C'est un tres bon film ,l'idée d'une chose vivant que dans le noir n'est pas souvent exploité fait une originalité . Bien sûr l'angoisse monte de plus en plus et l'histoire est concrète , recherché , le scénario est bien donc pas monotone et répétitif mais réfléchit et détaillé . Il y a quand même des choses que l'ont peut prévoir , ce qui surprend moins . La fin n'est pas bâclée ce qui est assez rare dans ce genre de film . Les acteurs ont un bon jeu très convainquant Mais si on est fan de film d'horreur sanglant , violant où on voit toute l'attaque sans exception ne vous attendez pas à ça , c'est plus mi-fantastique mi-horreur que epouvante-horreur .
Un petit film d'horreur / épouvante, assez efficace avec tous ces jump-scares, mais qui nous laisse vraiment sur notre faim. En effet, on entre à peine dans l'histoire, on a à peine le temps de se mettre dans l'ambiance du film, que c'est déjà la fin. On a vraiment l'impression d'un film qui n'est pas fini. Ca manque vraiment trop de consistance. Les personnages n'ont pas le temps d'être bien développés, et au final, quand on fait le bilan, il ne s'est vraiment pas passé grand chose. C'est un peu comme si quelqu'un avait dit au réalisateur : voici telle situation, fais moi un film avec ça. Et en gros ce film, c'est comme si c'était une scène de film. J'exagère peut-être un peu, mais c'est l'impression que ça donne.
Les acteurs délivrent une bien bonne performance et le scénario est aussi bon qu'habile, réveillant nos angoisses les plus profondes liées à notre enfance et à notre peur du noir. Oui, si vous avez peur du noir, ce film n'est pas fait pour vous. Le concept de base est très bien trouvé avec cette créature tapie dans l'obscurité, liée à la mère et qui ne supporte pas la lumière. "Dans le noir" a de quoi causer des frissons. J'avoue avoir frémi à chaque apparition de la silhouette. Dès que vous aurez vu ce film, vous ne vous sentirez plus en sécurité dans le noir (d'ailleurs au passage, il s'agit là du slogan du film "Suspiria"). Au final, j'ai beaucoup apprécié cet excellent film. Une véritable pépite. C'est un des rares films qui fait revivre les films d'horreur d'aujourd'hui parce que ce à quoi j'ai assisté ces derniers temps dans le genre c'était pas super.
Voilà un film d’horreur qui échappe enfin au found footage et qui sait provoquer la peur à de multiples reprises grâce à une ambiance à couper au rasoir. Certes, l’histoire déployée ici n’est guère originale et l’on a déjà vu mille fois ces intrigues à base de fantômes qui ne veulent pas se détacher de leur propriétaire. Toutefois, le cinéaste David Sandberg livre un produit particulièrement efficace, avec son lot de frissons garantis et un fantôme qui nous fait dresser les cheveux sur la tête à plusieurs reprises. Les acteurs sont plutôt corrects et les personnages sont suffisamment bien campés pour que l’on s’attache à eux. Bref, il s’agit ici d’une bonne série B, bien torchée et surtout d’une durée resserrée qui nous empêche de succomber à l’ennui.
"Dans le noir" est à la base un excellent court-métrage datant de 2014 qui est connu sous le nom de "Lights Out" (qui est également et évidemment le titre original du film), où l'on nous montrait une femme terrorisée par une entité démoniaque qui n'apparaît que dans la pénombre. Et ce qui concerne ce long-métrage, qui est produit par James Wan, on est en présence d'une oeuvre qui s'avère bien flippante sur pas mal de séquences (notamment celles concernant les apparitions de cette mystérieuse créature) et qui se montre également assez poignant, comme en témoigne la fin du film et aussi la performance majeure de Maria Bello qui semble s'être totalement investie dans le rôle de cette mère de famille à la dérive sur le plan psychologique. On notera également la présence d'une photographie élégante et d'effets sonores qui produiront, à n'en point douter, de bonnes sueurs froides aux amateurs du genre. Un film d'horreur assez étonnant et qui mérite donc clairement le détour.
Tiré d'un premier court métrage du même nom "Lights Out", David F. Sandberg réalise ici son premier long métrage qui est loin d'être mauvais. Certes, ce n'est pas un grand film d'horreur mais il compte quelques scènes qui jouent parfaitement leur rôle : faire peur. La tension est constante du fait d'être comme le titre l'indique, dans la quasi totalité du film dans le noir. Les jeux de lumière sont recherchés, le scénario bien construit, le jeu d'acteurs plutôt bon. spoiler: La fautrice de troubles, Diana n'est jamais vue en entier, le réalisateur cherche juste à effrayer le spectateur avec comme seule image, sa silhouette, ses mains et à un moment, son visage durant quelques secondes...
Ce qui est aussi intéressant, c'est que ici, l'histoire sur le personnage de Diana, "l'entité" du film est très bien expliquée. Nous ne sommes pas perdus en comparaison à d'autres films où rien n'est dit, le "monstre" débarque telle une brute de décoffrage. Dans le noir est donc un bon film d'horreur avec une histoire prenante, quelques scènes qui vous feront sursauter sans aucun doute et une qualité d'image exemplaire. Courez-y sans avoir peur du noir...
Ce film d'épouvante adapté du court métrage du même nom et réalisé par David F. Sandberg n'a certes rien de très original mais ses jump scares efficaces, son atmosphère sombre et pesante, son suspense habilement maintenu ainsi que son casting convaincant en font un bon film du genre. Ça vaut le détour !
sujet mal traite (maladie mentale), film trop court. Aucune surprise a chaque scene, on devine la suite et la fin est beaucoup trop previsible. Seulement pour un public de 10 a 12 ans.
Depuis Jacques Tourneur et Alfred Hitchcock, chacun sait que la peur provient le plus souvent de ce que l'on ne voit pas ou ne comprend pas. Pas besoin donc de recourir aux effets gore à outrance auxquels le spectateur, selon un adage bien connu, finira pas s'habituer. La leçon est connue mais pas souvent retenue. Le jeune suédois David F. Sandberg a de son côté appliqué la recette dans sa plus pure acception avec son court-métrage "Dans le noir" ("Lights out") publié sur Youtube en 2013 et qui lui a valu très rapidement une renommée très flatteuse. De l'autre côté de l'Atlantique, James Wan, lui aussi encore très jeune mais au statut de réalisateur confirmé ("Saw" en 2003, "Insidious" en 2011 et ""Conjuring les dossiers Warren en 2013) et aux instincts de producteur aiguisés, s'est empressé de prendre Sandberg sous sa coupe en lui proposant de tirer un long métrage de "Lights out". Le pari était, à partir du moment de frousse intégrale proposé par le court-métrage de trois minutes, de parvenir à démontrer que celui-ci pouvait constituer un fil conducteur solide sur la longueur. Gageure largement tenue , même si Sandberg emprunte certaines des ficelles du thriller hollywoodien comme le traditionnel passé psychiatrique d'un des protagonistes arrivant à point nommé pour donner une explication plausible à des agissements déviants. Sans aucun temps mort, le spectateur est plongé dans l'atmosphère angoissante du court-métrage qui a fait le buzz sur le web. La peur du noir prend ses racines dans l'enfance et si elle s'atténue avec la raison qui progressivement l'emporte sur l'irrationnel, elle ne disparait jamais complètement. Les ombres perçues dans le noir nourrissent tous les fantasmes et David Sandberg en joue à merveille avec cette silhouette qui apparait et disparait avec la lumière, ne manquant pas de se rapprocher inexorablement de celui qui manie l'interrupteur. C'est dans une cellule familiale disloquée où le père est absent que cette ombre féminine inquiétante s'est installée semblant avoir tissé un lien morbide avec Sophie (Maria Bello impeccable) la mère maniaco-dépressive qui n'arrive pas à surmonter les aléas de sa vie et insuffle ses angoisses à son jeune fils. La métaphore faisant naître esprits maléfiques, apparitions, télékinésie et autres phénomènes paranormaux dans la psyché féminine est un classique du film d'angoisse repris habilement par Sandberg pour donner corps à une intrigue sans doute pas évidente à bâtir. Ce recours à une recette éprouvée n'a pas été du goût de tous les critiques. Mais il est sans aucun doute préférable au lancinant et atone scénario du très surestimé "Paranormal activity" d'Oren Peli (2009). D'autant plus que Sandberg a réuni autour de lui un casting très cohérent où Maria Bello toujours très professionnelle en mère à la dérive encadre de jeunes acteurs très impliqués où la très troublante Teresa Palmer apporte l'atout charme qui nous réconcilie forcément avec l'obscurité. Une suite est envisagée avec Sandberg aux commandes. On est curieux de voir si le concept gardera son efficacité dans un autre contexte.
Dans le noir est un très bon film d’horreur que je n’ai pas eu l’occasion de le découvrir au cinéma. A la fois angoissant et intéressant, cette production horrifique est une bonne petite surprise. Sorti au cinéma juste après Conjuring 2, j’espère que ce dernier ne lui a pas fait trop d’ombre.
Tout d’abord, vaut mieux ne pas rater le début car la scène d’introduction est vraiment excellente. Elle nous met tout de suite dans l’ambiance et elle reste pour moi la scène la plus flippante. Le film est dynamique et les scènes horrifiques s’enchainent plutôt bien. Le scénario est bon : le fantôme est intriguant et on saura très vite bien plus à son sujet. L’idée de confronter l’obscurité et la lumière est intéressante. Ce qui est dommage c’est que les scènes horrifiques deviennent vite répétitives (les procédés sont quasiment identiques et le fantôme a toujours la même posture dans le noir) et la deuxième partie du film est un peu moins angoissante. Le final arrive de manière un peu précipitée tout de même.
Dans le noir est donc une bonne petite production horrifique qui se montre intéressante et assez angoissante. Dommage que dans sa deuxième partie le film manquait d’inspiration dans les séquences horrifiques.
je ne suis pas tres fan des films d'horreur (voir même pas du tout) mais je dois quand meme avouer que celui ci est particulièrement bien réalisé et ceux même si on y trouve les bon vieux clichés du genre