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EricDebarnot
206 abonnés
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1,5
Publiée le 23 octobre 2017
Qu'il est difficile, l'art de la légèreté ! Et quoi de plus triste qu'un film qui essaie d'être drôle sans tomber dans la vulgarité, mais qui nous tirera à peine trois sourires en une heure et demie ? Qu'il est dur de vieillir en beauté à Hollywood quand, comme notre ami Bruce Willis, on a eu la chance de vivre déjà plusieurs vies, morts et resurrections artistiques ! Pourquoi diable essayer de reprendre des chemins déjà autant empruntés avec succès par d'autres beaucoup plus doués (au hasard et parmi tant d'autres, Altman avec "le Privé", les Frères Coen avec "le Big Lebowski", voire Shane Black avec ses "Nice Guys") ? N'y a-t-il pas une date de péremption à ce genre de personnage de privé vaguement cynique et pas très compétent inventé il y a déjà beaucoup trop longtemps, à une époque où ce genre d'épopée misérable servait de commentaire critique sur la société toute entière ? "Once Upon a Time in Venice", à défaut de nous amuser et de nous intéresser, a pour seul mérite de nous plonger dans un abîme de réflexions un peu attristées mais pas très importantes finalement. Tiens, John Goodman a vraiment perdu du poids, et du coup, pas mal de sa prestance, même s'il reste la seule raison de perdre 90 minutes de sa vie devant ce... film. Et puis, à Hollywood, on continue à faire l'amour en gardant généralement ses vêtements, même si Bruce Willis a, lui, le droit de faire du skate dans le plus simple appareil... sans qu'on entrevoie jamais sa virilité. C'est d'ailleurs là la seule magie à l'oeuvre dans "Once Upon a Time in Venice" : chaque époque a les magiciens qu'elle mérite.
Une belle brochette d'acteur pour un film qui n'atteint même pas la moyenne. A noter Jason Momoa complètement méconnaissable dans le personnage de Spyder. Bruce Willis est fidèle à ce qu'il sait faire, toujours dans la surenchère. John Goodman est le seul vraiment bon dans ce film. Alors, c'est une comédie comme on les faisait dans les années 80. C'est rapide, déjanté et avec des dialogues écrits sur le coin d'une table. Des coups foireux, des prises de tête, des engueulades, des ultimatums à la pelle sous la pression de rapports de force. C'est parfois assez drôle mais trop souvent décevant. L'histoire est tordue et un prétexte pour tenter de faire rire. Mais tout ça est tellement superficiel.
Une seule question se pose : qu'est-ce que Bruce Willis et Jason Momoa sont allés faire dans cette galère ? Le scénario est navrant et rien ne fonctionne dans ce film. A éviter.
Tout d'abord, l'affiche est mensongère : on est loin du film d'action avec de gros BRAS ! Non, c'est une comédie policière qui pioche ses embrouilles chez Arnaque, Crime et Botanique et sa trame chez John Wick (Bruce Willis s'est fait voler son chien et veut le récupérer, mais gentiment). Le casting est cabotin et le ton, malicieux. C'est un film mineur, plutôt sympathique, mais cette image numérique le dessert pour en faire un DTV.
Comédie bien menée, scénario simpliste, quelques bonnes réparties, relativement peu d'action. C'est du Bruce Willis. Il faut aimer sinon on a vite fait de zapper. Si l'on n'a rien d'autre à faire...
J'avoue avoir été très agréablement surpris par ce film d'action policier assez improbable avec un Bruce Willis vieillissant qui nous a habitué dernièrement à des rôles indignes dans des séries B ou téléfilms au jeu monolithique et sans aucune conviction. Ici il est un détective privé très spécial, ancien policier, dans une ville ensoleillée de la Californie avec ses sublimes plages et pin up surfeuses. De l'action, ça part même un peu dans tous les sens, et surtout beaucoup beaucoup de dérision, second degré et même humour absurde et burlesque. Accompagné d'un adjoint branquignol mais attachant, d'un vieil ami déprimé mais imprévisible et avec un pseudo méchant interprété avec candeur par Jason Momoa. Les acteurs, Bruce Willis en tête, cabotinent allègrement et la scène d'entrée de Bruce Willis nu comme un ver sur une planche de skateboard échappant dans la ville à 2 frères qui lui reprochent d'avoir couché, à raison, avec leur jeune sœur qu'il était sensé retrouver, donne complètement le ton de ce film d'action à l'humour déjanté et léger, très rythmé, avec lequel j'ai passé un bien agréable moment.
Quelle surprise ! Après une traversée du désert de plus de 5 ans depuis Die Hard 5, Bruce Willis semble apercevoir la lumière au bout du tunnel. Après une courte mais hautement appréciable apparition dans Split, Bruce Willis revient dans L.A. Rush. Un film d'action/comédie qui se passe à Los Angeles et le moins que l'on puisse dire c'est que c'est son meilleur premier rôle depuis Looper. Le film est hilarant, très bien rythmé et très bien joué. Les personnages sont hauts en couleur et originaux que ca soit Jason Momoa, Bruce Willis ou encore John Goodman, aucun d'eux n'est cliché. Le synopsis semble à première vue similaire à John Wick mais finalement, LA Rush n'a rien à voir. C'est une très bonne comédie, on ne s'ennuie pas. C'est pas la meilleure comédie de l'histoire mais on y passe tout de même un très bon moment si on ne chipote pas sur les quelques défauts du film comme les facilités scénaristiques, les quelques petites incohérences ainsi que le fait que le scénario ne soit pas toujours très clair. Je mets 4/5, ca fait plaisir de retrouver un Bruce Willis en forme et investi dans un film.
Cette histoire de détective privé m’a rappelé les séries télé de mon enfant dans les années ’80 : « Vegas », « Timide et sans complexe », « Simon & Simon », « Mike Hammer » ou « Les Enquêtes de Remington Steele ». A l’époque, les scénaristes ne semblaient pas avoir d’imagination et tous les héros étaient détective privé. 35 ans après, il faut croire qu’il y a une nouvelle panne d’inspiration des scénaristes car le scénario de « L.A. Rush » est minimaliste et juste un prétexte pour enchaîner des petites scènes sans vrai enjeu dans le quartier de Venice, à Los Angeles, pendant 94 minutes. On ne s’ennuie pas car il y a un nombre assez impressionnant de personnages haut-en-couleur. Néanmoins, le film ne restera pas gravé dans ma mémoire. La fin de carrière de Bruce Willis est décidément étonnante…
Mais qu'est-ce que Bruce Willis est venu faire dans cette daube ?. J'ai tenu 15 mn tellement c'est mauvais. Le scénario et les dialogues sont affligeants.
40 min de film toujours rien en action, de plus une comédie inexistant, plusieurs personnes rapporte le film sur john wick improbable rien ne correspond sur le film avec john wick.
Plutôt une bonne surprise. Le film est plaisant à regarder malgré quelques longueurs sur la fin. Les acteurs sont très biens et l'intrigue assez chouette.
Allez, un 3 étoiles d'encouragement pour notre cher Bruce, enfin en tête d'affiche assumée. Faut dire que je commençais à désespérer à force de le voir enchainer les seconds rôles dans des films de seconde catégorie. Alors oui, il ne faut pas se fier à l'affiche car l'action musclée n'est pas du tout le crédo du film qui préfère jouer sur la désinvolture et le décalage. Cela permet de retrouver un peu du lustre d'antan de Willis, de cette coolitude un peu cynique, sourire en coin. On pourra trouver cela pathétique de courir après un glorieux passé et se dire qu'il faut parfois mieux laisser les souvenirs dans le cadre photo plutôt que d'essayer de les faire revivre. Mais mon côté nostalgique n'ai pu me résoudre à mettre ce L.A.Rush au pilori. Certes, on se fout un peu de ce qu'on nous raconte… mais on peut s'amuser de cette galerie de portraits à contre-pied. Le plaisir est là : qu'une scène d'interrogatoire ne se finisse pas avec une balle dans le genou, comme dans n'importe quel film d'action lambda. A partir du moment où l'obsession de Willis est de retrouver son chien, on se doute bien que l'intention du film est ailleurs que dans une tension pétaradante.