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Un visiteur
4,0
Publiée le 1 octobre 2009
Troisième opus de la saga de George A. Romero, Le jour des morts-vivants retrace le quotidien de survivants enclavés dans un bunker. Adieu, la maison isolée de La nuit des morts-vivants ou le centre commercial de Zombies. Nous découvrons ainsi des protagonistes marqués par le cataclysme qui a transformé le monde entier. Des personnages plus ou moins sympathiques tentant de garder leur sang-froid face à une telle situation. Le film de Romero montre pour la première fois un zombie doué de conscience. On s’interroge alors sur la part de conscience de ses êtres moribonds déambulant sans but. Possèdent-ils encore des pensées ou des émotions ? Que se cache t-il à travers leurs yeux vitreux ? Autant de questions insolubles qu’un savant fou tente de résoudre en torturant des cadavres dans son laboratoire. Peu à peu, la raison quitte le groupe et on se retrouverait presque à l’âge de pierre où prévaut la loi du plus fort. Moins bon que ses prédécesseurs, Le jour des morts-vivants n’en reste pas moins un monument du film de zombies. Etrange, inquiétant et peut-être émouvant à certains moments, le film de George A. Romero nous délivre une vision apocalyptique de notre monde, mettant en exergue la vilenie et l’égoïsme de l’humanité.
Bon ben énorme déception. D'accord, c'est un troisième opus et il est, comme souvent, destiné à être moins bon que les précédents mais quand même, sachant que c'était du Romero, je m'attendais à bien mieux de la part du maître. Les maquillages sont sympatoches, les acteurs sont bons mais les personnages (sauf le docteur Logan et Boubou) manquent cruellement de saveur, de profondeur et de personnalité. Certes, ce sont des stéréotypes, ils sont là pour ça... mais c'est fort dommage de ne pas les creuser un peu. Et il y a beaucoup de raccourcis scénaristiques assez délirants quand on regarde attentivement le film. Enfin, j'ai été extrêmement déçu et Romero n'aurait pas été derrière les caméras, j'aurais sûrement mis à ce film la seule étoile qu'il mérite.
3ème volet de la saga des morts vivants de George Romero, le Jour des morts vivants s'avère à la fois légèrement décevant dans sa première partie ( parce que trop bavarde ), mais aussi particulièrement jouissif dans la seconde, grâce notamment à des effets gores et aux maquillages exceptionnelles de la part de Tom Savini. L'interprétation est satisfaisante, notamment celle de Richard Liberty dans le rôle du Dr Logan. Il s'agit donc un long métrage horrifique qui mérite donc d'être vu par tous les fans de films d'horreur, rien que pour cette seconde partie de métrage particulièrement riche en effets gores. 15/20
c'est en le revisionnant que j'ai complètement révisé mon jugement sur ce film, tout ce qui m'avait paru faire défaut me semble aujourd'hui être une qualité, la pauvreté des moyens n'en font qu'une œuvre plus noire, et Romero s'est concentré sur l'essentiel, ses personnages.
Du GRAND Romero, même si la plupart de ces films ayant pour thème les zombies (Quasiment tous) restent pas bons, celui là est particulierement prenant et interessant pour l'aspect psychologique que le réalisateur nous dépeind tout au long du film. Une histoire qui petit à petit sombre dans la paranoïa, la démence et la peur tous comme ses protagonistes. Un film de zombie original (déjà pour l'epoque, même si c'est Romero avait déjà plusieurs fois traité le thème par le passé) et prenant en somme qui pour moi est un classique du genre, indispensable dans le bagage du cinéphile fan d'Epouvante&Horreur.
Même mort et décérébré, un zombie peut apprendre au contact d'êtres civilisés... Un militaire, non! Une fois de plus, Roméro dévalise toutes les boucheries-triperies américaines pour délivrer un message aussi subversif que peu nuancé. Réussite totale, ce jour des morts-vivants n'a pas pris une ride, musique Bontempi mise à part.
Avec sa satire déclarée de la société de consommation & de sa volonté de calmer le "bon peuple" et la populace pour qu'ils se calment (tels les survivants en leur balançant des biens de luxe), on ne peut qu'être charmé par un script nourrissant plusieurs ambitions originales: Amusant.
Les morts-vivants se sont emparés du monde. Seul un groupe d'humains, composé de militaires et de scientifiques, survit dans un silo à missiles. Deux solutions se présentent : fuir ou tenter de contrôler les zombies... Romero clôt ici sa trilogie des " Morts-vivants " ; avec " La Nuit des morts-vivants ", le cinéaste entamait une violente critique de la guerre du Vietnam, " Zombie " constituait quant à lui un formidable pied de nez à une époque où la société de consommation prenait une dimension aliénante. Ce troisième opus, encore et toujours placé sous le signe de l'horreur, se fait le chantre du côté obscur d'une Amérique paranoïaque dans le cadre de la guerre froide. On reconnait bel et bien les attributs du cinéma de George A. Romero, la tension croissante au cœur d'un univers confiné, filmé en huis clos, l'insanité visuelle lors de l'explosion finale de violence gore et épurée. Le réalisateur parachève donc une critique acerbe en ce qui concerne la naissance des germes totalitaristes vers la fin des années 80. L'aspect engagée de l'œuvre, se révèle être doublée par des scènes d'action, certes limitées au minimum, mais non moins très efficaces. Post-apocalyptique et saignant.
Poursuivant dans la lignée de son précédent opus, Roméro continue à explorer le comportement de l'humain placé dans des situations extrêmes. Si "Zombie" était une fable cruelle et sanglante sur la société de consommation, celui-ci en est une sur le pouvoir de l'armée et les dérives de la science. Il y a pas mal de bonnes choses dans ce film, mais on peut quand même être agacé par l'aspect trop moralisateur et caricatural du scénario (par exemple le gentil zombie qui se révèle être plus humain que les méchants militaires). Le final très gore est aussi assez déplaisant pour ceux qui ne sont pas des adeptes de ce genre de scènes.
Faible, quand même, par rapport aux épisodes précédents. On n'y trouve plus la double lecture d'avant. Il y a plein d'autres films du genre plus intéressants, pas indispensable, donc.
Peut-être l'un des meilleurs scénarios de la saga, du moins le plus émouvant, George A. Romero apportant un peu plus d'humanité encore que dans son chef-d'œuvre acclamé Zombie sorti sept ans plus tôt. Travaillant ses personnages à l'extrême, soignant sa mise en scène et ses scènes sanglantes, le réalisateur américain nous livre ici une nouvelle épopée pointant cette fois-ci du doigt l'armée américaine et leur soi-disant contrôle du monde. S'il ne réussit pas à obtenir le même statut culte que son prédécesseur, Le jour des morts-vivants est pourtant synonyme d'évolution dans la saga : autant par rapport à la manière de réaliser qu'au niveau du jeu des acteurs, des dialogues, des scènes d'action mais aussi dans le film lui-même, les zombies atteignant ici une nouvelle dimension grâce aux expériences du Pr. Logan qui tente d'apprivoiser les morts-vivants carnassiers et en particulier Bubu, un zombie particulièrement attachant. Possédant moins d'action et plus de parlotte, ce troisième volet ne néglige cependant pas les effets gore, Greg Nicotero s'en donnant à coeur joie durant le final sanglant où personne n'est épargné, véritable point d'orgue du plus méconnu des long-métrages de l'ancienne trilogie. En somme, ce troisième volet a tout autant sa place que les deux précédents, apportant quelque chose en plus à l'instar de ses prédécesseur, en faisant un film de morts-vivants très humain et l'un des meilleurs de Romero.
je l'ai vu en salle en 86 aux Gobelins à Paris (j'avais 13 ans)...et j'ai fait des cauchemars toute la nuit...
je me rappelle avant tout de la sensation de confinement et le caractère inéluctable de l'invasion !
la scène où les militaires envoient les "gentils" dans le tunnel où grouillent les morts vivants reste encore gravée en moi !
en effet que de scènes cultes : la ville en pièces livrée aux zombie, Bub et son pistolet, le militaire qui ouvre le camp retranché et se fait dévoré, l'amputation...
que de souvenirs !
à la re-vision on s'aperçoit quand même du manque de moyens .. la prod' en a fait un film plein de promesses certes mais aux limitations financières rédhibitoires !
Dernier opus de cette première trilogie, "Day of the Dead" est l'épisode le plus controversé de la série. Les fans de l'un des plus grand maitres de l'horreur : George A. Romero le place soit comme étant le meilleur de ses films toutes catégories confondues soit comme étant le plus mauvais (un festival de tripes et d'intestins sans queue ni tête). "Day of the Dead", c'est simplement un film qui débute de manière très calme voir ennuyante et qui se termine dans un final gore dantesque. Un cocktail, au final très savoureux tant les make-up de Tom Savini sont exceptionnels tant le thème de la domestication du zombie est abordée de manière touchante, voir dramatique...
Surement le volet le plus sombre de la saga des morts vivants de Romero.Surement le plus novateur aussi,l'idée d'apprivoiser les zombie est bien rendu.Le conflit militaro-scientifique dénonce cette fois ci l'abus de pouvoir de la part de l'armée,ce qui est trés bien rendu.Le côté claustrophobe rend la tension encore plus atroce.Violent a souhait,le côté gore est d'autant plus écoeurant vert les scènes finales.Le contexte apocalyptique fait froid dans le dos.Surtout au début dans la ville.La violence,la folie,le sentiment d'abandon est super bien rendu.Malgré la musique nanarde;ce petit chef d'oeuvre reste le meilleur de la saga,surtout au point de vu maquillage.bRAVO PAPY ROMERO
Le troisième opus de la saga de Roméro sur les morts vivants, dont on a longtemps pensé qu'il serait le dernier d'une trilogie... Bref, ce Jour des Morts Vivants est probablement le moins connu de la saga, pour diverses raisons, parmi lesquelles j'imagine la photo crasseuse, et l'affiche gore, qui l'ont vite assimilé aux innombrables films gore et décérébrés réalisés en série dans les années 80. Visuellement, ce n'est pas le meilleur de la série, loin de là, et ses acteurs de seconde zone achèvent de le confiner à l'anonymat. Mais le sujet constitue une suite logique des précédents et poursuit sa veine critique. Les zombies ont conquis le monde. A présent, il ne reste de l'humanité que quelques camps retranchés souvent gérés par une discipline martiale, par des militaires, quoi (Si le "Taire" est une unité d'intelligence, que penser du mili-Taire ?). Des savants tentent encore de comprendre, à la fois les raisons du cataclysme et les morts-vivants. Évidemment, de leur côté, les militaires sont un peu plus obtus et ne s'occupent pas des causes mais seulement des conséquences. Roméro filme ici une des dernières luttes de la civilisation contre la barbarie, où l'homme, symbolisé par la discipline stupide des militaires, se déshumanise à mesure que les zombies eux s'humanisent, au travers un spécimen capturé et qui bénéficie en laboratoire d'un apprentissage. La fin pessimiste de ce film, sa forte teneur gore et sa tension claustrophobe, en plus de la charge contre les formes de gouvernement dictatoriales, nous permettent ainsi de lui pardonner ses défauts de présentation et de l'intégrer (le réintégrer) pleinement dans cette formidable trilogie... en 5... peut-être même 6 épisodes... consacrés aux morts qui refusent de mourir et aux vivants qui vivent comme des morts.