Dès la première image du film, nous voici aux côtés de Constance, une fausse blonde d’une quarantaine d’années, qui va se voir chassée d’un appartement parisien qu’elle squatte depuis un certain temps par une ancienne collègue, une agente immobilière s’apprêtant à faire visiter les lieux à des acheteurs potentiels. Eh oui, Constance, qui, quelques années auparavant, avait quitté brutalement, sur un coup de tête, tout à la fois sa mère, sa petite ville de province, son travail dans une agence immobilière et Philippe, son petit ami du moment, pour aller tenter sa chance à Paris, a été licenciée par son employeur il y a déjà un an et, depuis, elle galère dans la capitale. Constance, on ne va pas la quitter d’une semelle durant tout le film, on va en découvrir les différentes facettes petit à petit et, malgré ses défauts qui, progressivement, se révèlent, on va s’attacher à elle. Mais de quoi Constance, cette femme aux multiples facettes, énergique, impulsive, immature, mythomane, cette femme qui impose quotidiennement à son corps des exercices dignes d’une sportive de haut niveau, cette femme qui se croit irréprochable, de quoi est-elle capable pour arriver a ses fins ?