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    Suburra
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    4,1
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    132 critiques spectateurs

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    Prad12
    Prad12

    94 abonnés 1 086 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 avril 2016
    Suburra était le nom d'un quartier très mal famé de l'antique Rome. Il sert ici de prête nom à la ville entière enfoncée dans la corruption la plus tentaculaire car aucun milieu n'y échappe. C'est un film captivant et angoissant porté par une multitude d'acteurs et actrices fabuleux, on est comme immergé dans l'histoire. Une réussite ! Seuls bémols, on comprend pas trop le rôle du Vatican (scène où le pape est filmé de dos en train de prier... oui et alors?...) et certains personnages sont escamotés alors qu'on aimerait savoir ce qui leur arrive...
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 15 mars 2016
    Un film convenu, personnages-types de niveau série télévision (il semble que ce soit formaté pour Netflix). Un méchant cardinal français, heureusement que Benoît relève le niveau. Bref, pas grand chose. Le cinéma italien est bien fatigué.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 12 mars 2016
    Un film de gangsters à l'italienne qui possède une véritable qualité onirique. Et cela en grande partie grâce à l'utilisation - judicieuse - de la musique du groupe M83, à la fois glacée et émouvante. Une photo superbe, une mise en scène efficace, un casting impeccable. On pourrait juste reprocher que ce film soit plus en "enchaînement de scènes" qu'une véritable intrigue à suspense. Mais, c'est un parti-pris qui se justifie assez bien pour un film qui montre l'anéantissement inexorable d'un petit groupe d'êtres humains méprisables, guidés par des intérêts égoïstes confinant à la psychopathologie. Un film intelligent. Et c'est plutôt rare ces dernières années dans le domaine des polars.
    landofshit0
    landofshit0

    277 abonnés 1 745 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 février 2016
    Dans le genre alignement de clichés,sexe,drogue politiques et mafieux suburra s'enfonce allégrement dans les plus beaux clichés du genre. Quel est le propos de ce film que tout est lié? Du pape à la racaille,du politique à la pute tout tourne en boucle. La démonstration ne convainc pas un seul instant car le scénario enfile les perles les unes derrière les autres sans aucune subtilité. Le politique est un partouzeur qui aime se défoncer en compagnie de putes, dès la mise en situation on sait exactement ce qu'il va se passer dans cette chambre. Le réalisateur n'arrive pas à surprendre ni à apporter le moindre suspens à son histoire. Il dose mal son récit tout comme son image qu'il veut esthétique,mais tout est trop lisse et trop bien cadré,pour un rendu auquel il manque une dose de naturel. On sent absolument toutes les intentions voulu,mais elles sont trop mécanisées pour arriver à faire mouche.

    Suburra a certes une vraie matière et un vrai sujet mais son réalisateur ne propose rien de neuf en matière de scénario et de mise en scène. Mais pire le metteur en scène n'a pas peur de flirter avec les plus grosses évidences associées à la politique véreuse qui gangrène l’Italie qu'a fabriqué Berlusconi. Malheureusement le propos est bien trop loin de dénoncer comme le voudrait son réalisateur car il ne sait pas faire comme il le faudrait. Ce sujet à besoin de subtilité tout en ayant une dose de complexité et ici on ne propose que les évidences les plus convenues liés aux personnages,ça ne marche pas. Tout ça donne un film tiède qui veut voudrait mais n'arrive à pas grand chose.
    elriad
    elriad

    439 abonnés 1 863 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 février 2016
    aussi moderne dans la forme que le fond, "suburra" est un film passionnant et solidement interprété, attestant s'il en était encore besoin de la promiscuité entre pouvoir politique, religieux et les bandes de voyous. aucun temps mort, bande son soignée, image léchée, un petit bijou à coté duquel il serait dommage de passer.
    tixou0
    tixou0

    707 abonnés 2 000 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 février 2016
    Après "Gomorra" (Naples gangrenée par la Camorra - toute une "tradition" de Gomorrhe à l'italienne) - par Matteo Garrone, voici donc "Suburra" (quartier de Rome populeux et mal famé, depuis l'Antiquité - symbole d'une société gangrenée par les mafias, les politicards corrompus, et même certaines éminences vaticanes !). L'enjeu cependant des immondes grenouillages mis en scène ici est l'aménagement projeté d'Ostie (à 15 kms de la capitale, mais dépendant administrativement d'elle - le "Lido di Roma", depuis 1933) en "Las Vegas" italien. Enchevêtrement d'intrigues mafio-politiciennes, sordides et sanglantes, plus turpitudes diverses - on s'y perd un peu, et l'on s'y ennuie énormément ! Quelques images saisissantes (pluie - façon Déluge, et mort) - mais cela ne sauve pas ce 2e "long" de cinéma de Stefano Sollima. On est très loin de sa première excellente prestation complète pour le grand écran (en 2012), A.C.A.B.....
    Henri M
    Henri M

    53 abonnés 157 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 février 2016
    En deux heures, j'ai eu l'impression de voir six épisodes d'une série télé. Toutes les recettes du genre y sont: Les deucx premiers qui me viennent :
    - les archétypes, et ils y sont tous: les pouvoirs politique et religieux, le sexe, l'argent, la drogue;
    - les personnages plus caricaturaux les uns que les autres: la camée héroïque, la pute intelligente, le truand aux rêves plus grands que lui (ah la scène, où il dessine sur la vitre embuée le profil de son rêve grandiose!!!), le mafieux vieille école (encore des efforts à faire pour atteindre le samouraï d'Alain Delon), les tziganes rupins mais pas plus éduqués pour autant;
    tout de même, L'ancrage dans l'Italie contemporaine est réussi dans le sens où l'Eglise est tiraillée entre corrompus et vertueux, le Parlement est plus cupide et manœuvrier que jamais, l'économie du crime est prospère et parfaitement adaptée aux modèles "libéraux.
    Mais le tout baignant dans un scénario complaisant (qu'est-ce que la renonciation du Pape peut bien apporter à l'histoire???), une caméra vulgairement voyeuse (les scènes de partouze, le injections de drogue), une musique sirupeuse

    Que le sujet mérite un film, on n'en doute pas. Le vrai réalisateur du film Gomorra ( et non pas celui-ci, réalisateur sous-doué de la série télé du même nom) en avait donné une éclatante démonstration. Ici, on est à la limite de la caricature et du racolage! Dommage!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 30 janvier 2016
    Un film qui nous plonge au coeur du crime organisé, dont l'influence dans son environnement est effrayante.
    halou
    halou

    122 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 juin 2016
    Un spécialiste des mafias à la réalisation arrive à bien capter le spectateur sur un sujet déjà bien traité au cinéma notamment par sa mise en scène stylée, une bonne bande son, un choix d'acteurs crédibles, un rythme maîtrisé et un scénario assez complexe mêlant intérêt politique et conflit de bandes. Efficace et malheureusement avec une grande part de vérité.
    David S.
    David S.

    67 abonnés 409 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 janvier 2016
    "Suburra" de Stefano Solima – La chronique qui parle avec les mains !

    Viscéral, mordant, nihiliste, sans concession, « Suburra » est une petite perle noire tachée de sang.
    Somptueusement filmé, ce film est un bijou de maîtrise. Stefano Solima, le réalisateur de « All Cops are Bastards », réalise un film de haute tenue. Les éclairages sont superbes, l’image étincelante et les plans sont monstrueux de virtuosité.
    A travers cette Italie gangrénée, corrompue, c’est un monde en déliquescence qui s’effondre, vit ses derniers instants. Le sujet traité se passe en Italie mais il est surprenant de constater qu’il fonctionnerait dans n’importe lequel de nos pays occidentaux tant la situation décrite résonne de justesse. En effet, c’est une vision acérée du jeu politique qui est abordée. Un jeu qui consiste à se favoriser entre gens du monde, politiciens, financiers et hommes d’affaires.
    Tout est si millimétré que le moindre grain de sable pourrait renvoyer à la poussière ce système de castes et de passe-droit. Et c’est ce qui va se passer. Un jeu de domino où une action va en déclencher d'autres de manière tragique et donner suite à une avalanche de violence.
    Ce n’est évidemment pas qu’un film politique, c’est aussi un formidable film noir, un polar sans concession. Chantage, meurtres, sexe, extorsion, trahisons, drogues, prostituées, règlements de compte, combats de petits chefs. Pendant 2h15, l’histoire va nous montrer ce que la terre compte de pires racailles, quel que soit leur milieu social, et leurs turpitudes. Une étude humaine de haut vol.
    Le film n’a peur de montrer ni la violence à l’état brut ni les corps dénudés en full frontal. Certaines scènes sont d’un érotisme sauvage et cru que l’on est peu habitué à voir sur grand écran. La caméra lèche les corps
    La musique est magistrale, distille une ambiance de fin du monde. Elle hypnotise le spectateur tout le long du métrage.
    Les acteurs sont puissants, le casting est monstrueux : Pierfrancesco Favino, Elio Germano, Claudio Amendola, Alessandro Borghi, Greta Scarano, Giulia Elettra Gorietti, Jean-Hugues Anglade, une brochette d’acteurs magnifiques. Quel bonheur de les voir évoluer, s’affronter, se jauger, se parler, s’aimer parfois. Le film nous fait passer par tous les registres, du drame intimiste à l’explosion des sens et des sentiments.
    Quand arrive le générique de fin, une musique lancinante (du groupe M 83) nous emporte vers les cimes du plaisir accompagné de la sensation d'avoir passé un extraordinaire moment de cinéma !
    LeMagduCiné
    LeMagduCiné

    67 abonnés 626 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 janvier 2016
    S’ils ne sont pas portés par de grands réalisateurs ou par de grands acteurs, les films italiens ont du mal à être distribués en France. S’ils le sont, il est notable de souligner que les thèmes ou faits abordés sont souvent les mêmes : politique, corruption, affaire policière ou mafia. Parallèlement, les films allemands distribués en France connaissent le même sort et aborderont majoritairement la Seconde Guerre Mondiale, le destin d’Hitler ou encore la Résistance.
    Suburra de Stefano Sollima, réalisateur de A.C.A.B : All Cops are Bastards (également avec Pierfrancesco Favino) et créateur de la série Gomorra, n’échappe pas à la règle en se fondant sur une affaire de vote d’un projet immobilier, dans lequel l’état, le Vatican mais également la Mafia vont se retrouvés enlisés.

    La bande-annonce donnait à voir un surplus de violences qui ne pouvait qu’annoncer vices corporelles, tortures et règlements de compte. Impossible d’y échapper en traitant de la Mafia, et pourtant, Stefano
    ollima ne plonge pas dans une apologie de la violence, ou dans un univers où seule la violence fait loi.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 janvier 2016
    Un des meilleurs film de série noire !!! Terriblement bon, un tuerie . J'y pense encore une semaine après . LE film à voir absolument . Acteurs impeccables, bande musicale extra , images , filmation , dialogues, mise en scène , Rome . Une pure beauté !!!
    Dan75011
    Dan75011

    38 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 janvier 2016
    Film très intense qui donne une image déplorable de l'Italie avec une mafia présente dans tous les secteurs de l'économie mais aussi dans l'Eglise au plus haut niveau. Aucun temps mort dans ce long film très bien interprété et réalisé sans détour (scènes parfois très violentes). A voir.
    Jean-Renaud D.
    Jean-Renaud D.

    4 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 décembre 2015
    J'avais aimé la série Gomorra diffusée sur Arte, mais j'ai carrément adoré le film Suburra. Une bande son géniale, un scénario en béton et un jeu d'acteur superbe. Sans doute un des meilleurs films de l'année 2015. Pour ceux qui aiment les histoires de Mafia, le film est fait pour eux... Un GRAND réalisateur, un très GRAND film.
    chas
    chas

    37 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 décembre 2015
    Le réalisateur a beau dire : « Tout ce qui est montré dans le film est vrai ! » difficile de croire à tant de corruption, de violence. Pourtant en ressortant de ces deux heures et quart où l’on ne s’ennuie pas un instant, m’est revenu le souvenir d’un roman de Giancarlo De Cataldo magistrat romancier qui m’avait encore d’avantage impressionné,
    Suburra est un quartier de Rome, mais en touristes pieux, nous ne voulons rien savoir de tel de « La Ville Eternelle ». « Fellini Roma », « Rome ville ouverte », « Vacances romaines »… où êtes vous ?
    La politique est liée au crime et l’église trempe dans cette soupe maléfique.
    Des intérêts puissants sont à l’œuvre pour transformer Ostie en Las Vegas et tout s’accélère avant la chute du gouvernement et la démission du Pape, alors les dégâts collatéraux s’accumulent. En Italie, le sens de la famille est toujours aiguisé, les Familles susceptibles, le nombre des tués s’accroit dans un enchainement fatal pour la plupart des protagonistes : prostituées, petites frappes et gros calibres, ambitieux et minables...
    Les dialogues sont excellents, les lumières de nuit et sous la pluie parfaites pour un film noir, dont on aurait préféré que ce soit du roman, car à côté notre Any Balk apparaitrait presque comme un ange de vertu. Cependant trop de belezza recouvre la dénonciation et la scène où l’inébranlable député remonte la manif face au palais du premier ministre m’a semblé superflue.
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