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    Kóblic
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    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 554 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 juillet 2021
    Andrés Kóblic pilote expérimenté des forces aériennes argentines est sur le point de prendre sa retraite. Mais il n'est plus en mesure de piloter les avions utilisés pour les vols de la mort quand les opposants au régime sont largués vers l'Atlantique. Kóblic se réfugie dans un petit village où il aide un ami de son père en tant que placier. Nous voyons dans ses cauchemars ce qui s'est passé. Un appel téléphonique dans un lieu public est l'indice que le shérif local utilise pour découvrir qui est cet étranger inhabituel. Pendant ce temps Kóblic et une femme locale tombent amoureux et un nouveau danger surgit l'homme brutal qui la garde. Bientôt un militaire se présente et donne à Kóblic c'est une nouvelle ultimatum. Kóblic revêt son ancien uniforme et après son départ tue le shérif corrompu. Il a également ligoté les commandos envoyés pour le reprendre par la force. Maintenant Kóblic s'envole directement dans l'océan avec ses captifs. Il saute avant que le petit avion n'atteigne l'Atlantique le parachute est censé atterrir à un endroit où son amant le cherche. Dans ce film la psychologie des personnages est assez superficielle et prévisible sans nuances il n'y a seulement que des bons et des méchants. Je donne deux étoiles a ce film est c'est vraiment généreux car il ne les mérite même pas...
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    121 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 janvier 2021
    L'avion comme symbole de l'évasion depuis une Argentine rurale, c'est pas mal, comme idée. Après la dictature, son pilote reconverti dans le génocide d'insectes s'en sert toujours comme outil de travail, et le brandit comme une croix pour exorciser un passé traumatisant qui a laissé des traces. Tout y était.

    Tout y était, oui, mais ce serait oublier la malédiction de Darín voulant que cet acteur grandiose fût emprisonné dans des rôles sans envolée. Que cela ne me laisse pas, pour une fois, jeter le voile sur l'écriture du personnage : homme hanté et oppressé, il se cache à la société mais encore plus au spectateur, pour une révélation qui n'en est que plus marquante.

    Le problème est à une plus grande échelle : la vie du village, vanté pourtant comme une microsociété où "tout se sait", n'existe pas en-dehors de ce que nous en transmettent une poignée de protagonistes forts. Le mystère est longtemps mis de côté et sa poésie brimée. On aurait pu avoir une histoire d'amour en guise de soutènement, mais on se retrouve en fait avec son pendant négatif : une histoire de jalousie, qui n'a d'ailleurs jamais grand chose à voir avec le thème de fond que le film se propose de résoudre.

    Élégant et mesuré, Kóblic est un bon film parce qu'il laisse beaucoup de choses imprégner la pellicule : les habitudes et les problèmes communs des habitants, leur défiance et la résignation sont des aspects autonomes qui laissent une bonne empreinte. Au-delà de ça, c'est un film passif et reposant trop sur ses personnages qui s'est fermé à un joli potentiel.

    → https://septiemeartetdemi.com/
    lololoizo
    lololoizo

    2 abonnés 16 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 décembre 2020
    Ne regardez pas ce film pour sa description ou analyse de la dictature, vous serez déçu. Celle-ci est très peu abordée et ne sert que de prétexte à un thriller manichéen (en cela on retrouve effectivement les thèmes chers au western, des méchants très méchants, la traque puis la vengeance d’un gentil -presque- solitaire).
    Ceci-dit, abordé sous cet aspect, le film est excellent, avec un rythme qui va croissant, de bons acteurs et de grands espaces.
    mat niro
    mat niro

    354 abonnés 1 824 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 avril 2020
    L'histoire de ce film se déroule en Argentine en 1977 pendant la dictature. On peut y suivre Tomas Koblic (Ricardo Darin), militaire se réfugiant dans un aérodrome d'une petite ville pour se faire oublier. Le scénario est assez classique dans un premier temps avec une amourette attendue, mais le film prend son envol ensuite pour virer vers une sorte de western sanguinolent. Intéressant sans être dans le top de la filmographie du formidable Ricardo Darin, la faute à une retranscription trop lisse du contexte politique de l'époque.
    PaulGe G
    PaulGe G

    108 abonnés 607 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 août 2017
    voila du vrai cinéma intelligent , passionnant, un film original ,oppressant , une mise en scène a la hauteur du sujet , toujours sur ses gardes comme le sujet qui est dénoncé , la dictature et ses plaies béantes. les comédiens sobres et forts , une histoire haletante pleine de rebondissements décrite avec brio sans fioriture ni intellectuellisme c'est ça le vrai cinéma, celui qui vous fait aimer le cinéma.
    Redzing
    Redzing

    1 115 abonnés 4 469 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 juillet 2017
    Durant la dictature militaire en Argentine, un officier de l'armée de l'air refuse de poursuivre sa sinistre besogne, et fuit dans un petit village. Il y rencontre une communauté très fermée, et un commissaire particulièrement indiscret. "Kóblic" évoque indirectement les années les plus sombres de l'Argentine, et se veut comme un film lent mais prenant. Ricardo Darín est charismatique en officier qui cache son passé chargé en émotions, et qui tente de faire profil bas, face à un Oscar Martinez très vil en policier aux méthodes sournoises. Et si le final est moyennement crédible, le déroulement du film est intéressant, et son traitement assez juste, avec une réalisation propre et sans fioriture, jouant régulièrement la carte de l'ellipse ou de l'anti-spectaculaire.
    Stéphane C
    Stéphane C

    59 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 juillet 2017
    Un bon drame qui ne vire pas dans le sensationnel contrairement à certains films déjà vus sur la dictature argentine ... Ricardo Darin est parfait comme toujours.
    Yves G.
    Yves G.

    1 460 abonnés 3 488 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 juillet 2017
    Tómas Kóblic est - comme son nom ne l'indique pas - pilote dans l'armée argentine sous la dictature. À l'époque les opposants politiques étaient jetés dans la mer depuis un avion. Refusant d'obéir à ces ordres iniques, Kóblic se réfugie chez un ami dans une petite ville de province. Mais sa présence suscite les soupçons du chef de la police locale.

    Le cinéma argentin n'en finit pas de ressasser les années de la dictature. Sans remonter jusqu'à "L'Histoire officielle" (1985), "Kamchatka" (2002), "Buenos Aires 1977" (2006), "Dans ses yeux" (2009), "L’Œil invisible" (2010), "Enfance clandestine" (2011), "El Clan" (2015) constituent chacun à leur façon des témoignages de la trace laissée par la dictature dans la psyché collective : un enfant qui voit ses parents disparaître, un joueur de football torturé dans un centre de rétention, le souvenir d'un crime sordide dont l'auteur n'a pas été identifié, une enseignante prise au piège de ses compromissions, une famille en apparence ordinaire qui mène un commerce criminel... Il y aurait un article à écrire sur ces films et, à travers eux, comme Henry Rousso l'avait fait sur la France de Vichy depuis 1945, sur l'Argentine de la dictature après 1983.

    "Kóblic" vient enrichir cette liste déjà longue. Il le fait avec autant de talent que les films que je viens de rappeler et que j'ai tous aimés. Le mérite en revient au premier chef à Ricard Darin, le plus célèbre des acteurs argentins (il fut excellent dans Truman et dans Les Nouveaux sauvages). Son personnage est taillé dans l'étoffe qui fait les héros. Caricatural ? Peut-être. Mais caricatural comme le sont les tragédies grecques et les westerns américains. Son face-à-face avec le shériff local, ripoux répugnant, est d'anthologie. Et son coup de foudre pour une jolie autochtone, loin de verser dans la "bluette" comme lui en fait le reproche la critique du Figaro, a le goût exaltant des amours impossibles.
    Loïck G.
    Loïck G.

    336 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 juillet 2017
    Il est de plus en plus courant de ramener le genre western à une application de nombreux films contemporains. « Koblic » n’échappe pas à la règle avec sa structure parfaitement codifiée autour d’un homme solitaire qui tente d’échapper à son destin. Pour des raisons que l’on découvre peu à peu au fil de ses cauchemars, il a déserté l’armée argentine et la dictature qui le gouverne pour se retirer dans un petit village oublié de tous. Sauf de son shérif, un policier affidé du régime qu’il sert en électron libre. L’homme méchant va faire du héros un objet de torture morale en le contraignant à se dévoiler de plus en plus jusqu’au jour où ils se retrouvent sur la place du village, face à face… Ricardo Darín face à Oscar Martìnez, le cinéma argentin réunit deux de ses plus fidèles représentants pour une variation politico-policière du plus bel effet.
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    Hervé L
    Hervé L

    73 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 juillet 2017
    Un film génial le meilleur de l année un polar sous tension permanente une économie de dialogues tout passe par le jeu des acteurs et leurs regards une très bonne reconstitution des années 70 & une très bonne photo et surtout un Ricardo Darin magnifique
    sameplayerparis
    sameplayerparis

    34 abonnés 144 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 juillet 2017
    Un western argentin à l'époque de la dictature militaire. Un aperçu de cette époque qui glace le sang, de très bons acteurs, un rythme parfois un peu lent mais qui s'accorde bien aux circonstances et à l'époque.
    traversay1
    traversay1

    3 572 abonnés 4 861 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 juillet 2017
    En pleine dictature argentine, un pilote, révolté par ce qu'on l'oblige à faire, s'enfuit et se cache dans un trou perdu. Le duo Sebastian Borensztein/Ricardo Darin nous avait offert il y a 5 ans l'amusant El chino. Les voici de retour avec un film bien plus sombre avec son héros solitaire qui n'en peut plus de la façon dont la dictature se débarrasse de ses opposants (en plein ciel, selon une méthode abominablement radicale). Inutile de dire que Darin est toujours aussi remarquable dans ce rôle taciturne et néanmoins séducteur, l'on ne se refait pas. Dénué de tout rythme, ce western de la pampa n'est pas toujours crédible dans son déroulement en plus de ne pas être très explicite. Ceci étant, Koblic est d'une facture très honnête, sur un tempo de thriller lent qui flirte parfois avec le sordide. Le méchant de service y est particulièrement inquiétant, représentant de ces affidés du pouvoir, sans morale ni remords dans la pire période que l'Argentine ait connu.
    islander29
    islander29

    863 abonnés 2 354 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 juillet 2017
    Voilà un thriller argentin, dans lequel beaucoup de choses sont excellentes, notamment certaines relations entre les personnages, je ne dévoilerais pas le twist ( époustouflant) . Pour le reste, pour ceux qui veulent des détails de l'année, 1977, ils prendront leur pied, car que ce soient les voitures, les avions, les costumes, les bureaux, les stations essences, (pompes comun, super) cela est d'une précision formidable. Une impression curieuse m'a saisie, comme j'ai pu faire un parallèle entre ce metteur en scène (dont j'avais adoré el chino) et Carlos Sorin, un autre réalisateur argentin., l'ambiance a beaucoup de traits commun , ainsi que les lieux Mendoza dans la Pampa ???A noter aussi la forte impression , que font les acteurs, Ricardo Darin, comme d'habitude, mais aussi une sulfureuse brunette, et un Gérard Depardieu argentin, présentant des similitudes avec notre Gérard national....Le scénario n'est pas rapide, c'est un film lent, mais un polar qui a bien des attraits dans la forme comme dans le fond....Un bon moment de cinéma en tout cas
    velocio
    velocio

    1 303 abonnés 3 135 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 juin 2017
    Il y a 5 ans, nous avions fait connaissance avec le réalisateur argentin Sebastián Borensztein avec "El Chino", son 3ème film de cinéma. Une comédie douce-amère avec en tête d’affiche un acteur que les cinéphiles apprécient de plus en plus : Ricardo Darin. Pour son 4ème film, beaucoup plus dramatique, Borensztein a de nouveau fait appel à Ricardo Darin en lui associant un autre grand comédien argentin, Oscar Martinez ("Les nouveaux sauvages", "Paulina", "Citoyen d’honneur"). Dans "Kóblic", Sebastián Gorenstein nous plonge dans une période très sombre de l’histoire de l’Argentine, une période où régnait la dictature du général Videla et où, pour un militaire, il était particulièrement mal vu de désobéir à un ordre de sa hiérarchie.

    A cette époque, on jetait des opposants vivants dans la mer, depuis des avions militaires. Le pilote Kóblic, capitaine de la Marine, avait fini un jour par obéir à sa conscience et avait refusé d'ouvrir en vol la porte de son avion. D'où une fuite en direction un petit village de la pampa où Alberto, un de ses vieux amis, pouvait lui offrir une possibilité de reconversion dans le pilotage d'un avion utilisé pour l'épandage sur des cultures de colza. Un plan a priori plutôt tranquille, mais ... Il y a Velarde, un policier tout à la fois tenace et sans scrupule qui règne sur le village ; il y a Nancy, la ravissante jeune femme qui travaille dans la station service du village et qui semble être sous la coupe d'une brute épaisse, Omar, son patron. Un plan a priori plutôt tranquille mais qui ne peut que tourner au vinaigre lorsque Kóblic doit faire face à Velarde et à Omar.

    En fait, C'est à un véritable western que nous convie Sebastián Gorenstein avec "Kóblic" : les grands espaces, le shérif véreux et sans scrupule qui tient un village sous sa coupe, la femme abusée qui aimerait bien qu'on vienne la délivrer, l'homme solitaire venu d'ailleurs qui débarque et qui pourrait être le justicier tant attendu. Et, comme dans tout bon western, certains se rangent du côté du héros positif, d'autres choisissent l'autre camp.

    Thriller ? Western ? En tout cas, "Kóblic" se situe dans un genre très différent de "El Chino". Avec ces deux films aux qualités évidentes, scénario, mise en scène, interprétation, Sebastián Borensztein apporte la preuve qu'il peut se montrer tout aussi à l'aise dans le drame que dans la comédie douce-amère. Dans "Kóblic", il est en plus particulièrement bien aidé par le très beau duo de comédiens constitué de Ricardo Darin et d'Oscar Martinez, sans oublier la prestation riche en nuances de Inma Cuesta.
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