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1963, le jeune Michael Myers est âgé d’à peine 6 ans. Durant la nuit d’Halloween, le garçonnet assassine sauvagement sa sœur, en lui affligeant plusieurs coups de couteau.
En 1978, cela fait 15 ans qu’il est enfermé dans un hôpital psychiatrique. Michael Myers, alias le Croquemitaine, s’évade et retourne dans la ville de son enfance, Haddonfield dans l’Illinois.
Alors qu’il n’a que 21 ans, Myers tue de sang-froid plusieurs adolescents le 31 octobre, toujours le soir d’Halloween.
Seule Laurie Strode échappe à ce massacre.
De nos jours, Michael Myers est emprisonné dans un asile de fous. Mais lors d’un transfert, il s’échappe de nouveau.
Pendant ce temps là, dans la petite ville d’Haddonfield en ce 31 octobre, on s’active. On prépare la fête d’Halloween avec enthousiasme. Personne ne se doute de rien.
Sauf Laurie Strode, qui de son côté attend depuis 40 ans le retour de Michael. Elle est prête et déterminée à affronter le Croquemitaine.
Oubliez Halloween 2, 3, 4, 5, 6, 20 ans après & Résurrection. Désintéressez-vous de la vision de Rob Zombie. Ne gardez que "La nuit des masques" de 1978.
Le réalisateur, David Gordon Green, succède brillamment à l’illustre John Carpenter.
C’est le grand retour de Jamie Lee Curtis dans le rôle le plus important de sa vie, celui qui l’a rendue célèbre.
James Jude Courtney & Nick Castle reprennent avec talent le masque effrayant de Tony Moran & Will Sandin.
En 2018, Michael Myers n’a rien perdu de son charisme et de son côté mystérieux. Malgré le fait que le personnage soit monstrueux, on est comme fasciné devant lui.
On retrouve aussi Will Patton, un acteur peu connu et que j’apprécie énormément.
L’histoire me rappelle, à quelques détails près, l’évasion de Michael Myers dans le film de 1978. Cependant, et par la suite, je trouve ça énorme que Laurie Strode attende et se prépare depuis une quarantaine d’années que Michael s’évade. Sa quête de vengeance est intéressante et surtout inédite.
Le réalisateur de 2018 voue un immense respect pour le film de 1978, ça saute aux yeux.
On retrouve l’ambiance et l’atmosphère de "Halloween, la nuit des masques" dans une production moderne. C’est tout simplement ahurissant, et on ne peut qu’approuver le choix de David Gordon Green.
De très nombreuses allusions sont faites à la création de John Carpenter. Les fans comprendront. Si besoin, replongez-vous dans l’œuvre originelle pour une mise au point. Malgré le fait que ce soit un vieux film, je peux vous garantir que vous ne vous ennuierez pas… même pas une seconde, devant ce chef-d’œuvre incontestable d’une autre époque.
D’autre part, j’ai été ravi d’entendre, à peine quelques secondes après le début du film, les notes du thème musical. C’est l’une des musiques les plus stressantes de l’histoire du cinéma. Une bande-son qui fait froid dans le dos.
J’émets cependant des réserves quant à la sois-disant mort de Michael Myers. Je ne serais que peu étonné s’il revenait nous hanter. À suivre donc, seul le temps nous le dira.
Il y a toutefois quelques petits détails qui m’ont gênés. Parfois dans les films d’horreur, on trouve la réaction d’un des personnages, stupide face au danger. Sur cette production, j’ai noté une seule circonstance de ce genre.
J’ai été surpris par la réaction du père. Il ne semble pas inquiet de la disparition de sa fille. Alors que, pour rappel, un tueur rode dans les environs.
Enfin, si mes souvenirs sont exacts, à la fin de "La nuit des masques" de 1978, le Croquemitaine disparaît. Dans le début de la nouvelle version, Michael Myers est dans un hôpital psychiatrique. J’aurais voulu savoir ce qu’il c’était passé entre le moment où il s’est volatilisé et le jour où il a été incarcéré.
Mais oui, je suis d’accord, c’est vraiment une broutille. Seulement je me devais de vous l’exposer.
Une résurrection réussie pour le Croquemitaine. Enfin une suite digne du chef-d’œuvre de maître Carpenter 3,8/5