe sur les clichés de l'ado rebelle, du beau-père sympa, du papa retiré en Bretagne... quelques paysages de la vallée du Trieux, de la côte de granit rose n'arrivent à sauver le film. En fait, je me suis ennuyé comme à un diaporama de vacances qui ne sont pas les vôtres.
Diastème aime les grands écarts. Après "Un français", couvrant trente ans de la vie d'un skinhead délaissant la haine, le voilà qui se plonge dans les affres de l'adolescence le temps d'un été. Juillet Août, un titre simple pour un film estival couvrant ces deux mois de l'année en compagnie de Joséphine, 17 ans et de Laura, 14 ans. L'un passé dans le Sud de la France avec leur mère et leur beau-père, l'autre en Bretagne avec leur père. Deux climats différents pour des ambiances différentes avec comme toile de fond la perspective d'un nouveau bébé dans la famille, les troubles de l'adolescence et les émois amoureux. Ce qui frappe avant tout dans "Juillet Août", c'est la capacité de Diastème à nous plonger avec simplicité dans tous ces moments qui composent l'été quand on est adolescent. Ces moments de séduction où l'amour pointe le bout de son nez, ces doutes face à l'année qui arrive et ces troubles qui font que l'on grandit (Laura attend toujours ses premières règles) alors que l'on découvre que les adultes ont eux aussi leurs soucis (l'argent, l'amour, la famille). Sans en faire trop, le film parvient à retranscrire de jolis moments, le tout grâce à la complicité d'une bande d'acteurs au diapason. Alma Jodorowsky et Luna Lou sont de véritables découvertes, de vraies étincelles qui donnent du jeu à l'irrésistible Patrick Chesnais, à la trop rare Pascale Arbillot et au roc Thierry Godard. Confrontés à une rivière continue d'émotions, les personnages affrontent leurs peurs, s'affirment et font face à la vie comme ils peuvent, avec simplicité. L'identification avec les personnages fonctionne énormément et la scission du film en deux parties ajoute du piment à l'ensemble, permettant au récit de se relancer avec des enjeux différents. Diastème vient cependant greffer à tout cela une intrigue de vol un peu secondaire et dispensable dans le but de donner de la tension à son récit comme s'il ne croyait pas vraiment à la puissance émotionnelle de ses personnages qui se suffisent pourtant à eux-mêmes. Reste une chronique adolescente estivale touchante et attachante, parvenant à nous attacher à ses personnages même si ce n'est que pour le temps d'un été...
On suit avec pas mal de plaisir les vacances de ces 2 sœurs, une comédie plutôt réussie avec de très bons acteurs. Les décors sont bien choisis. Un film oublié assez vite, cependant. Rien de profond ni de marquant, quelques passages assez drôles.
Une jolie comédie sur l’adolescence qui fait un peu penser à « Diabolo menthe » de Diane Kurys. C’est les vacances d’été. Laura, 14 ans, une tête à claque attachante et Joséphine, 17 ans, une belle plante super sensible, les partagent entre leur mère (Pascale Arbillot, idéale) sur la côte d’Azur et leur père (Thierry Godard, héros récurrent d'"Un village français" et star d'"Engrenages") en Bretagne. Entre le sud (ses cigales, sa mer chaude, son soleil omniprésent) et le Morbihan (ses marées basses, ses régates en optimiste et sa météo capricieuse), le choc des cultures est brutal. Mais la cohabitation, dans les deux cas, n’est pas une sinécure. Surtout quand l’ainée, par amour, se laisse entraîner dans une histoire qui peut lui valoir de gros ennuis. Rien de bien nouveau dans la peinture des rapports compliqués entre ados et parents mais j’ai aimé ces personnages subtilement croqués, ce regard tendre porté sur ces jeunes filles bien de leur époque et ces adultes dépassés par les événements. L’épisode autour des bijoux volés parasite malheureusement le récit et n’a pas grand intérêt. Les aventures sentimentales des héroïnes et l’humour produit par le décalage générationnel suffisaient à faire de ce film un objet désirable. Surtout que quelques chansons écrites par Alex Beaupain surviennent parfois, comme un joli pendant à ce film mélancolique et léger…
J'ai adoré ce film, les lieux, le parfum de vacances, la relation entre les deux soeurs, les parents un peu paumés qui se reconstruisent, toute cette fragilité qui pourtant relie tous les membres de cette famille. Les acteurs sont top, la gamine Luna Lou est marrante par sa rebellitude, Thierry Godard est génial un bon papa ours. Je ne sais pas pourquoi j'ai tant aimé, c'est donc bon signe :-) C'est sûrement grace à la Bretagne ça.
Histoire agréable sans plus et parfois drôle pour passer un bon moment, mais pas inoubliable.
Les plus : j'ai trouvé très drôle la jeune Luna Lou. C'est toujours plaisant une petite virée cinématographique en Bretagne ou dans le Sud de la France.
De Diastème, j'avais vu « Un français », portrait réussi d'un skinhead prenant peu un peu le chemin de la rédemption. J'ai été moins séduit par « Juillet Août », même si, avec le recul, je lui trouve quelques belles qualités. Peut-être est-ce cette histoire de bijoux volés m'ayant paru s'intégrer maladroitement au récit, ou le côté un peu trop banal du reste des vacances, ou simplement que le réalisateur ne soit pas forcément un créateur d'images hors-pair. Mais maintenant que j'y repense, tous ces aspects ne me dérangent plus tant que ça, presque au contraire. Ils illustrent plutôt bien cette chronique douce-amère dans laquelle il n'est pas toujours évident de se retrouver, mais à laquelle on croit. Certaines sous-intrigues ont beau prêter à discussion, elles ne s'intègrent pas si mal au récit. Il y a une modestie, une certaine fraîcheur qui émanent du quotidien de ces deux jeunes femmes, que l'on suit donc, comme l'indique le titre, durant leurs deux mois de congés, le scénario ayant l'intelligente idée de les partager à temps égal entre père et mère divorcés. Si j'aurais sans doute souhaité être plus ému, j'ai été touché par les aspirations de chacun(e), car modeste, cette volonté de mettre l'humain au cœur de l'intrigue étant comme souvent salutaire. Sans oublier la présence toujours sensible de la belle Pascale Arbillot, joliment secondée par Thierry Godard, entourant un duo Luna Lou - Alma Jodorowsky plutôt séduisant. Bref, sans payer de mines ni susciter l'enthousiasme, une chronique ensoleillée douce-amère se bonifiant avec les jours ayant suivi son visionnage : un lourd échec commercial immérité.
Changement radical de registre pour le réalisateur Diastème, après « Un français » drame politique sur l’extrême-droite française, il s’attaque ici à un thème plus léger : la comédie dramatique adolescente. Dans un motif proche de « Diabolo menthe » de Diane Kurys, il narre les mésaventures de deux sœurs et de leurs parents divorcés pendant la période estivale. Bon, on est plus en 1977, de ce fait si beaucoup de sujets sont semblables (amours adolescentes, recherche de l’attention des parents, premières fois…), les péripéties sont plus adultes avec la présence de gangsters, de grossesses, de drogues… Bref une réactualisation plus XXIème siècle. Mais, ce film, sans réussir cette œuvre mélancolique sur les vacances avec les parents qu’était le film de Kurys, nous replonge dans ces étés pleins de possibilités en compagnie d’une jeune adulte pleine de mansuétude pour ses parents et d’une ado au sommet, gamine insupportable et pourtant parfois très perspicace. Le film est comme son titre l’indique en deux parties et en deux lieux (juillet dans le sud de la France et août en Bretagne). Sans transcender par son originalité, le film offre un joli petit drame sur l’adolescente qui tient bien tout du long avec, il faut le souligner, une Luna Lou qui portraiture avec beaucoup d’énergie cette gamine de 14 ans pas mal tête à claques. Un joli drame distrayant.
Ce film c'est l'histoire de deux filles une de 18 ans et l'autre de 14 ans, qui ont des parents séparés. Le film qui se découpe en deux parties, la première se déroule en juillet chez la mère et le beau père des filles, la deuxième se passe en août chez le père des filles. Si vous voulez une idée du film il suffit d'écouter un morceaux de sa BO, pour moi c'est symptomatique du film, c'est des morceaux de variété française qui font bobo, des paroles clichées, et une mélodie à endormir n'importe qui sans aucune magie. Après ça les 2 actrices principales sont attachantes, la plus vieille est une petite garce, et la plus jeune est en pleine crise d'adolescence, c'est mignon. Mais bon c'est ça le problème c'est trop doux, et pas assez marrant. Et en plus quand l'acteur qui joue le beau gosse est là, on tombe dans une romance sans passion. Bref sympathique, mais sans plus.
Une chronique familiale le temps des vacances très gentillette. Cela manque de pulse . Je retiendrai l'interprétation de la jeune actrice luna lou dans le rôle d'une ado rebelle. Sinon j'ai eu également plaisir de voir thierry godard dans un rôle différent que celui d'un flic dans la série engrenage. Sinon après les vacances j'aurai oublié ce film
Diastème signe là un film intelligemment pensé, montrant les vacances d'été de deux sœurs chez leurs parents respectifs, étalées sur deux mois bien distincts. On peut mesurer le contraste entre les deux vies des parents, mais aussi les rapports entre les uns et les autres. Le film brasse pas mal de thèmes autour de la famille et des rapports familiaux. On n'y apprend certes pas grand chose, mais on finit quand même par trouver l'ensemble agréable à suivre. Surtout quand l'aîné fait les quatre cents coups et se retrouve un peu dans le pétrin, ce qui donne lieu à des situations intéressantes. Pour le reste, les acteurs sont plutôt convaincants, et la réalisation sobre.