Avis : Le Jour des morts-vivants - Page 6

Le meilleur film des morts-vivants de Romero ! A voir si ce n'est pas fait !!! Il mérite emplement ses 4 étoiles ^^

du gore, ptite dose d'humour, des personnages assez intéressants, des zombies bien foutu, bonne musique d'ambiance... Que du bon !

Presque deux décennies après son premier film, La nuit des morts-vivants, George A. Romero terme sa trilogie sur Le jour des morts-vivants, où le monde est alors dominé par les zombies alors qu'une poignée d'humains survivent. Comme dans ses précédents films, beaucoup de blabla et des acteurs inconnus pas toujours très bon. Mais la deuxième partie du film bascule dans le gore et installe une forte tension qui ne nous lâche plus jusqu'à la fin. Les personnages sont un peu trop manichéens mais certains sont attachants et leurs dialogues finalement assez prenants. Romero conclue ainsi sa trilogie d'une belle manière. Des films qui sont difficilement classable, même au sein du genre qu'ils ont grandement influencé.

Après sa critique féroce sur la société de consommation dans Zombie, George A. Romero nous pond ce qui devait être la fin de sa trilogie, qui est à l'heure actuelle une quadrilogie avec Land of the dead. En tout les cas, les scènes d'actions sont orchestrés avec beaucoup de talent, la mise en scène est tout bonnement jubilatoire et les acteurs-amateurs font preuves de bien belles prestations. Mais c'est avant tout l'humanité personnelle de l'auteur qui traverse avec force cette cruelle vision du monde. Car c'est en ça, le cinéma de Romero.

Entourés de zombies, un groupe de militaires et de scientifiques tentent de (sur)vivre dans un bunker dans lequel il font des tests sur des morts-vivants. Qu'on se le dise, LE JOUR DES MORTS-VIVANTS est loin d'être un chef d'oeuvre. Pourtant sur le papier, tout y était pour faire de ce film, une reference. Usant du pretexte des zombies, Romero fait une critique plus qu'acerbe des humains en général. Et à travers sa saga sur les morts-vivants, tout le monde en prend pour son grade: ici, il s'en prend à l'armée et aux scientifiques. Critiquant ces pseudos scientifiques qui utilisent le terme science pour mieux faire leurs expériences douteuses et inhumaines, Romero le rend majestueusement à travers le personnage du docteur Frankenstein. Pareil pour ses militaires qui ne pensent qu'au pouvoir et au mal qu'ils peuvent faire. Sous l'emprise de la claustrophobie ou d'une déficience mentale, tous ces protagonistes vont voir leur mort arriver plus vite que prévue. Après une heure où on plante les personnages, le film commence enfin à bouger. Hémoglobine à flot, maquillages parfaits, tout est là pour nous dégoûter. Mais quel dommage que le film soit affublé de dialogues insipides, de personnages caricaturaux (pour peut-être mieux les dénoncer?!). Au final, le film est une véritable critique de la société en général avec notre egoïsme purement humain. Romero est un as mais son film, lui, n'est pas à sa hauteur.

Le plus sous-éstimés des Romero. Pourtant ce troisième volet se révèle etre un survival exceptionnel. les humains désormais minoritaires doivent se cacher dans un silo à missiles sous-terrain pour échapper aux zombies. Dans cette "communauté" s'affrontent militaires et scientifiques,les premiers pronant l'éradication pure et simple de la menace zombie,les seconds cherchant leur doméstication. Alors que les scientifiques emmenés par le docteur Logan sont sur le point d'arriver à leur fins(voir Bub,le zombie doméstiqué),ils seront stoppés par les militaires. Dans ce film on voit bien que Romero n'aime pas l'armée!!! Décris comme des gros balourds irrésonnables et incapables de prendre du recul sur la situation,ils sont constamment en contradiction avec les scientifiques,en résulte une première partie du film d'une tension incroyable et à l'atmosphère pesante et suffoquante. Cet aveuglement ménera tout le monde à sa perte,et lorsque Logan sera assassiné par Rhodes,le chef des militaires,il sera vengé par Bub lui-meme(un zombie bien plus intelligent que lui en définitive!!!). Cependant n'oublions pas que Bub a été doméstiqué parce qu'il recevait en récompense...de la chair humaine!!! Donc d'un autre coté,les scientifiques en prennent aussi pour leur grade,puisque leur quète finalement est vouée à l'echec(les seuls survivants ne seront d'ailleurs ni des scientifiques,ni des militaires)!!! Là encore les humains,dos à dos seront mis d'accord dans un déferlement de gore comme on n'en n'a jamais vu,une sorte de défouloir final cathartique faisant redescendre la tension accumulée durant la première partie du film. Le dogme de la science et l'armée autant allumés dans un film,on a rarement vu ça.... T'es le meilleur Georges!!!!

Le moins bon des trois premiers films de zombies Romero, mais pas le pire des six. Il avait si bien commencé avec "La nuit des morts vivants" et surtout "Zombie". Si le message passe toujours très bien comme une lettre à la poste, dans la forme ça fait beaucoup plus mal. Scènes de dialogues interminable combiné avec une mauvaise direction d'acteurs ça donne l'ennui. Et ça dure jusqu'aux dix dernières minutes, ou là on a l'impression que les zombies viennent nous sauver de cet ennui. Certes les effets spéciaux sont plus réussi, c'est plus gore encore que les deux premiers, le message est pas ininteressant mais c'est chiant à regarder.

Meilleur, sans aucun doute, que "La nuit des morts-vivants" mais ce film n'atteint pas le chef-d’œuvre loin de là ! On pourrait diviser ce film en deux parties. La première est truffée de longueurs et de blablas très pénibles, alors que Romero aurait pu faire quelque chose de plus attrayant et effrayant. C'est un film d'horreur, et en résumé on sursaute dans cette première partie une seule et unique fois. Da,s la deuxième partie c'est un peu mieux avec un peu plus de tension, beaucoup plus de gore. Les effets spéciaux sont bons, le gore est excellent, mais ça s'arrête vraiment là, car ni les acteurs (beaucoup moins bons que dans le premier opus), ni le scénario ne remonte le niveau. Au final, on a un divertissement agréable, qui ne vaut que si on passe la première demi-heure assez longuette. A noter tout de même une très bonne bande son.

Troisième volet de la saga des zombies, ce chapitre se montre d'une bonne qualité en matière d'effets spéciaux et dans la réalisation (en même temps, quand on sait qui était aux commandes du film^^). Et nous retrouvons la dénonciation d'un phénomène de société, ici le militarisme. Après, malheureusement comme dans l'opus précédent de la saga, j'ai trouvé qu'il manquait de trame et de rebondissement, et je peux ajouter que le film ne fait pas peur.

Culte à l'image de cette trilogie.

Un classique, inaugural du genre, à voir et revoir. Certes, les zombies sont lents... Mais tout comme les "secours" extérieurs. Avec très peu de moyens, le résultat est bon, agrémenté d'une critique sociale qui n'a pas trop vieilli.

Le troisième opus de la saga de Roméro sur les morts vivants, dont on a longtemps pensé qu'il serait le dernier d'une trilogie... Bref, ce Jour des Morts Vivants est probablement le moins connu de la saga, pour diverses raisons, parmi lesquelles j'imagine la photo crasseuse, et l'affiche gore, qui l'ont vite assimilé aux innombrables films gore et décérébrés réalisés en série dans les années 80. Visuellement, ce n'est pas le meilleur de la série, loin de là, et ses acteurs de seconde zone achèvent de le confiner à l'anonymat. Mais le sujet constitue une suite logique des précédents et poursuit sa veine critique. Les zombies ont conquis le monde. A présent, il ne reste de l'humanité que quelques camps retranchés souvent gérés par une discipline martiale, par des militaires, quoi (Si le "Taire" est une unité d'intelligence, que penser du mili-Taire ?). Des savants tentent encore de comprendre, à la fois les raisons du cataclysme et les morts-vivants. Évidemment, de leur côté, les militaires sont un peu plus obtus et ne s'occupent pas des causes mais seulement des conséquences. Roméro filme ici une des dernières luttes de la civilisation contre la barbarie, où l'homme, symbolisé par la discipline stupide des militaires, se déshumanise à mesure que les zombies eux s'humanisent, au travers un spécimen capturé et qui bénéficie en laboratoire d'un apprentissage. La fin pessimiste de ce film, sa forte teneur gore et sa tension claustrophobe, en plus de la charge contre les formes de gouvernement dictatoriales, nous permettent ainsi de lui pardonner ses défauts de présentation et de l'intégrer (le réintégrer) pleinement dans cette formidable trilogie... en 5... peut-être même 6 épisodes... consacrés aux morts qui refusent de mourir et aux vivants qui vivent comme des morts.

Les morts-vivants se sont emparés du monde. Seul un groupe d'humains, composé de militaires et de scientifiques, survit dans un silo à missiles. Deux solutions se présentent : fuir ou tenter de contrôler les zombies... Romero clôt ici sa trilogie des " Morts-vivants " ; avec " La Nuit des morts-vivants ", le cinéaste entamait une violente critique de la guerre du Vietnam, " Zombie " constituait quant à lui un formidable pied de nez à une époque où la société de consommation prenait une dimension aliénante. Ce troisième opus, encore et toujours placé sous le signe de l'horreur, se fait le chantre du côté obscur d'une Amérique paranoïaque dans le cadre de la guerre froide. On reconnait bel et bien les attributs du cinéma de George A. Romero, la tension croissante au cœur d'un univers confiné, filmé en huis clos, l'insanité visuelle lors de l'explosion finale de violence gore et épurée. Le réalisateur parachève donc une critique acerbe en ce qui concerne la naissance des germes totalitaristes vers la fin des années 80. L'aspect engagée de l'œuvre, se révèle être doublée par des scènes d'action, certes limitées au minimum, mais non moins très efficaces. Post-apocalyptique et saignant.

Avec sa satire déclarée de la société de consommation & de sa volonté de calmer le "bon peuple" et la populace pour qu'ils se calment (tels les survivants en leur balançant des biens de luxe), on ne peut qu'être charmé par un script nourrissant plusieurs ambitions originales: Amusant.

Romero est bien le maitre du film de zombie, ce troisiéme opus le confirme malgré quelques longueurs et un manque de moyen evidents. Cependant les 15 dernieres minutes sont un festival de gore et de massacre en tout genre sans oublier les messages politiques propre à Romero. On peut juste regretter que l'aspect effrayant de la nuit des morts vivants ait disparue.

Bon ben énorme déception. D'accord, c'est un troisième opus et il est, comme souvent, destiné à être moins bon que les précédents mais quand même, sachant que c'était du Romero, je m'attendais à bien mieux de la part du maître. Les maquillages sont sympatoches, les acteurs sont bons mais les personnages (sauf le docteur Logan et Boubou) manquent cruellement de saveur, de profondeur et de personnalité. Certes, ce sont des stéréotypes, ils sont là pour ça... mais c'est fort dommage de ne pas les creuser un peu. Et il y a beaucoup de raccourcis scénaristiques assez délirants quand on regarde attentivement le film. Enfin, j'ai été extrêmement déçu et Romero n'aurait pas été derrière les caméras, j'aurais sûrement mis à ce film la seule étoile qu'il mérite.