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Grouchy
123 abonnés
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2,5
Publiée le 12 février 2011
Je suis au regret de voir que Romero avait très bien commencé sa carrière et la création du genre des morts-vivants en 1968, mais ses suites ont lamentablement échoué, jusqu'à un bon Diary of the Dead 40 ans plus tard. Le Jour des Morts-Vivants est un gros échec, grouillant d'ennui, de longueurs interminables, de bavardages lassants, censés nous tenir en haleine jusqu'au dénouement. Mais tous ces discours contiennent une petite philosophie de l'homme sur sa mentalité, sur la société qu'il dirige, mais ces thèmes auraient pu être mieux traités et plus intéressants si Romero était plus impliqué dans son projet ; il expose une opposition au bord du déchaînement entre les militaires et les scientifiques, et ne donne aucune sympathie pour les deux camps. D'autre part, sa mise en scène est trop simpliste ( certains plans me font penser à ceux de Kubrick ), les acteurs bons mais sans plus, mais comment sauver un scénario plat et hyper lent, malgré les maquillages réalistes de Tom Savini ? La trilogie du maître des zombies a quasiment péri dans ses défauts, avant le retour satisfaisant du réalisateur bien plus tard. Le dernier opus n'est pas totalement à jeter, si la critique sociale reste assez crédible, de l'humour est présent, la relation entre le savant et son zombie protégé, la fin est acceptable avec l'invasion des monstres dans la base souterraine, le spectateur connaisseur du style de Romero sera sûrement déçu du résultat.
Très grosse déception ! Après un deuxième volet parfait, Romero nous sort ce 3ième opus, au scénario intéressant, mais très peu et malheureusement trop plat, aux acteurs très mauvais et à une mise en scène beaucoup trop simple. Il me déçoit fortement sur ce coup là ! Le plus mauvais de la trilogie !
Le plan d’un zombie en contre-plongée devant un soleil éblouissant résume bien le contexte de ce troisième volet de la série des morts-vivants de G.A. Romero. Ces derniers ont conquis la surface de la planète. Les derniers êtres humains sont contraints de s’enterrer sous terre. On suit une poignée de ces survivants, des scientifiques et des militaires, calfeutrés dans un abri anti-atomique. Les savants tentent de communiquer avec les zombies. Leurs expérimentations portent sur des sujets prélevés à l’extérieur. Le cas de Bud, un zombie surdoué, est particulièrement intéressant… Il y a peut-être là une chance infime de sauver l’humanité. Cet aspect du film apporte beaucoup de profondeur au thème et permet à la trilogie d’évoluer. Hélas, les militaires trop impatients vont tout gâcher. On a droit alors à des scènes gore à la limite du supportable (de la tripaille partout). Les effets spéciaux sont très réalistes (trop pour mon estomac) notamment les morts-vivants, plus convaincants que ceux de Tom Savini avec leur teint bleuâtre dans le film « Zombie » (1978). Ce « Jour des morts-vivants » est la suite logique du précédent épisode qu’il parvient même à surpasser dans le gore et la psychologie. Selon moi, c’est le film de G.A. Romero le plus abouti à ce jour.
Constat frappant que de constater que le papa du film de zombie ne baisse en rien dans la qualité de ses films. J'avoue avoir préféré la nuit des morts-vivants à celui-ci, et n'avoir plus trop de souvenir de Zombie, mais le jour des morts-vivants reste dans tous les cas un divertissement diablement efficace. Parti-pris de réalisation ou pas, la musique un peu pop-angoissante qui nous fait nous dire "ce film ne se prend pas tant que ça au sérieux" est omniprésente. Agaçante au début, on s'y habitue et y prend goût après une petite demi-heure. J'ai d'ailleurs compris grâce à ce long métrage pourquoi George Romero avait ce statut quant aux films de morts-vivants : Shaun of the dead d'Edgar Wright, 28 jours plus tard de Danny Boyle, les influences sont nettes et on comprend pourquoi. Seule divergence, ici, spoiler: les zombies saignent , mais c'est un moindre mal. En parlant de sang, je suis épaté qu'on fasse déjà des trucs si gores en 1984... spoiler: tripes à l'air, yeux crevés et tutti cuanti, -12 ans sur Allociné, j'ai des doutes... Bien évidemment, Day of the dead possède son lot de clichés : spoiler: la femme forte, le militaire borné, le scientifique tellement fou qu'il en devient stupide et j'en passe, sans compter sur les habituelles stupidités du cinéma hollywoodien qui veut nous faire passer de l'incrédible pour crédible : spoiler: le zombie qui rate pas une cible, l'amputé des jambes qui vit encore etc etc... Au-delà de tout ça, RAS mon général, les acteurs sont bons, spoiler: le twist final , bien qu'anecdotique, surprend bien et l'action, bien que tardive, fait tout à fait son office. Georgie a encore frappé.
Un film d'horreur tres reussi, peut etre meme un des meilleurs de la saga de romero. Ici,l'action se situe dans un bunker souterrain en floride dans lequel un groupe de militaires et une femme medecin essayent de lutter contre les morts vivants et le desespoir d'etre les derniers humains en ce monde. Le film est interessant car il dresse une galerie de personnages devenus pessimistes et resignés par la force des choses.Ils tentent toutefois de survivre,mais on a le sentiment qu'ils ne savent pas trop pourquoi. Parmi eux, un savant fou tente d'apprivoiser un mort vivant en lui rappelant qu'il etait un etre humain.Cette scene est a la fois drole et emouvante. Durant tout le film regne une atmosphere lourde et pleine de pessimisme, et c'est là tout l'interet de ce troisieme opus.A noter aussi des effets tres gores et tres reussis.
Romero est décidément doué quand il s'agit de critiquer l'humanité en la mettant face à une horde de zombies. Là où les morts-vivants sont tous soudés, chaque humain obéit à sa propre logique et à son propre intérêt ce qui conduit forcément à la catastrophe. Constat amer mais réaliste que Romero fait dans chacun de ses films en y apportant toujours quelque chose de novateur. Le scénario est intelligent et les personnages bien écrits et la mise en scène est de très bonne qualité avec de superbes effets gores signés Tom Savini.
De bien meilleur qualité que le précédent film de la franchise (Zombie). Un scénario plus sérieux certaines scènes sont inutilement hystérique c'est assez énervant. Des effets spéciaux corrects bien loin du niveau de La Nuit des morts-vivants mais cela se laisse regarder.
Mouais...Day of the dead est le genre de film où on s'ennuie les 3/4 du temps et où le film se reveille que dans les 20 dernieres minutes. C'est assez decevant car il y a de bonnes trouvailles et de bons effets Gore. La chute finale laisse vraiment à désirer également. Esperons que le remake soit plus puissant que l'original comme l'a été le remake de Zombie (L'armée des morts).
Un très bon film de zombies. En plus de nous offrir une vision anti-militariste, le film est très gore. Les maquillages de Tom Savini sont excellents, tout comme la mise en scène de Roméro. A voir absolument pour passer un bon moment, d'autant plus que le DVD est peu chère...
Troisième film de la saga des zombies de Romero, Le jour des morts-vivants (après la nuit et le crépuscule) sort en beau milieu des années 1980 avec pour thème le traitement des zombies, les militaires voulant leur éradication tandis que les scientifiques cherchent à éliminer la contamination via l’éducation des créatures. Deux points de vue différents en pleine époque de la guerre froide, avec chacun leurs idées, bonnes (assurer la survie en éliminant le danger, laisser les zombies en vie pour en tirer du savoir) comme mauvaises (tuer les personnes différentes sans chercher à comprendre, laisser les zombies en vie au risque qu’ils mordent d’autres personnes, et l’inhumanité que peut paraître leur manière de servir de cobaye), et ce sans que Romero ne prenne parti.
Le traitement le plus intéressant est sans doute celui du zombie que le docteur Logan tente de rééduquer (comme le fera plus tard Resident Evil Extinction) en se servant de son instinct et après l’avoir amputé de tous ses organes vitaux, son cerveau seul le faisant réagir. Attaché au mur, il se tient calme et apprend doucement à se remettre au garde à vous, à percevoir de la musique (L’hymne à la joie, la musique classique étant souvent utilisée pour stimuler les animaux) à travers un casque et même à pointer un pistolet. Les personnages sont assez classiques mais on peut noter les abus du capitaine Rhodes, entre ses remarques misogynes envers Sarah et sa façon de vouloir commander tout le monde quitte à tirer sur un survivant, qui en font un personnage désagréable aux yeux du manichéisme, là où le docteur Logan ne paraît pas si méchant.
Techniquement, le film est bien plus abouti que ses aînés, le gore de plus en plus cru avec un rouge très vif est bien retranscrit, le maquillage blafard des zombies est convaincant et le râle de ces derniers est assez nouveau ; on peut également remarquer l’ombre d’une main et d’un visage, autant d’éléments qui inspireront fortement le jeu vidéo Resident Evil de Capcom. Le rythme n’a pas vraiment vieilli, le film reste captivant et fait figure de bon classique de l’époque !
Excepté quelques débordements gores bien sympathiques, on s'ennui ferme devant ce troisième volet visiblement fauché et surjoué, Romero préférant faire blablater ses personnages afin d'asséner lourdement un message certes pas inintéressant sur la connerie de l'homme mais beaucoup mieux traité ailleurs, au détriment de l'action pure et dure.
Poursuivant dans la lignée de son précédent opus, Roméro continue à explorer le comportement de l'humain placé dans des situations extrêmes. Si "Zombie" était une fable cruelle et sanglante sur la société de consommation, celui-ci en est une sur le pouvoir de l'armée et les dérives de la science. Il y a pas mal de bonnes choses dans ce film, mais on peut quand même être agacé par l'aspect trop moralisateur et caricatural du scénario (par exemple le gentil zombie qui se révèle être plus humain que les méchants militaires). Le final très gore est aussi assez déplaisant pour ceux qui ne sont pas des adeptes de ce genre de scènes.
La politique de Romero prend la pas sur l'horreur pure pour le troisième volet de la saga de ses morts-vivants. Le cliché scientifiques / militaires prend tout son sens avec comme fond la gestion de l'autre (ici le dégénéré) dans la société actuelle. La fin nous suggère l'idée de départ du 4ème volet qui verra le jour beaucoup plus tard. Un film d'horreur, un film politique, la partie d'une saga, moins percutant que les deux premiers volets mais toujours dans la lignée de l'idée de l'auteur, donc indispensable à l'histoire.
Des scènes gores partout, un scénario bien flou, des acteurs ennuyeux, le troisième volet de la trilogie des zombies de Romero n'attire pas les foules. L'idée de la domestication des zombies ne veut rien dire, elle ne sert à rien pour la fin du film. Aucune tension, aucune inspiration. Le début du film semblait pourtant honnête mais... On est bien loin de La Nuit des Morts-Vivants.
3eme film de la série de George A Romero, et le moins réussi des trois. Il ne se passe pas grand chose dans cet épisode dont on sent venir dés le début ce que sera la fin.