Comme le précédent, cette relecture bénéficie d'une qualité visuelle encore meilleur, d'une très bonne distribution, d'une bande-son dynamique et d'une chanson très bonne dans l'esprit Disney. Mais avant tous,
je commence par ce plan séquence numérique démentiel nous offrant un survol du royaume médiéval/magique, j'adore plus que tous les plans séquence pour cette unique raison, nous faire vivre un instant pendant de très longues secondes, ou dans ce cas-là, de longues minutes.
Puis retrouvant Aurore de bon matin,
une petite baisse de régime fait face car cette première scène parlante est légèrement trop gentillette, mais c'est un Disney encore une fois. Mais très vite le rythme reviens dès l'apparition de la fée noire.
Des survol toujours dément, un jeu de la part d'Angélina génial pour un costume et des ailes superbement mise en scène. Puis nous découvrons un nouveau roi et une nouvelle reine, très bien joués par une vedette que je n'ai jamais réellement connu avant, si ce n'est dans "Batman le défi". Des costumes à tomber parfaitement dans le thème, un décors de cette salle à manger gigantesque génial. Puis pour cette scène en question,
elle reflète parfaitement l'esprit de conquête et de pouvoir absolu que cette reine envisage de faire, une reine qui à la haine envers ce peuple magique, une reine qui veut prévoir sans l'accord de personne, des festivités royales pour un mariage dans sa demeure, une reine qui s'approprie Aurore comme fille uniquement pour provoquer Maléfique et là faire révéler sous son grand jour de diablesse. Une scène ultime dont le déroulement est génial.
Puis lord de son énième envol, une chasse se met en place et là, plusieurs minutes plus tard, on découvre un nouvel ange, une nouvelle fée.
C'est là que l'on découvre ce royaume passionnant, un décors moitié numérique moitié réel parfaitement imaginé et inspirer des voyages souterrains de Jules Verne, une titanesque cavité presque souterraine ou ses habitants vivent reclus. Presque à l'image des mutants X-Men qui sont détester des humains et vivent reclus. Ici toutes et tous vivent sans aucun contact extérieur. Puis je découvre de plus en plus de ces créature au visuel juste sublime, un mélange d'anges et de démon, des cornes par milliers, Des physique tous différents mais superbement imaginer.
Lors de l'intégralité de cette très longue séquence,
on pourrait se croire aussi bien en enfer avec ces diable, qu'au paradis vu qu'ils n'ont rien d’agressifs. Angélina y est sublime et sa mise en scène lors de son réveil est parfait, un ange blesser, une âme sensible.
Puis de retour au royaume "normal", toutes les festivités s'enchaînes pour être fin prêtent. Mais l'on découvre tous ce qui fait encore une fois, la différence entre le dessin animer et ces version tellement plus modernes, une différence de caractère chez les personnages, qui est réellement l'ennemi, qui ne l’est finalement pas, ou plus.
Puis cette bataille finale, se déclenchant en même temps qu'une soit-disant cérémonie religieuse. Une cérémonie dans l'église qui m'aura tristement rappeler, et c'est çà, les chambres à gaz nazis, mais Disney à radicalement voulu, encore heureux, souhaiter un dérouler plus "magique" et enfantin. Quand à l'arrivée de maléfique et des fées noires, tout est impeccable, jusqu'aux ultimes secondes avec ce Phoenix, remplaçant le traditionnel dragon originel.
Un 2ème volet, certainement le dernier, qui lève toujours plus le voile sur le conte de Perrault, après qui dit vrai ou faut, bah faut tous simplement lire son pavé. Une seconde relecture hyper prenante et visuellement détonante, une bel humour et un esprit Disney très bien respecter. Maléfique, "le pouvoir du mal" ou plutôt Maléfique, "le pouvoir de rendre justice et de rendre meilleur", un monde empli traîtres, ici, une femme, une reine, une fausse reine.