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    Halloween
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    PaulGe G
    PaulGe G

    108 abonnés 607 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 octobre 2018
    ni angoissant ni terrifiant un nouvel épisode sans grande originalité , on se passerait volontiers des premières minutes sur les états d'âme des ados , ensuite l'horreur !!!!!! arrive il y a beaucoup de sang un seul petit coup de théâtre ridicule, le tout est tristement cousu de fil blanc seul l'héroïne a un rôle a peu près interessant, dans l'ensemble il manque ce petit quelque chose qui aurait pu nous faire trembler
    stephane m
    stephane m

    1 abonné 3 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 27 octobre 2018
    Aucun scénario,des acteurs affligeants,aucune tension,psychologie zéro,juste des meurtres à la pelle et une fin bâclée...bref une vraie catastrophe sans intérêt...un seul conseil fuyez ce nanar très vite et gardez vôtre argent pour aller voir de vrais films!!!
    Alexandre Cortes04
    Alexandre Cortes04

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 octobre 2018
    Un chef d’œuvre. Les scènes sont très bien filmées, les meurtres sont violents, la bande son est parfaite, bref rien à dire de plus appart que ce film est juste génial
    GOunet M
    GOunet M

    2 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 octobre 2018
    40 ans voila ce quil a fallu pour avoir une suite de la nuit des masques de 1978....
    alors voila le film est super et rend un hommage inconditionnel au 1er opus de 1978.
    Michael myers est de retour apres 9 ans d'absence, il a garder ce côté mystique son allure statique son mutisme ...
    beaucoups de clins d'oeil au films de carpenter les fans comprendrons...
    la scene d'intro j'ai vraiment adoré quand on le voit a l'hôpital psychiatrique ainsi que le générique fidele a la nuit des masques on sait quon est dans la suite du premier.
    Juste quelques legers bémol la musique est certes exellente toujours ce theme envoûtant mais pas assez prensente a mon gout.
    Aussi des flashback du 1 aurait etait bien pour expliquer un peu comment il cest fait arrêter en 1978..et aussi il trouve laurie un peu trop facilement...mais bon cest des details qui ne gene en rien la continuité de lhistoire du meilleure slasher du cinema...
    une suite?? apparement cest prévu alors je dit un grand OUI si le scenario est beton est que sa ne part pas en sucette ...
    jamie lee curtis est ok si il ya une bonne histoire
    le masque tres bien reussi jadore entendre la respiration de Michael
    un pure moment jouissif ce film je parle aux noms des fans dans le monde qui savent apprecier a leurs juste valeur la force d'un film d'horreur le plus culte , inimitable et inégalé de touts les temps .....
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 26 octobre 2018
    Pour moi tout était parfait, un retour plus que réussi, un Mickaël plus sadique et effrayant, très bon film .
    garnierix
    garnierix

    230 abonnés 452 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 octobre 2018
    Le nouvel Halloween : 10 millions dépensés ; 80 millions récupérés dès le premier week-end aux States. Faut-il donc y aller ? Le John Carpenter de l’Halloween culte de 1978 trempe dans le projet ; le producteur d’horreur Jason Blum aussi (Paranormal Activity, Insidious, American Nightmare, Get Out…) le fiston du producteur légendaire de la franchise Halloween depuis l’origine (le film lui est dédié d’ailleurs –Mustapha Akkad) ; enfin, l’actrice Jamie Lee Curtis est la même que celle qui jouait la rescapée du massacre de 1978. Sans aucun doute, il faut y aller. Voir un film phénomène est toujours intéressant, même si le film est nul, car ça renseigne sur vos frères et sœurs de cinéma, et surtout sur le système fabricateur. On se retrouve donc à Haddonfield, dans l'Illinois, juste avant le 31 octobre ; on retrouve le dingue masqué, docteur es slasher, qui a eu le temps (40 ans) de perfectionner son organisation sadique (avant par exemple, il ne cherchait pas à sculpter une tête comme une citrouille d’Halloween) ; on retrouve les notes de musique de Carpenter qui faisaient peur –elles-mêmes fort proches de Tubular Bells de Mike Oldfield (L’Exorciste) sorti cinq ans plus tôt (mais il y a aussi des cornes marines qui donnent froid dans le dos) ; on retrouve enfin dans la salle de ciné les ados venus s’émouvoir en masse –sauf qu’il y a 40 ans, le film était interdit aux moins de 16 ans (aujourd’hui, un ado de plus de 12 ans serait mature et apte à voir ce film, du moins en France, car dans le reste du monde le film est interdit aux ados non accompagnés d’un adulte). Bref, allez donc voir ce film ! Mais pas aux horaires des ados ! Les icônes de l’horreur ne meurent pas, vous serez servi. En revanche, si vous êtes un vrai fan de la franchise, si vous n’aimez pas quand on tue n’importe qui n’importe comment, si vous préférez l’effrayant au kitsch (et dans la salle le cri d’effroi au fou rire), si vous appréciez plus que tout le sinistre, l’ambiance glauque et la lenteur, alors peut-être que vous serez déçu, voire endormi.
    Requiemovies
    Requiemovies

    205 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 octobre 2018
    Evidemment Halloween 2018 n’a pas pris autant de risque, s’avère plus sage et assez efficace. David Gordon Green, de L’Autre Rive à Délire Express en passant par Joe, a un peu tout filmé comme genre avec sa patte « auteurisante », en somme, coup de poker mais choix judicieux au final. Si le succès Outre-Atlantique couvre un peu la vraie intensité du film, nous sommes loin du chef d’œuvre annoncé, force est de constater que la réussite est au rendez-vous. Entre clins d’œil (plan repris à l’identique, référence de jump scares…) et respect de l’œuvre originale, Halloween réussit son effet entre retour au source des films du genre, horreur, et intensité d’une histoire originale, bien amenée qui évite un peu les pires choses qu’on aurait pu attendre d’une telle entreprise. En résulte un slasher assez facile, l’univers étant déjà installé et culte, mais c’est justement en combinant simplicité et efficacité (avec une touche moderne dans la violence graphique du film) qui fait d’Halloween une belle réussite et surtout le meilleur film depuis l’original. En misant sur la nostalgie et en respectant l’œuvre originale, David Gordon Green offre un joli film de genre, avec un final malin et bricoleur comme les années 80 savaient le faire. On en redemanderait presque (surtout quand la caméra de Green offre autant de possibilités à la fin). /www.facebook.com/requiemovies/
    ATON2512
    ATON2512

    58 abonnés 1 124 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 novembre 2018
    De David Gordon Green (2018).
    Une bonne surprise et pourtant le risque était élevé de se retrouver encore avec une version ou une suite insipide et nulle.
    Le réalisateur de 'Get Out' livre autant une suite, l'action se déroulant près de quarante ans après le premier opus, qu'un 'nouveau' film en mirroir du cultissime opus de Carpenter. Plus gore et plus violent que le premier. La musique signée touyjours 'Carpenter' nous replonge rapidement dans l'ambiance . Sans renouveller et révolutionner le genre, le film est une réussite prenante à regarder pour peu qu'on accepte le postulat de départ! . Avec des clins d'oeil au premier opus. Et puis on retrouve Jamie Lee Curtis quarante ans après dans le même ou presque (c'est dire si le temps a fait son oeuvre!) en mère totalement obsédée et flippante . Cette partie du film étant (parfois) un peu lourde à digérer. Judy Greer jouant la fille de Laurie campe bien son personnage un peu désabusé , Et puis il y a Michael Myers vraiement bluffant . Avec son masque et ses mimiques originales on est transporté au premier opus !
    labadens
    labadens

    12 abonnés 242 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 octobre 2018
    Bof ! C'est l 'onomatopé auquel j' ai songé au sortir de la séance.
    Ce volet n apporte rien et , j en ai bien peur, sera rapidement oublié . ...
    le Halloween de David Gordon Green ne réussit ni l'un, ni l'autre.
    Ne cessant de multiplier les hommages au film de 1978, qu'ils soient discrets (une maison de poupée reprenant la façade de celle de Myers enfant) ou clairement revendiqués (la structure scénaristique est peu ou prou la même), ce nouveau film commet-là une erreur terrible, poussant le spectateur à comparer les deux œuvres à force de nous renvoyer à l'original.
    La comparaison ne tient pas la route bien longtemps, tant la mise en scène peine à saisir la terreur subtile que peut générer le tueur au couteau de cuisine. En témoigne le plan-séquence visible dans le trailer, techniquement irréprochable mais qui dans le fond pose problème : si la caméra se colle à Myers, suit ses mouvements et intègre son point de vue (ce que même Zombie refusait de faire dans la partie purement slasher de son remake), le spectateur anticipe ses actions. Or, la peur dans le chef-d'oeuvre de Carpenter venait justement de son imprévisibilité constante.
    En terme d'horreur pure, sans même tenir compte du niveau prestigieux atteint par le Halloween de 1978, ça ne vole malheureusement pas très haut. Si la photographie inspirée sauve l'ambiance générale du film, la plupart des scènes de meurtres sont remplies d'effets gore surannés qui frisent le ridicule.
    Reste alors quelques acteurs talentueux (Jamie Lee Curtis, touchante) mais qui hélas passent le plus clair du film à se débattre contre leurs personnages stéréotypés ; Laurie Strode a virée survivaliste, sa fille Karen conçoit le monde comme un havre de paix utopique (récoltant au passage les pires lignes de dialogues du film) et sa petite-fille Alysson représente le sempiternel cliché de la lycéenne coincée mais très mature - le film ne force heureusement pas plus le trait que ça.
    Difficile donc de voir dans Halloween version moderne autre chose qu'un slasher brouillon, mal conçu et incapable d'assumer le poids de son illustre lien de parenté. Cerise sur le gâteau, la fin du film se révèle délibérément ambiguë.
    Auto célébration, jumpscare parachutés, nous voyons quasiment tout venir.
    Dommage ....
    cylon86
    cylon86

    2 504 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 octobre 2018
    Au fil des années, la saga "Halloween" est devenu un véritable foutoir scénaristique où l'on en vient à se composer sa propre chronologie des aventures de Michael Myers, choisissant d'occulter ou non certains films produits au fil des ans : avec Laurie Strode vivante, avec Laurie Strode morte... A l'exception des deux volets réalisés par Rob Zombie qui réinventait brillamment la mythologie tout en la respectant, "Halloween" a connu des hauts et des bas avec des opus sacrément en-dessous du tout premier. A priori, l'idée d'un nouvel "Halloween" décidant purement et simplement de faire table rase de tous les autres films sauf celui du Carpenter (adieu donc le lien fraternel unissant Laurie et Michael) n'est pas forcément mauvaise mais on sentant l'argument commercial à plein nez avec un nouveau retour de Jamie Lee Curtis et John Carpenter en personne qui adoube le long-métrage en en signant la musique avec ses complices Cody Carpenter et Daniel Davies. Le tout sous la houlette du producteur Jason Blum, pas toujours synonyme de bon goût mais dont on peut apprécier le sens des affaires. C'est sans compter sur David Gordon Green et son compère Danny McBride, à l'origine du projet, qui ont décidé de livrer un véritable slasher pur et dur (et classé R s'il vous plaît), parvenant sans problème à se hisser comme le second meilleur film de la saga (on ne compte pas les Rob Zombie), formant un diptyque tout à fait passionnant avec l'original de 1978.
    L'idée est simple : traumatisée par cette fameuse nuit de 1978, Laurie Strode a construit sa vie autour du retour éventuel du boogeyman. Vivant seule dans une cabane isolée et sécurisée, elle est plus que jamais prête à se battre mais a perdu l'affection de sa fille au passage, celle-ci lui ayant été assez vite retirée par les services sociaux parce que bon, même en Amérique, apprendre à tirer à huit ans et se préparer au retour de Michael Myers, ça ne passe pas. Mais quand Myers s'évade au cours d'un transfert de prisonniers (oui, encore), Laurie prend les armes, décidée à protéger sa fille et sa petite-fille... Avec cet "Halloween" version 2018, David Gordon Green, visiblement biberonné au film original, décide de redonner de sa superbe à un Michael Myers plus redoutable que jamais. Oscillant entre l'hommage et la proposition nouvelle avec quelques belles idées (l'inversion proie/chasseur entre Laurie et Michael mais également ce doute autour de Michael, frappe-t-il au hasard ceux qui se trouvent sur son passage ou veut-il vraiment retrouver Laurie ?), Gordon Green parvient à trouver un bon équilibre (ce qui n'était pas gagné au début) et à offrir un film sacrément angoissant, généreux en termes de violence, respectant l'héritage commencé par Carpenter. L'influence de Big John se fait d'ailleurs ressentir jusque dans le final resserré en huis-clos dans une maison, prolongeant l'héritage de Howard Hakws, cinéaste ayant profondément marqué Carpenter. En fans du genre, on ne boudera pas notre plaisir de revoir Myers regagner de sa superbe dans un film bien angoissant et dès le générique, le film parvient à nous coller des frissons. La nouvelle partition musicale de Carpenter et de ses complices vient donner beaucoup de cachet au film. Plutôt que de recopier paresseusement son thème le plus célèbre, Carpenter en livre des variations nerveuses (le morceau "The Shape Hunts Allyson" est une merveille) et imprime sa marque sur le film tout en laissant à David Gordon Green les coudées franches pour opérer. Gordon Green, en véritable cinéaste, sait d'ailleurs tirer le meilleur de son sujet même s'il n'évite pas quelques petites maladresses scénaristiques. Cela dit, en laissant libre cours à la furie meurtrière de Michael et en concluant de façon réussie l'affrontement entre Laurie et The Shape, "Halloween" 2018 s'impose comme une franche réussite. Dont on regrettera presque le succès tant il implique des suites que l'on n'aimerait pas voir gâcher ce bel opus en forme de conclusion...
    F.Mulder
    F.Mulder

    17 abonnés 54 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 octobre 2018
    Halloween reste Halloween. Aucune surprise donc dans ce film. Pour passer un bon moment sans prise de tête oui, mais au delà de ça j'ai trouvé beaucoup d'invraisemblances.
    Une suite directe du film de 78 éludant tous les autres "épisodes" qui sont passés par là entre temps...
    Dans Halloween 20 après (ou Jamie Lee Curtis reprend son rôle) elle a un fils, dans celui ci elle a une fille... .
    Donc si vous voulez voir ce film, oubliez toutes les suites et concentrez vous sur le tout premier, quitte à le revoir avant.
    C'est pas nul, non pas du tout, mais c'est potable ! ça fait plaisir de revoir Mickael Myers toujours aussi lent dans sa démarche quand ses victimes, elles, courent plus vite que leur ombre !
    ffred
    ffred

    1 691 abonnés 4 014 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 octobre 2018
    Je craignais le pire, mais d'entrée j'ai été séduit. Même générique, même musique, même actrice, mêmes personnages. L’histoire est en fait une suite directe du film d'origine de John Carpenter (ici compositeur et producteur exécutif) de 1978, vu la veille, les nombreuses suites ayant tout simplement été zappées. Même si on devine à peu près comment cela va se terminer, on est pris dans l'ambiance et le suspens, et on finit par être aussi terrorisé que les personnages. Le dénouement est tout de même inattendu dans son "attendu". Techniquement, c'est du bon boulot. Jamie Lee Curtis fait un grand show, elle est géniale. L'ensemble reste très fidèle à l'esprit du film de l'époque, même si beaucoup plus de morts et de gore. David Gordon Green (Joe, Manglehorn) après le ratage Stronger, n'a pas à rougir : cette suite, quarante ans après, est tout à fait réussie (et c'est très rare). Une bonne surprise pour un vrai plaisir.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 26 octobre 2018
    « Fais simple et implacable » : l’unique conseil donnéau nouveaux realisateur David Gordon Green par John Carpenter lui même qui avait créé le personnage de michael myers en 1978, cela pourait etre un conseil trop facile, et bien je vous assure que c'est ce qui fait toute la difference. La musique donne le ton des les premiere minutes, ni trop sanglant et tres vulgaire comme etait le remake de 2007 par rob zombie qui n'etait pas si mal d'ailleure mais donnait une vision bien differente, plus massacre a la tronconeuse si je puis dire, la on est dans la subtilité le souci du détail la gestuelle de michael myers est parfaite celon moi, le faite d'apercevoir ça silouette au loins, son regard dans l'obscurité, on retrouve bien l'ambiance du premier films, d'un pas décidé michael myers ne va pas par quatre chemins dans ce film et c est ce que j'aime dans ce personage qui n'a aucune logique et qui avait peux etre perdue de son charme avec les annee le blazon est pour moi redorer :) le boulot a ete tres bien fait celon moi, donc merci david gordon green
    Audrey L
    Audrey L

    631 abonnés 2 580 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 octobre 2018
    La nuit du 31 octobre résonne encore de sa mélodie lancinante pour ceux qui ont connu les films d'épouvante Halloween... Et il faut dire que ce volet rend bien hommage au premier opus dont il est la suite directe (on efface les suites qui n'étaient pas toutes géniales...). On frissonne bien, on émet des bruits dégoûtés face aux gros plans sur les victimes massacrées, et pour ma part j'applaudis le fait que le film arrive à faire peur sans avoir recours à l'unique (et éternel) sursaut, comme dans tous les néo-films "d'horreur" qui pompent trop sur ce système sans aucune ambiance. Ici, on se permet de vous montrer où est Michael, pour éviter les sursauts, et on arrive à avoir peur. Chapeau. On se sent dans l'ambiance des années 80 pour cette ambiance élaborée et soignée. Malgré cela, j'ai été très sceptique sur la dernière minute, qui nous lance au visage une fin béante sur laquelle on a mille questions à poser ( spoiler: on ne voit pas Michael brûler donc va-t-il revenir ? Pourquoi ce dernier plan sur la petite-fille qui serre le couteau ? Va-t-elle être la prochaine meurtrière ?...
    ) alors que si on vient voir cet opus c'est plutôt pour avoir des réponses... Et bien non, on s'assoit dessus, direction peut-être une suite qui tentera d'en finir une bonne fois pour toute, ce qu'aurait dû faire celle-ci. La fin est légèrement parodique des clichés des films d'épouvante des années 80 (avec en tête la fin elle-même du premier Halloween), on rit même par moment des situations grotesques, mais qui nous rappelle mille films vus dans notre jeunesse. Une ambiance tellement prenante que le voisin de siège a lancé un "prenez les armes !" qui disait tout haut ce que la salle trépignait d'hurler aux héroïnes. Et oui, mesdames, le beau rôle est à nous, Jamie Lee Curtis jouant la mamie flingueuse, raison de plus pour foncer voir Halloween, un peu maladroit par moment, trop évasif sur la fin, mais jouissif de tensions et aux héroïnes qui attendent Michael la pétoire à la main...
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    685 abonnés 3 005 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 juillet 2019
    David Gordon Green a parfaitement compris les limites imposées par la volonté certes alléchante de ramener à la vie, une nouvelle fois, un monstre sacré du cinéma horrifique ; tout a déjà été dit, montré, mis en scène. Alors que faire ? Changer l’héroïne initiale en grand-mère folledingue (néanmoins touchante) et le film d’horreur en recette de grand-mère. L’idée du réalisateur est de galvaniser la citrouille écrasée sous le poids des années et des productions successives pour la décliner sous toutes ses saveurs : ainsi notre légume en charpie se regonfle-t-il suite à l’introduction merveilleuse qui n’est pas sans rappeler Shutter Island ou la saga Hannibal Lecter ; le générique passé, un adolescent dépose un pétard dans la citrouille ornant la devanture d’une maison, explosion. Résonne l’annonce du retour du Mal et simultanément du retour du connu, du déjà-vu. Voici venir la saga Halloween. Puis, ô nouveauté, une citrouille creusée de cœurs ! Voici l’apport de Green : l’humour noir. Non pas un humour forcé mais un comique qui naît directement des situations horrifiques comme amusé par sa propre avalanche de violence, conscient de ce passage obligé vers la thématique centrale : la malédiction familiale et sa transmission intergénérationnelle. Autre thème passionnant et assez bien exploité : la fascination qu'exerce le Mal. Ainsi voit-on un psychiatre goûter au Mal pour tenter de mieux cerner son patient, pour comprendre *ce qu'il ressent au moment où il tue*. Michael Myers apparaît comme une énigme, celle de l'absence de motivations, comme le bras armé du Mal au visage blême. Le sous-sol, d'abord lieu de protection, se mue en prison pour le démon rattrapé par les flammes de sa propre malédiction ; il est également cet espace de reconquête de soi et de refondation d'une famille après la destruction par le feu de l'ancienne. Soupe à la citrouille donc, soupe savoureuse où les références s’enchaînent sans être trop appuyées, où les tons se croisent pour notre plus grand plaisir, où les cadavres s’amoncellent tels les ingrédients de notre potage : et des têtes fracassées et des membres tranchés et torses piqués et des corps brûlés. Marteau couteau scalpel feu. 1h50 de cuisson. La recette est bien-connue, oui. Mais il fallait le savoir-faire et l’intelligence de David Gordon Green (et de son équipe) pour aboutir à un met aussi délectable.
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