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    Halloween
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    Ann Val
    Ann Val

    84 abonnés 352 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 18 juillet 2019
    En sortant du visionnage, et même si je ne suis pas fan de la sage, je suis super déçue : les personnages sont fades, l'histoire n'apporte rien et Jamie Lee Curtis essaye de faire bonne figue (j'ai pas du tout apprécié ce qu'il ont fait de son personnage). Rien a retenir de ce dernier chapitre si ce n'est qu'on dirait une suite direct du premier de la saga (entre la musique et le comportement de Myers).
    Damianous
    Damianous

    3 abonnés 496 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 février 2019
    Nouvelle mouture des "aventures" de Michael Myers sobrement intitulé Halloween, ce film est chronologiquement la suite du classique de Carpenter. On y retrouve notre psychopathe préféré pour une tournée de meurtres gratuits, on ne change donc pas une formule gagnante. Le contrat est rempli, Myers est convaincant et ses silences en disent long. La structure de Halloween est conforme aux règles en vigueur du slasher, mais la qualité globale n'en pâtit pas. Le film n'en fait pas trop et c'est tout à son honneur, c'est donc une réussite à mes yeux.
    Serpiko77
    Serpiko77

    58 abonnés 1 631 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 janvier 2019
    On pouvait craindre le pire... et on est pas loin de l'avoir. David Gordon Green avait peut-être envie de rendre hommage à John Carpenter 40 ans après mais il s'est planté en beauté.
    Sa suite est dans la lignée des autres suites (passables) et dépasse tout juste celles de Rob Zombie. Les dialogues sont totalement insipides (dommage le film est beaucoup trop bavard), les 45 premières minutes vraiment très mauvaises et un twist avec le psy franchement ridicule. Pas grand chose pour sauver le film donc ni même la présence de Jamie Lee Curtis, les fans de la première heure seront vraiment déçus.
    Mr. G
    Mr. G

    13 abonnés 134 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 28 janvier 2019
    Vue a l'instant, malheureusement ils n'y a trop rien a dire, attendre brièvement plus de 40 min pour qui a une scène, franchement j'ai décrocher au bout de 50 min la le film continue a tourner pendant le temps que je rédige ma critique, je suis désolé pour les fans; comme pour ma part; malheureusement il n'y a rien a retenir est dire qui veule faire une suite (halloween2) pour (2020) , il faudrait stopper tout les remakes est les reboots dans le monde du cinéma enfin tout dépend du réalisateur car la non...
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 27 janvier 2019
    Un des pires nanars que j'ai jamais vu! C'est bourré de clichés. Les acteurs sont mauvais. C'est plein d'incohérences et d'une débilité sans nom! Franchement, à la rigueur, Jamie Lee Curtis joue pas trop mal mais à part ça, rien à sauver! Quand je vois que la presse accorde trois étoiles à cette bourse. Hallucinant.
    weezlesanguinaire
    weezlesanguinaire

    69 abonnés 457 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 27 janvier 2019
    Un film complètement raté. Mike Myers peut se déplacer tel un ninja personne ne le remarque et à plus de 60 ans il a toujours une force surhumaine mais on atteint le comble de la betise quand le psy tue le flic. Franchement autant j'avais apprécier la dernière version de Rod Zombie autant la je me suis ennuyé sec peu d enjeu aucune empathie pour les protagonistes et même Jamie Lee surjoue. Un ratage total... Une étoile pour la musique originale..
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 18 janvier 2019
    Pour commencer, je dois reconnaître avec honnêteté que je n'ai jamais été sensible au sous-genre du slasher movie, encore moins au mythe qui entoure Michael Myers. J'ai lancé le film sans attente particulière, et malheureusement, j'y ai vu ce que je craignais par avance : les poncifs du genre sont à peu près tous présents, et c'est ce qui arrive lorsque l'on décide de réaliser un film appartenant à un genre aussi codé. J'ai la sensation de revoir encore et toujours le même slasher. Si certaines exceptions, comme Wolf Creek, me convainquent qu'il est possible de me captiver par un slasher, les contre-exemples sont encore trop rares. Ici, le sempiternel tueur masqué, surhumain, lente machine de guerre, se met en tête de trancher la gorge de Jamie Lee Curtis, dont on se délecte de la présence à l'écran. Rien à dire, Curtis est une comédienne marquante dont on ne peut que regretter qu'elle n'ait pas eu la carrière qu'elle méritait. Autrement c'est assez convenu. Les cadavres s'entassent, les victimes courent sans se cacher, les effets gores sont limités, et l'on termine le film avec la désagréable sensation de ne pas avoir appris grand chose de plus sur le cinéma d'horreur.
    blacktide
    blacktide

    58 abonnés 795 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 janvier 2019
    La nuit démasque...

    40 ans de réflexion. Pas vraiment. Les traumas restent, les boyaux s’aèrent, les victimes se préparent, et le Mal sans visage attend, tapi dans l’ombre de sa propre béance. Car les bourreaux ont peur aussi. Peur de se reconstruire, et d’envisager 40 ans d’abstinence meurtrière. Puisque cet Halloween 2018 se conçoit comme une suite directe à l’œuvre séminale de Carpenter, faisant fi de toute la mythologie grand-guignolesque de cette anthologie boiteuse.

    Secte & apocalypse, relation frère-sœur houleuse, décapitation fraternelle, résurrection nonsensique, Mal immortel, le mythe Michael Myers s’est extrait de la réalité pour s’ériger avec le temps un statut presque surnaturel. Une icône sans cesse vouée à se réinventer, à se réactualiser, à se déconstruire pour mieux se recomposer. Comme pour creuser toujours plus profondément cette réflexion sur la Nature du Mal et ses multiples projections possibles. En témoigne l’appropriation viscérale de Rob Zombie, fixant son regard sur la nécessité des masques et l’accentuation de l’abomination. Halloween en 2018 ne déroge pas à ce processus, et poursuit/revisite le mythe en le confrontant à une inversion, dans le respect de l’œuvre originelle. Une œuvre dans l’air du temps finalement. Une tenue de garagiste, un masque, et ça repart.

    Le prologue se construit sur cette résurrection, et se « figure » comme une invitation à la résurgence, une exhortation à revêtir le Masque. Ce talent pour apparaître de manière totalement imprévisible. L’ouverture hésite pourtant à succomber au sacrilège du dévoilement : Myers y est presque « dénudé », filmé de dos, légèrement de profil, sur le bord du cadre, flou ou en contre-plongée. Et même grisonnant, défraîchi par le temps, il reste cette icône impassible, mutique, suscitant encore et toujours, panique & agitation. « Say Something ». Le générique vient alors rompre brusquement les supplications, rupture qui exauce en quelque sorte une pulsion nostalgique, en jouant sur un effet de reproduction (cette même plastique portée par un zoom-avant sur une citrouille éclairée de l’intérieur) et de reconstruction : une citrouille massacrée, recollant ses propres morceaux, probablement ceux d’une saga qui s’est égarée/ fourvoyée, de suites en remakes.

    Mais les mêmes notes obsédantes résonnent. Alors que les frissons cinéphiles parcourent notre corps en transe, Carpenter renaît : les bons vieux synthés de Big John sont de sortie. La jubilation, à l’état pur, et probablement, le meilleur moment de cet Halloween 2018. Il y avait dans l’œuvre de Carpenter cette idée de pénétration des corps, pénétration de la virginité, et de perversion de l’innocence. Jeunes puceaux et pucelles, prenez garde, le cinéma d’horreur viendra faucher votre innocence. L’Halloween de David Gordon Green laisse de côté le symbolisme vaginal de l’œuvre de Carpenter, pour recentrer ses thématiques autour du féminisme en marche (et cette transmission du cauchemar de mère en fille, car l’histoire et les hommes ne changent jamais) et de la « masculinité toxique », un concept intimement lié à l’actualité. D’où le fait que Myers se retrouve piégé par ses propres obsessions.

    Puisque toute sa mécanique narrative fonctionne sur une inversion. Celle du chasseur chassé, et de sa victime vengeresse. A l’instar de cette Inversion du « fantôme », ne cachant pas le meurtrier mais bien sa victime. Laurie a remplacé Michael, un monstre en a créé un autre, la Scream Queen a mué en une prédatrice traquant sa proie. Sa légende est en marche. Peppermint ? Grand-mère bad-ass, dans la lignée des Sarah Connors et Ripley, Jamie Lee Curtis s’en donne à cœur joie, nostalgie oblige, mais son interprétation frôle à certains instants le risible. De poursuivie par le traumatisme, elle se met à poursuivre le trauma : Laurie a désormais le contrôle sur son destin, sur son propre Mal, et est bien décidée à la faire à l’envers au « croquemitaine » : tombée du balcon, elle devient Michael, et disparaît dans son propre mythe. L’inversion est totale.

    Cependant, le même schéma se redessine : échappée de l’hôpital psychiatrique, référence aux « Baby Sitter Murders », séquence similaire à celle de l’original (et des meurtres de Linda et Bob), « Close to Me » à la radio, reproduction du décor originel (dans la construction des cadres, et les lignes de fuite), etc. Mais la reproduction a ses limites. A force de planter et replanter le couteau, le corps s’altère, se désintègre et perd en qualité, en efficacité. Les codes se ré-exploitent, mais la menace s’efface derrière l’académisme. D’autant plus lorsque la méthode consiste à oublier les suites pour en réutiliser des effets, et des morceaux d’intrigues : une séquence d’effroi sur la cuvette, l’instant toilette déjà mis en scène dans Halloween 20 ans après, et le remake de Rob Zombie. Tout comme cette idée de trauma, de mère ultra-protectrice (à la différence que le fils Josh Hartnett est remplacé par la fille Judy Greer), de traque adolescente (cette impression que quand on a 17 ans, Myers se met à nous traquer) et d’inversion, réflexions déjà abordées dans Halloween 20 ans après, oui encore lui. Mr Sandman ?

    Dans un superbe plan séquence pavillonnaire où Myers se mêle à la chasse aux bonbons, David Gordon Green « recrée » la légende, lui redonne sa forme, son masque impassible, sa lame aiguisée, et son statut de Mal absolu. Il traverse littéralement les décors, les Images, les cadres : la fluidité, les sur-cadrages, le massacre hors-champ, la réappropriation du couteau (d’un mouvement du plan d’ensemble à un gros plan, telle une pulsion meurtrière retrouvée) contribuent à recomposer la malveillante silhouette, « The Shape ». Comme pour raconter son Histoire, et ressusciter le Monstre qui respire en lui.

    Dans cette logique de réadaptation, David Gordon Green travaille sur le champ, et le hors-champ, le visible et la disparition. Il reprend les mouvements « voyeuristes » de l’œuvre de Carpenter, via des travellings-arrière sur trottoir, et joue sur des effets d’attente. Michael Myers se retrouve lui aussi cadré à travers des jeux de miroirs, des absences et des sur-cadrages. Une manière de jouer sur sa mythologie via l’espace, et sa béance. L’impression de retrouver cette construction carpenterienne du vide, cette béance, ce chaos originel. Puisque le retour aux sources passe nécessairement par une reprise des codes. Le cauchemar renaît : il est ce vide noir, cet espace invisible, cette présence dans les portes entrouvertes d’un placard, ce Monstre sans Cie dans les chambres d’enfants.

    Pourtant, cet Halloween à la sauce 2018 se déguste tiède : l’(im)parfait accord entre sang chaud et sang-froid, me direz-vous. Jamais il n’arrive à s’émanciper complètement, à exister par lui-même. La réappropriation n’est jamais totale, et David Gordon Green semble être dans un état d’hésitation permanent, entre respect de l’œuvre et vision personnelle. Cela crée non seulement de nombreux problèmes de rythme, mais également un décalage assez grotesque, amenant ennui et impression d’inabouti. A l’image de ces personnages creux et anecdotiques.

    Laissons néanmoins les mythes reposer en paix. Il suffira en effet d’une maison de poupée, réplique de la maison des Myers dans l’ouverture de La Nuit des Masques, pour envisager l’émancipation. Comme un souvenir du fardeau que Laurie porte, son trauma, son The Shape. La maison brûle, l’origine se relègue au passé, mais sa forme, elle, disparaît, et recrée son propre mythe. Il respire encore, et « will be back », comme il est courant de dire.

    The Evil Force Awakens…

    Critique à lire également sur mon Blog : https://fadeoffblog.wordpress.com/2018/10/31/critique-de-halloween-2018/
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 17 janvier 2019
    Je suis un fan de la franchise Halloween malgré quelques gros défauts et incohérences comme l'affreuse et peu subtile perruque de Jamie Lee Curtis (elle avait dû se raser la tête pour le tournage d'un film précédent) et un hôpital qui semblait presque vide d'infirmières, de médecins et de patients dans Halloween 2, et le Halloween 3 (pas si mal avec le recul) que j'avais détesté à l'époque puisqu'il n'avait absolument aucun rapport avec les deux premiers. Également cette façon qu'ont eu les producteurs de renier les Halloween 4, 5 et 6. Par exemple, le personnage de Jamie Lee Curtis, Laurie Strode, avait donné naissance à une fille dans les années suivant Halloween 2. Interprétée par l'excellente Danielle Harris, Jamie est la jeune héroïne des Halloween 4 et 5. Mais dans le premier grand retour de Jamie Lee en 1998, H20, son personnage de Laurie est plutôt mère d'un jeune homme interprété par Josh Hartnett, reniant ainsi les Halloween 4 et 5. Dans le 8e Halloween, Resurrection, Laurie meure au début du film. Il y a eu ensuite les deux ''remake'' de Rob Zombie dont j'ai aimé le premier (2007) et détesté le second (2009) notamment en raison de sa violence d'une gratuité ridicule.

    Pour ce Halloween 2018, on brise de nouveau les conventions. Cette fois, non seulement on fait fi des Halloween 4, 5 et 6, mais on balaie également Halloween 2, H20 et Resurrection! Bof, au diable les conventions, me suis-je dit, vivement le retour de Jamie Lee pour une dernière fois (vraiment???), pour une ultime bataille (???) contre le terrifiant Micheal Myers dans cette suite du tout premier Halloween paru en 1978, 40 ans plus tôt.

    Malgré aussi quelques défauts et incohérences, j'ai bien aimé cette suite de l'original. Que de frissons quand, après les intenses et très réussies premières minutes du film, le célèbre thème musical composé par John Carpenter débute pour accompagner le générique! La chair de poule! Traumatisée fortement par les meurtres de ses amis 40 ans plus tôt, Laurie Strode n'est pas une mère et une grand-mère idéale, passant pratiquement toutes ces années à se préparer et espérer l'évasion du démoniaque et impitoyable meurtrier afin de le tuer. Elle en aura l'occasion et devra aussi défendre sa fille et sa petite-fille.

    Clins d'oeil hommages à l'original et même à quelques unes des nombreuses suites, dose raisonnable d'hémoglobine, pointes d'humour, trame musicale fort efficace et angoissante, respect de l'esprit de l'original, interprétation impeccable de Jamie Lee Curtis, finale fort réussie, ce film comporte certaines longueurs et faiblesses comme le manque d'étoffe des personnages secondaires, dont certains semblent sortis de nulle part comme l'homme au chapeau de cowboy ou dont le comportement manque de crédibilité comme le ''nouveau'' docteur Loomis. Le film devait durer 2 heures et 15 minutes, mais le réalisateur David Gordon Green l'a réduit à une heure 46, d'où certaines ''trous''. Mais somme toute, un bon divertissement pour les amateurs du genre horreur/suspense. Le générique de la fin laisse entendre qu'il pourrait y avoir une suite. Hummm ...
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 17 janvier 2019
    Du reponpage de scènes déjà vu. On n'apprend rien mais on veut zapper 10 films. Un remake suite sans être un remake mais en tout cas aujourd'hui en 2018 ça ne marche plus. C'est nul...
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 16 janvier 2019
    0,5 un minimum syndical... mais non ce n’est pas possible, j’aimerais vraiment pas habité dans cette ville ! Que de mauvaise coïncidence ! Un jeu d acteur plus que médiocre, et le scénario... est-ce une comédie revisité ? Je suis bien heureuse de ne pas avoir payé le cinéma pour un navet pareil ... le cliché total sur ce film mais arrêter tout, et surtout arrêter de faire des suites inutile!
    Jake S.
    Jake S.

    81 abonnés 231 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 janvier 2019
    Après de nombreuses suites et remakes, ce nouveau volet d’une des plus grandes sagas horrifiques de l’histoire du cinéma fait surface avec une énième suite directe au film de John Carpenter de 1978. Verdict ? C’est mieux ! Il faut déjà savoir que je fais partie d’une minorité qui trouve le film original particulièrement soporifique et mal joué. Dans cette version 2018, les codes du cinéma d’horreur actuel sont appliqués à l’histoire de l’époque, et on y gagne clairement en cohérence et finition. On retrouve les longs plans séquence qui suivent le tueur, les babysitters aux abois et une Jamie Lee Curtis qui a pris en maturité (et je parle ici du jeu d’actrice et non de son personnage). On sent que le budget est nettement supérieur mais l’histoire n’évolue pas spécialement en soi ; on en reste au point où Michael est la définition même du mal incarné qui sort de (quasi) nulle part. Un seul passage relève d’une touche d'innovation : spoiler: celui du médecin qui tue pour comprendre les motivations du tueur.
    le répertoire du cinéphilou
    le répertoire du cinéphilou

    8 abonnés 33 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 janvier 2019
    INTRODUCTION :
    spoiler: Si dans le domaine de l'horreur, "Massacre à la tronçonneuse" (1974) illustre à mes yeux les prouesses d'un film culte (par sa violence putride, palpable et fortuite), "La nuit des masques" représente à contrario les simples codes d'un genre nouveau : le slasher movie ou l'ennemi rode et s'approche de sa victime (soit 80% d'adolescents) tel un prédateur ciblant en suspense sa proie avant d'agir. Lors de sa mise en pratique, le réalisateur joue avec nos nerfs en appliquant d'abord les rotations de caméra et jeux de lumière puis par l'application du fameux "jump scare". Le film de Carpenter souvent idolâtré par les critiques contemporaines n'en reste pas moins à mon sens qu'un classique vieilli et surcoté (car le sang neuf qu'il générait dans sa technique a connu notamment son heure de gloire dans les années 90 avec "Scream" de Wes Craven). Pourtant ...

    LA CRITIQUE :
    40 ans après "La nuit des masques", le réalisateur David Gordon Green prétend nous pondre la suite directe du premier opus en effaçant d'un coup d'ardoise l'intégralité des précédentes suites que le classique avait généré.
    Ce choix étant culotté et risqué, le projet s'avère pourtant de bonnes augures à en juger par l'image d'un Michael Myers devenu invincible et médiocre à mesure que la saga s'étirait !
    Remettant donc les compteurs à zéro, c'est avec surprise que le nouveau film s'avère excellent dans le registre qu'il souhaite rendre hommage. Sans trop tomber dans le recyclage scénaristique grossier, quelques scènes font d'ailleurs écho à certains passages de 1978 où chacune des références mentionnées est dénaturée de son message initiale pour ainsi faire ressentir aux spectateurs la nostalgie et la nouveauté.Tout cela nous amène au point fort de l'histoire : l'évolution des protagonistes principaux étant à la mesure des attentes du spectateur (laissé sur sa faim lors du final du premier volet). Michael Myers incarne une fois encore une véritable menace, intacte à raison du respect de ses traits emblématiques (la respiration lourde, et l'absence de parole). Laurie Strode laisse entrevoir de son côté une figure devenue forte, dont la paranoïa impacte néanmoins ses liens d'attaches. Face à des liens familiaux morcelés, la force et la vulnérabilité du personnage lui rendent un intérêt propice à l'attachement.
    Le reste des protagonistes (ainsi que les jeunes de cette nouvelle génération) gravitent en cohérence et crédibilité dans ce cercle d'angoisse, où chaque décision de survie fait étonnamment preuve de bon sens. Le spectateur ne suit donc en aucun cas des idiots qui par leurs mauvaises réactions s'apparentent parfois aux facilités de scénario.
    La trame est certes classique (voire parfois maladroite), mais l'ensemble reste très efficace, prenant beaucoup de recul avec les nombreux slashers prévisibles instaurés.
    Pour finir, le film évite les pièges du gore excessif (qui au vue des bandes annonces risquaient de nous faire tourner de l’œil) et s'apparente finalement à un dosage juste d'hémoglobine et d’effroi (même si l'âge de certaines victimes pourra parfois nous ébranler). En résumé l'ambition de cette suite honore et clôture avec brio l'angoisse initiée par John Carpenter (semblant au premier abord épurée par les ficelles du genre et qui enfin de compte se réaffirme dans ce reboot malin)
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 12 janvier 2019
    N'est absolument pas réaliste, les personnages prennent des décisions plus nul les unes que les autres ce qui nous donne à la fin du film l'envie qu'ils meurent. Énervant, dommage l'histoire avait l'air bien.
    Simon1310
    Simon1310

    146 abonnés 252 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 janvier 2019
    J'attendais the predator et c'est finalement Halloween qui m'a agréablement surpris, le film pourtant partait d'un postulat casse gueule, ressusciter Michael Myers dans un nouveau film alors que le premier Halloween ne fait plus vraiment peur, et avec la concurrence d'aujourd'hui ( Annabelle, get out, sans un bruit ), risquait soit de tomber dans l’auto parodie, soit de se ringardiser. Et en définitive c'est un super film d'horreur, qui a réussit l'exploit de rendre Michael Myers, flippant et c’était pas gagné. Là ou dans le premier film jouait sur l'attente, et on adoptait le point de vue des victimes, ici on suit un Michael Myers qui massacre en mode bulldozer, et c'est jouissif, tant il apparait inarrêtable. Si les victimes souffrent d'un manque de personnalité, cela n’enlève en rien le plaisir de voir Michael Myers en faire de la chair à pater. Le réalisateur ayant compris qu'un ambiance et un rythme lent ne pouvait plus être utilisé aujourd'hui, il a eu la bonne idée de rythmé son film, sacrifiant le peu d’épaisseur de certains personnages, la fille et petite fille de Laurie Strode étant assez oubliable. D’ailleurs le cœur même de ce Halloween, c'est la confrontation entre Michael Myers et Laurie Strode et pour la première fois de la série Halloween, les rôles sont inversés, ce qui offre dans la dernière partie un jeu de chat et de la souris tout en tension, qui aurait permit une apothéose de la saga si il n'y avait pas cette recherche de suite au film, qui gâche un peu la fin du film. En définitive Halloween après les purges de Zombies, réhabilite Michaels Myer dans le 21 siècle et offre un nouveau à la saga.
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