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videoman29
243 abonnés
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3,5
Publiée le 12 novembre 2020
En 1986 « Le jour des morts-vivants » clôture de la plus belle des manières la série de films consacré aux zombies par le grand George Romero. Cette trilogie (formée également de « La nuit des morts-vivants » en 1968 et « Zombie » en 1978) a nettement marqué son époque et a profondément influencé nombre de réalisateurs qui tenteront (pas toujours avec bonheur) d'égaler l'incontestable Maître du genre. Évidemment, après toutes ces années, les effets spéciaux ont pris quelques rides... mais au jour du tout numérique, il n'est pas désagréable de retrouver la magie des maquillages et les hectolitres d'hémoglobine (rouge vif) qui les accompagne, Malgré le temps qui passe, ce film reste un monument du cinéma et doit donc être traité avec tout le respect qu'il mérite.
Troisième volet de la saga des morts vivants de George A. Romero, Le Jour des morts vivants est une fable exemplaire du devenir de l’homme, de ses pulsions, de ses différences et de son attrait irrésistible pour la mort. « Eux, c’est nous ! » conclut philosophiquement un des scientifiques chargés d’étudier le phénomène afin d’essayer de le maîtriser… L’élément central ici est celui de l’opposition de ces scientifiques avec les militaires, chargés eux d’éradiquer le mal coûte que coûte… Symbole de toutes les minorités (qui peuvent devenir majorités pour peu qu’on n’y prenne garde), le zombie a quelque chose de terrifiant mais en même temps de réjouissant car il est effectivement nous, la part cachée de nous-même… À suivre avec un vif intérêt dans le prochain opus…
Pour moi Le Jour des morts-vivants n'est pas le meilleur de la chouette tétralogie de Romero mais il se laisse regarder avec plaisir. L'interprétation est plutôt moyenne mais le film a tout de même quelque chose de plus par rapport à la majorité des films d'horreur. Le scénario est intelligent mais je regrette qu'il faille attendre la dernière demi-heure pour une explosion de gore. Très sympa à voir si on aime le genre bien sûr, les autres resteront plutôt sceptiques mais pourront tout de même apprécier la 1ère heure qui joue sur une ambiance de huis-clos assez étouffant.
Ce troisième film de la Saga des zombies, toujours réalisé par George A. Romero et sorti en 1985 n'est pas mal. Nous reprenons la lutte entre zombies et humains mais cette fois, un groupe de scientifiques fait des tests sur les zombies, ce qui ne plait pas forcément aux militaires avec qui ils cohabitent. De même que pour le deuxième opus, ce n'est pas vraiment une suite car nous ne reprenons pas les mêmes personnages et on ne sait pas si les évènements des films se suivent entre eux ou non. Malgré tout, nous avons la même problématique, à savoir la survie face aux zombies. Une fois n'est pas coutume, Romero ne se contente pas uniquement de faire un film d'horreur classique mais en profite encore une fois pour y introduire une critique sociale intéressante .Ce qui est ici intéressant c'est que, même si les zombies sont encore au cœur du film, ils ne représentent plus les monstres mais je dirais même presque les victimes. Les réels monstres ici sont les militaires dont les intentions sont plutôt mauvaises. Ce n'est pas forcément pour autant un film anti-militariste, les scientifiques aussi ayant leur lot de critiques, il faut simplement inscrire le film dans son contexte. C'est également la première fois que le zombie en tant que tel est traité en tant que personnage à part entière (notamment un) et non plus comme une masse aveuglée par l'instinct. Même si l'action est diminuée comparé aux deux premiers films, nous pouvons noté que c'est le plus gore notamment avec les décapitations etc. De plus, même si les effets spéciaux ont vieillis, ils restent très bien faits. En dehors de ça, on ne s'ennuie pas vraiment même si le film contient parfois des scènes un peu longues. En ce qui concerne les acteurs, nous avons principalement Lori Cardille, Terry Alexander, Joseph Pilato etc. qui ne jouent pas trop mal. "Le Jour des morts-vivants" n'est donc pas le meilleur de la trilogie mais il se laisse regarder, surtout pour les amateurs de Romero.
Le plus méconnu de la série de film sur les morts vivants de Romero le jour des morts vivants est cependant un excellent épisode. Après la dénonciation de la société de consommation il utilise cette fois ci les zombies pour brocarder les militaires avec une belle bande de dégénérés obsédés par le pouvoir alors qu ils devraient penser à leur survie. Il profite aussi de cette épisode pour dénoncer les excès de la science quand elle n est pas sous contrôle. D un point de vue artistique cet opus est très réussi notamment les maquillages de Tom Savini qui sont de pures merveilles bien meilleurs que dans Zombie. Le film est bien rythmé et rempli parfaitement sa mission de divertissement. Le papa des zombies était en grande forme pour ce film.
Le Jour des morts-vivants sortit en 1985, film majeur de son époque sous la direction de l'illustre George A. Romero. Un des 1er films ayant valu la renommée du réalisateur ainsi que le 3ème volet d'une morbide saga de morts-vivants. C'est un fait, son orientation est assez peu conventionnelle et tant à l'originalité. Le fait de sonder les zombies, les comprendre, les rendre dociles et civilisés est intéressant. De ce fait, il ne s'agit pas d'une simple boucherie, mais d'un sujet d'étude. Quelques scènes de dépeçage relativement gores nous font tressaillir, et les maquillages sont plutôt bien fichus. Néanmoins, le temps a fait son œuvre sur la bande qui a énormément vieillit. La touche de Romero reste attrayante mais les effets visuels ont perdus de leur impacte. De plus les scènes de bavardages y sont trop présentes pour conserver le rythme et l'atmosphère escomptée. Ce film démontre, comme beaucoup l'ont démontré depuis, que l'homme n'a aucune morale. Il finit toujours par s'entretuer et provoquer le chaos. En cas de crise, l'union ne fait pas toujours la force, et il ne faut compter que sur soit même pour survivre. Romero pointe du doigt la vanité des scientifiques et assène des allusions vengeresses du Créateur. Bref, une issue bien sombre se profile sur l'humanité. Film culte des années 80, un tantinet as been pour notre époque. Pour les inconditionnels et nostalgiques. 2,5/5
Des boyaux de porc à volonté, des rires démoniaques, des crayon qui volent, des jambes démélées, des roulements de tambour, des tirs au pistolets ... avec ou sans pistolet, des répliques cultes ... , des acteurs sorties des pires film jamais diffusés au cinéma par humiliation, des zombies cons ... ou reflechissante. Bref, c'était une bonne journée pour se faire péter la cervelle.
Peut-être l'un des meilleurs scénarios de la saga, du moins le plus émouvant, George A. Romero apportant un peu plus d'humanité encore que dans son chef-d'œuvre acclamé Zombie sorti sept ans plus tôt. Travaillant ses personnages à l'extrême, soignant sa mise en scène et ses scènes sanglantes, le réalisateur américain nous livre ici une nouvelle épopée pointant cette fois-ci du doigt l'armée américaine et leur soi-disant contrôle du monde. S'il ne réussit pas à obtenir le même statut culte que son prédécesseur, Le jour des morts-vivants est pourtant synonyme d'évolution dans la saga : autant par rapport à la manière de réaliser qu'au niveau du jeu des acteurs, des dialogues, des scènes d'action mais aussi dans le film lui-même, les zombies atteignant ici une nouvelle dimension grâce aux expériences du Pr. Logan qui tente d'apprivoiser les morts-vivants carnassiers et en particulier Bubu, un zombie particulièrement attachant. Possédant moins d'action et plus de parlotte, ce troisième volet ne néglige cependant pas les effets gore, Greg Nicotero s'en donnant à coeur joie durant le final sanglant où personne n'est épargné, véritable point d'orgue du plus méconnu des long-métrages de l'ancienne trilogie. En somme, ce troisième volet a tout autant sa place que les deux précédents, apportant quelque chose en plus à l'instar de ses prédécesseur, en faisant un film de morts-vivants très humain et l'un des meilleurs de Romero.
Après les faibles "La nuit des morts-vivants" et "Zombie", je me suis attaqué au 3ème opus de ce réalisateur. Ma réaction : "Non mais là c’est pas possible Mister Romero. C’est quoi ce téléfilm ?" Romero régresse, si si je vous assure, il pouvait encore faire pire, la preuve. Musique insupportable, dialogues dégueulasses, acteurs minables, aucun sens, mauvais découpage etc... non sérieusement ne me faites pas croire que ce réalisateur est talentueux, c’est inconcevable pour moi. Et pour compléter le tout, la version française à fait appel aux voix des tortues ninjas... Mais nom de Dieu qui a écrit ces putains de dialogues ? C’est Romero aussi ? (on a l’impression que c’est le travail d’un seul homme) Ahahahah. Désolé, mais celui là je le classe dans les nanars, sans aucune pitié. Personnellement, j’aurais changé de métier après avoir proposé une telle merde au public. Minable, affligeant, honteux.
Troisième et dernier volet de la saga des morts-vivants de George Romero, "Le Jour des morts-vivants" et peut être celui que l'on retient le moins, l'effet de surprise généré par les deux premiers étant passé ("La Nuit des morts-vivants" fut le premier film à traiter du sujet et "Zombie" représente LE film de morts-vivants par excellence). Néanmoins, Romero n'a rien perdu de son talent et l'espèce humaine est toujours sa cible prioritaire. Ici tout particulièrement puisque, dans un bunker, symbole du dernier rempart face à l'invasion zombiesque, deux groupes s'affrontent, les militaires et les scientifiques. Lori Cardille, une actrice qui n'aura interprété aucun rôle hormis celui de Sarah, se révèle très convaincante face à d'autres personnages plus ou moins réussis (certains militaires sont un peu caricaturaux mais le "Docteur Frankenstein" sauve la mise grâce à un audacieuse variation du mythe de Marie Shelley). Les hecto-litres d'hémoglobine sont bien au rendez-vous, certaines situations sont assez cocasses (clown parmi les morts-vivants,etc) et les hommes sont toujours aussi pourris. Pas de doute, nous sommes bien en présence d'un Romero et un bon en plus de ça.
Instinct de zombie ou instinct de survie ? 7 ans ont passé après Dawn Of The Dead et l'ami Romero continue son tour d'horizon de l'Amérique. Faut dire que la nation n'est pas avare en conneries. Sarah, John, Miguel et d'autres vivent dans une base souterraine. Militaires et scientifiques n'ont pas les mêmes points de vue ; au milieu, les civils. Ça va péter Dr Maboul !... Les questions du racisme, de la peur de l'autre, de la consommation sans fin (faim ?) laissent leur place ici à l'univers militaire, bestial, machiste et au monde de la science, pas si censé que ça. Deux univers qu'on aimerait voir courir main dans la main comme deux amants passionnés. Hélas, pour le cinéaste, s'il y a bien des qualités dans chacun des deux camps, ils ne paraissent ni indispensables et encore moins salvateurs quand ils ne servent que leurs propres intérêts. Et qui paie les pots cassés ? toujours les mêmes, ceux qui adoptent la cool attitude. Le Jour Des Morts Vivants peut sembler manichéen mais pas du tout, sa grande force est de ne jamais perdre de vue que c'est dans l'adversité qu'on se forge. Si le monde se meurt, l'homme en est le principal artisan et il peut changer les choses. Quelle que soit sa fonction ce n'est qu'une question de choix réfléchi. Le triptyque va s'achever en apothéose : maquillages du grand Tom Savini, du gore en veux-tu en voilà, des effets étonnants et une habile réflexion sur le zombie éduqué. L'intro du film est à elle-seule éclatante (à mettre en parallèle avec Francine de Zombie...). Day Of The Dead est la cerise sur le gâteau, et ce gâteau n'est pas un Pepito ! 5/5
Romero nous emmène pour son 3ème film de sa trilogie des zombies dans l'espace confiné d'un vieux silot à missiles où se terrent des humains. Gore et désespéré. À re-découvrir.
Nettement en deça des deux premiers volets de la trilogie, "Le jour des morts-vivants" apporte néanmoins une touche plus gore à la série, grâce à un dernier quart d'heure de folie qui nous rappelle que l'on est vraiment dans un film de zombies. Tout le reste n'est que blabla interminable et conflits entre militaires et scientifiques, qui au lieu de s'entendre pour la survie de l'espèce, se déchirent.
c'est en le revisionnant que j'ai complètement révisé mon jugement sur ce film, tout ce qui m'avait paru faire défaut me semble aujourd'hui être une qualité, la pauvreté des moyens n'en font qu'une œuvre plus noire, et Romero s'est concentré sur l'essentiel, ses personnages.