Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
5,0
Publiée le 18 avril 2008
Encore une fois Romero montre son génie et sa capacité de mélange des genres. Alors que l'on pourrait s'attendre à un gros films d'horreur il n'est est rien. Bien sur en toile de fond il y'a l'histoire de zombie mais celle ci ne sert que de décor pour portée une autre histoire à l'écran. Romero se penche avant tout sur la psychologie du groupe qu'il a créer. Comme dans tout les épisodes de sa saga Romero raméne un discours politique dans son film avec cette fois ci un discours porté sur un certains anti-militarisme et traitant de la nature profonde des hommes. A partir de cet épisode on voit Romero qui se situe plutot du coté des zombies que de celui des hommes. Du coté de la réalisation c'est toujours aussi bien maitrisé méme si il y'a un gros aspect série B .Le travail de Tom Savini en tant que maquilleur est aussi trés bon . Un film qui tient en haleine du début à la fin et qui est loin des films de zombies a la resident evil de maintenant.
Bien que la première partie soit un peu trop bavarde, elle met en place l'intrigue efficacement et on enchaîne sur une deuxième partie pleine d'action ( et de gore, cela va sans dire. ) À voir et savourer.
Troisième volet de la saga des zombies de Romero, Day of the Dead est assurément le plus décevant à mes yeux. Les personnages ont trop tendance à sombrer dans la caricature, ce qui enlève une bonne part de crédibilité. L'ambiance oppressante due au huis-clos des précédents volets est amoindrie par le choix d'un abri blindé et imprenable par les morts-vivants, par opposition à la maison et au centre commercial, bien plus précaires face aux hordes de cadavres ambulants. En revanche, parmi les bons points, on notera que les maquillages des zombies ont fait de bons progrès et que les scènes sanglantes ont fait un gros pas en avant dans le gore. Mais au final, Day of the Dead est un divertissement assez sympathique, souffrant de grosses baisses de rythme,et loin d'être indispensable.
vous prenez des militaires complètement obsédés et abrutis , un dépressif, un black ,un professeur vous et une marie couche toi la, vous les enfermez dans une base souteraine et puis voilà...ah j'oubliais quelque zombies car ils sont pas nombreux.
Sensation d'isolement, ambiance oppressante, Romero en profite comme à son habitude pour tacler les militaires et les politiques. Un film qui mérite d'être visionné.
Faible, quand même, par rapport aux épisodes précédents. On n'y trouve plus la double lecture d'avant. Il y a plein d'autres films du genre plus intéressants, pas indispensable, donc.
Pourtant fan des films de zombies, celui là a vraiment mal vieilli... Des acteurs affligeants (chapeau toutefois à l'interprete de boubou, excellent!), des dialogues débiles et le doublage sans nom. 1 étoile quand même, je n'ai pas zappé. Faut dire que ce soir il n'y avait rien à la tv....
La première partie est interminable bien qu'intérressante dans la construction des personnages mais un peu de gore pendant la 1ere heure aurait dynamisé efficacement le film. Il faut attendre la dernière demi-heure pour s'amuser et voir de la triple...
Un des films illustrant de la manière la plus radicale, mais également la plus belle, le célèbre dicton : "L'homme est un loup pour l'homme !". Friands de messages cachés, politiques et sociaux, Romero se sert ici des zombies (les ayant déjà utilisé de par le passé pour dénoncer la surconsommation, les phénomènes de mode mais également le racisme) dans le but de livrer le spectateur à un face à face virulent avec sa nature, à l'état brute. En effet, tout d'abord, on se retrouve avec le Capitaine Rhodes, qui, comme son titre l'indique, est à la tête d'une poignée de militaires, au sein d'un groupe de survivants retranché sous terre, alors que les morts-vivants se sont emparés de la planète. Bref, malgré la terrible situation du monde au moment des faits, et les différences physiques, et sociales des personnes réfugiés à ses côtés, le capitaine Rhodes ne délaissera aucunement ses fonctions, régnant sans partage sur l'ensemble du groupe, dictant les ordres, n'acceptant point de divergences à ses propos et à ses manières de faire ! Et oui, car c'est ça être un homme, c'est avoir dans sa nature l'instinct de domination, c'est vouloir être "plus" que son prochain, quoiqu'il arrive. Ensuite, il y a ce scientifique, qui met tout en oeuvre pour "civiliser" un mort-vivant, pour le rendre à ses dires, "cultivé, intelligent"! Le problème, c'est que l'homme blanc tenait les mêmes propos et avait les mêmes intentions à l'égard des peuples qu'il aimait à coloniser et à martyriser, et qu'il jugeait de "primitifs et inférieurs"! Hop, petit coup de maitre de Romero pour évoquer à nouveau le racisme de manière chocante (un scientifique blanc civilisant un mort-vivant!!!) et pour condamner une bonne fois pour toutes et cinématographiquement parlant l'esclavage et la colonisation. Après un final époustouflant, gore à souhait, sur les 3 seuls survivants de la fin, nous retrouverons une femme, un noir et un blanc, et un Romero dégueulant toutes formes de sexisme et racisme, infâmes !
Un film exeptionnel, le chef-d'oeuvre incontesté du Maestro Geoarge A. Romero. Des personnages construits, bein interprétés, notemment l'héroïne. Un putain de scénario fouillé et très crédible, critiquant la société, l'armée américaine. Ce film se passe dans un immense complexe anti-atomique. Ce bunker est divisé en deux clans, l'armée macho et sadique ne pençant qu'a l'éradication et à leur survie, et les scientifiques essayant de comprendre les zombies, et de les contrôler. La fin apocalyptique du film est trash, gore et super bien faite. Les nombreuses réunions au sein de la compagnie sont très intéressantes, et nous permettent d'apprendre davantage sur les personnages et sur l'histoire. Un des scientifique se nomme Dr. Logan surnommé Frankenstein à cause de ses expérience macabres, nous apprend de nombreux éléments sur les zombies, leur provennace, pourquoi sont-ils comme ça. C'est tellment crédible et super bien expliqué que cela nous paraît plausible, et donc encore plus terifiant. Les Morts-Vivants. Vivants, oui parce qu'ils grognent, marchent, mangent, voient et sentent. Alors pourquoi morts? Parceque le seul moyen de les anéantir véritablement est de leur exploser la tête, sinon il ne ressentent pas la douleur, n'ont aucune pensée, aucune lueur d'être vivant, et ne pense qu'à bouffer. Ils deviennent ainsi, une fois mort en tant qu'humain. Ensuite ils se relèvent et veulent vous bouffer. Durant ses expériences ce doc' découvre un zombie plutôt intelligent, essayant de se souvenir ce qu'il était avant et de comprendre ce que veulent les humains, il s'agit donc d'un point de vue inversé. Alors que les zomnbies ont envahis la base, la tension monte et de nombreuses personnes meurent, mais Bub comme signe d'adieu fait le salut militaire au Bad Guy après lui avoir tiré dessus. Cette scène est un cliché cinématographique étonant, troublant et amusant. Ce film est tout simplement génial avec quelques passages gore bien sympa, un film tout simplement magnifique.
Romero prouve une nouvelle fois qu'il est l'un des réalisateurs les plus ouvertement anarchiste du cinéma américain. Son "Jour des morts vivants" ne se contente pas d'etre une pellicule furieusement gore(donc forcément jouissive pour les amateurs de genre) baignant dans l'ambiance si particulière des films 80's(image verdatre instaurant un climat malsain au possible). Non, car pour Romero les zombies ne sont que des prétextes, des vaisseaux véhiculant sa critique sociale car oui, Romero est un réalisateur politique, et pas du genre polissé et condescendant. Après avoir passé au crible les dérives de la consommation outrancière dans son autre grand chef d'oeuvre de l'époque(Zombie), il nous livre ici un véritable pamphlet antimilitariste,plus subtil qu'il n'y parait mais surtout doué d'une liberté de ton(tant sur la forme que sur le fond)que l'on aimerait plus coutumière dans le cinéma actuel.Les maquillages de Tom Savini n'ont pas pris une ride.