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AHEPBURN
105 abonnés
513 critiques
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4,0
Publiée le 9 juillet 2016
Superbe interprétation de Marina Fois. Je parie sur un César pour elle. L'araignée tisse sa toile. Borderline. Méfiez-vous de l'eau qui dort. Je recommande ce film
Marina Foïs incarne une femme à la personnalité trouble qui revient dans la région où elle a grandi. Elle va essayer de se rapprocher d'une jeune agent immobilier qui a obtenu le poste qu'elle désirait. Le rythme de ce film est lent, ce qui permet de montrer explicitement la protagoniste dans son environnement et les relations qu'elle entretient avec son entourage. Pendant la majeure partie du film, je me suis demandé quel en était l'enjeu. Toutefois, le rythme s’accélère à la fin, la plupart des actions et interactions de Marina Foïs prenant du sens et permettent spoiler: de lever le moindre doute sur sa personnalité . Ce questionnement sur l'intrigue m'a néanmoins tenu en haleine et Marina Foïs effectue une prestation très crédible sans tomber dans l'excès.
Une Marina Foïs méconnaissable dans ce rôle où l'on n'est peu habitué à la voir. Cette jeune femme hyper sportive qui revient dans sa ville d'enfance pour trouver un travail qu'elle a perdu. Qu'est elle prête à faire pour récupérer un poste qu'elle convoite ? Une bonne intrigue malheureusement très longue à avancer. Toutefois, cela aide à comprendre la problématique du personnage ambigüe. L'ensemble des acteurs est très bon.
Irréprochable repose pour la plus grande partie sur les épaules de Marina Foïs, dans un rôle casse-gueule qu'elle interprète avec fougue et conviction. Le scénario de ce thriller psychologique nous entraîne dans une lente dérive qui, on s'en doute un peu trop, cache son jeu jusqu'à une révélation plus ou moins prévisible. S'il n'était qu'un film sans prétention, Irréprochable fonctionnerait parfaitement mais son réalisateur, Sébastien Marnier tente d'un faire un film d'auteur et de l'affubler d'un contexte social fort, ce en quoi il échoue, Irréprochable n'étant que l'histoire d'une déviance individuelle qui aurait été très lisible si toutes les clés nous avaient été données d'entrée. Le film comporte un certain nombre de scènes embarrassantes et provocantes, notamment entre Marina Foïs et Benjamin Biolay, qui suscitent un vrai malaise sans pour autant paraître essentielles à ce portrait de femme. Dans l'ensemble, tous les seconds rôles, en particulier masculins, sont sacrifiés pour se concentrer sur son héroïne pas très nette.
J'ai bien aimé ce thriller "d'ambiance" plus que d'action. Marina Fois est épatante mais quel besoin avait on de parsemer ce film de scènes dénudées qui n'apportent rien à l'histoire. Fin de film ouverte qui peut dérouter.
Malgré ce petit air de déjà vu voilà un thriller très prenant et surprenant qui fait froid dans le dos l'histoire tient la route et tout les acteurs sont excellents la musique est aussi très bien et ce film prouve que Marina Foïs peu tout jouer au cinéma encore une belle réussite Française
Sébastien Marnier, contrairement à l'héroïne de son premier film semble être sorti de la galère. Après une bande dessinée, adaptée récemment en dessin animé pour Arte ( "Salaire net et monde de brutes") et un petit roman très réussi (" Une vie de petits fours" ), le voilà réalisateur d'une production réunissant Marina Foïs et Benjamin Biolay. Le film nous cueille sèchement, sans générique. D'emblée nous suivons Constance, sans emploi, squattant à Paris des appartements encore vides qu'elle trouve auprès d'une ancienne collègue agent immobilier. Mais la vie parisienne avec juste le RSA ( et un iphone) c'est dur. Elle décide de retourner en province, dans la maison de sa mère hospitalisée. Cela lui permet d'avoir au moins un gîte gratos mais aussi d'aller revoir un ancien employeur qu'elle avait planté du jour au lendemain six ans plus tôt. Alors qu'on lui fait miroiter un possible emploi, bouée de sauvetage indispensable, elle mène une liaison avec un fiscaliste, jouant pour lui la chienne assoiffée de sexe. Le travail lui passera sous le nez, pris par une jeune femme toute en jambe et ambitieuse. Et la spirale de la relégation en femme de seconde zone n'est plus un spectre mais une réalité que Constance, toujours aux aguets, va essayer d'arrêter. Difficile de dire grand bien d'"Irréprochable". Marina Foïs est effectivement formidable d'ambiguïté, de froideur, de calcul, mais aussi de détresse, elle porte à elle seule un film mais elle n'arrive pas à sauver. Constamment le récit hésite entre la chronique sociale et un vague thriller, sans trancher vraiment. Parfois il lâche quelques éléments qui rendent l'héroïne mystérieuse, parfois, il entre dans une sorte d'empathie avec elle... Le cul entre deux chaises, le film avance cahin-caha, se diluant petit à petit dans un ennui distingué. La fin sur le blog
Dommage que ce premier film, habile mais un peu trop roublard, ne parviennent pas complètement à jouer sur les deux tableaux qu’il ambitionne de traiter : le thriller et l’étude psychologique. Son portrait d’une névrotique se retrouve en effet corseté dans les mailles d’une mécanique scénaristique un peu trop huilée pour être honnête. Cette façon de plier tous les éléments du récit à la seule fin de son efficacité narrative se fait ainsi au détriment d’une certaine cohérence dans le traitement du personnage (voir entre autre le rebondissement énorme autour de la mère, qui ne vaut que comme twist). Heureusement, le film est sauvé par l’incroyable prestation de Marina Foïs, qui alterne magistralement les registres de la comédie, du drame et du thriller, parvenant grâce à la subtilité de son jeu à faire passer le côté un peu artificiel de l’ensemble.
C'est tout simple : Marina Foïs est hallucinante de justesse tant elle est habitée par cette perverse narcissique ! La comédienne laisse éclater toutes les facettes de son talent (si ce n'était pas déjà fait) et porte ce film de bout en bout. On se laisse volontiers happer, engluer, déconcerter et glacer par la personnalité de cette femme toujours "borderline". Elle nous entraine dans une histoire en forme de puzzle qui s'assemble pour nous révéler peu à peu qui elle est vraiment. Jérémie Elkaïm – de plus en plus beau – n'est pas en reste et donne la réplique de façon très aboutie à Marina Foïs ; je trouve que son personnage aurait pu être étoffé et davantage présent, car il y avait matière à approfondir cette relation, au service de l'histoire. Par ailleurs, la réalisation est très maitrisée, éloquente voire hypnotique. Les lumières sont sublimes – notamment pendant les scènes de sexe avec Benjamin Biolay – et la musique est totalement en prise avec les errements mentaux de Constance, jusqu'au générique de fin. Mention spéciale à Joséphine Japy (France Gall dans "Cloclo"), qui est délicieuse et confirme ses talents de comédienne.
Décidément, en France, on ne sait plus faire de thrillers. Après "Elle", voilà un nouveau raté. C'est lent, des scènes inutiles qui n'apportent rien (elle s'allonge par terre nue sur le carrelage), voire peu lisibles (quand elle prend une douche ou qu'elle se couche sur le lit, chez la jeune fille). Des invraisemblances: elle passe sont temps à épier la fille juste devant l'agence immobilière sans se faire remarquer, couchant même dans sa voiture, ou encore quand elle entre dans la maison de la fille comme dans un moulin à toute heure du jour et de la nuit.. Et puis cette relation presque exclusive alors que la jeune a affirmé qu'elle avait tous ses amis "ici" (pour ne pas aller en Russie): on n'en voit pas un seul; pas un ami de son âge. Le pire sans doute, c'est cette attente trop longue que le film commence réellement...à cinq minutes de la fin. Sans aucun suspense d'ailleurs, car on sait déjà depuis longtemps ce qui va arriver. Même pas le crime parfait. Un crime qui va la désigner tout de suite. Et puis hop, c'est fini. Ce film ne fait frémir à aucun moment. On attend juste que quelque chose se passe. Bref, c'est l'ennui pour le spectateur qui aime les thrillers. .
Excellent film de genre français. Étant en plus une primo-réalisation, en terme de production, c'est un exploit qu'il faut saluer à sa juste valeur. Seuls des producteurs (and co.) passionnés peuvent le faire, cela doit être souligné. Marina Foïs est excellente dans son rôle de névrosée, et le détail apporté a la caractérisation du personnage principal allant jusqu'à la couleur de la chevelure est une très bonne idée, procédé rarement utilisé dans le cinéma français. Le plan final me laisse un peu sur la faim car sursignifiant. (j'aurais aimé un twist perceptif et une fuite, mais pas du personnage principal...)
A voir absolument en ce mois de juillet où "sortie ciné" rime souvent avec navet. Marina Foïs exceptionnelle en manipulatrice perverse et affabulatrice ! Musique excellentissime. Casting impeccable. Réalisateur à suivre
Premier long métrage pour Sébastien Marnier qui n'est pourtant pas un néophyte. Il signe là un joli mixte de "Harry un ami qui vous veut du bien" (2000) de Dominik Moll avec "Le Couperet" (2005) de Costa Gravas. Quelques maladresses et/ou mauvais choix comme 1-2 scènes de nudité gratuite et un final qui aurait dû éviter le gros plan final pour rester sur l'arrière-plan flouté (vous comprendrez...). Ambiance thriller psychologique parfaitement maitrisée et un casting au diapason. Une bonne surprise.
Je ne suis pas fan de Marina Fois qui joue souvent dans des navets (papa ou maman, Boule et Bill..) là elle montre qu'elle peut être une très bonne comédienne. Benjamin Biolay et Jérémie Elkaim sont parfaits aussi. Ce portrait d'une névrosée, perverse nous tient en haleine, on reste attachée à l'intrigue jusqu'au bout.