Ah là là ! J'attendais au tournant ce Scream III comme on en a pas idée ! Le 1 est déjà bon, le 2 encore mieux, alors le 3, il aurait pu être un pied monumentaaaaaaal ! Mais non. Eh oui.
Enfin bon, malgré ses (nombreux défauts), Scream III n'est pas non plus le naufrage annoncé.
Explications.
Tout d'abord, on va commencer, si vous le voulez bien, par les défauts de ce film bancal, comme ça, le plus désagréable sera derrière nous. Le premier problème est déjà que le première demi-heure procure un ennui poli, avec une intro nulle, copiée sur les premiers opus. Et c'est parti pour un meurtre écolo (ouais, parce que Craven le recycle des premiers épisodes ! Bon, ok, c pas drôle...), et une demi-heure de sentimentalisme gnagnan (le fantôme de la mère de Sidney, c'est vraiment too much !!) et de lenteurs infini.
Jusqu'à l'arrivée en scène de Gaëlle, et de son humour pince-sans-rire qui nous vaut des répliques plus que savoureuses (je vous laisse vous-même les découvrir ! Je ne vais pas vous gâcher ce plaisir !) qui relève un peu le niveau. Lorsque l'enquête commence, tout n'est pas ce que l'on croit, tout est faux, factice, trompeur. La mise en abyme d'Hollywood, ses prods pervers, ce monde macho est alors assez intelligente. Des scènes d'actions pas mal foutues se succèdent
(le passage dans la maison qui explose qui, faute d'être réaliste, est très divertissant.)
et on retrouve avec plaisir nos héros préférés (ou pas).
La dernière partie du film est une partie de cache-cache rigolote dans la maison, précédant un twist final grotesque mais drôle à ses dépends.
Vous l'aurez compris, Scream III n'est pas (surement pas) le meilleur film de la saga, mais une série B décontractée du cervelet qui se voit sans déplaisir.