Avis : Sully - Page 2

C’est un talent qu’il ne cache plus ! Clint Eastwood, bien qu’il arbore toujours une touche de modestie à ces œuvres, arrive à rendre sa mise en scène habille, implacable et prenante de bout en bout.

L’amerrissage du vol 1549 est ancré dans les mémoires d’une Amérique en quête rétablissement. Pour les nouveaux regards, ce film offre les vertus d’un documentaire sans tomber dans la narration descriptive, ce que beaucoup n’aurait pas réussi à manier avec autant d’aisance.
Se donnant les moyen d’un montage parallèle, on parvient à nos fins en y découvrant l’envers du décor. Le spectaculaire appartient à la poignante reconstitution alors que la réflexion appartient à l’hommage que l’on donne à un « héros ». C’est pourquoi l’œuvre insiste sur ce point en lui donnant comme seul prénom « Sully ». La figure et donc l’image d’une personnalité qui sort du lot résulte ici d’une réaction honnête.
Tom Hanks introduit ce héros malgré lui dans un quotidien que l’on discerne rapidement, alors qu’un unique vol nous ait présenté. Il interprète avec justesse ce pilote ordinaire, dont le respect est mérité après toutes ces années de service. Airbus pose alors ses personnages bureaucratiques que sont Dr. Elizabeth Davis (Anna Gunn) et Mike Cleary (Holt McCallany) pour ne citer qu’eux. On assiste alors à une véritable bataille morale et émotionnelle entre ces deux partis qui défendent des points de vue cohérents, bien que la part de subjectivité peuvent troubler l’ordre des choses.
La responsabilité est à double sens et double tranchant ici, et monsieur Sullenberger en fait les frais. On occulte l’impact familial dans un élan essentiellement émotionnel, car le peuple ne demande qu’à être ému et encouragé. Ce n’est donc pas une vision globale que l’on admire, autrement les passagers auraient une exploitation prolongée post-drame.
Que ce soit clair, « Sully » est une enquête qui aboutit à la remise en cause du système administratif, piégé par son propre code. L’hommage au héros ordinaire est le résultat de cette intrigue, en passant devant le sauvetage des 155 concernés d’un tel « miracle ».
Adopter cette observation, c’est accepter d’être transporté par des réactions sincères, habilles et subtiles.

Après le succès connu l’année dernière avec American Sniper, Clint Eastwood et ses 86 printemps, nous présente déjà son nouveau film. Avec Tom Hanks en tête d’affiche, il s’assure donc de la présence d’un des meilleurs acteurs américains à son casting. Toujours autant attaché à ces petites histoires qui font la grande Histoire des Etats-Unis, il revient sur cet improbable amerrissage d’un avion de ligne sur l’Hudson, à New-York, en 2009. Tom Hanks interprète donc ce pilote héroïque, Chesley Sulenberger, dit Sully, qui avait réussi à sauver l’intégralité de ses passagers, suite à la perte des deux moteurs de son avion. Les faits étant donc bien connus et le happy-end annoncé, tout l’intérêt du film est donc de savoir sous quel angle Clint Eastwood va nous présenter l’histoire derrière l’histoire. Et c’est avec une grande habileté scénaristique que le réalisateur arrive à nous captiver avec ce récit dont la fin est connue et dans laquelle il n’y a finalement aucun drame. Son scénario est malin avec notamment le flash-back de l’amerrissage qui n’intervient qu’au milieu du film. Il s’intéresse surtout à la mise en doute, par des compagnies d’assurances, des choix du pilote lors des quelques 208 secondes qu’a duré l’évènement. Tom Hanks incarne à la perfection ce pilote dont l’héroïsme s’efface derrière le doute que suscite toutes ces questions. La séquence finale, d’une grande maîtrise dans sa mise en scène, est un beau moment d’intensité dans lequel le rôle prépondérant du facteur humain est au centre des débats. Même si Eastwood rajoute quelques moments de mélos accessoires pour combler son récit, Sully est un beau film qui prend le temps de nous prouver que les héros existent bel et bien.

Un film solide et efficace. Plusieurs raisons à cela: une histoire vraie, une mise en scène réussie ainsi qu'un acteur principal toujours aussi bon. Une valeur sûre, tout simplement !

Clint Eastwood réussit une nouvelle fois â captiver le spectateur avec son nouveau film inspiré d'une histoire vraie. Avec une mise en scène sobre et une narration originale, la légende du cinéma parvient à captiver le spectateur de manière simple et efficace. Tom Hanks est, comme toujours, excellent.

Les films de Clint Eastwood sont toujours attendus. Clint était un acteur de génie, et son génie se retrouve aussi dans la réalisation de ses films. Sully retrace l'histoire vraie qui se passe en Janvier 2009 lorsqu'un pilote d'avion perdit la puissance de ses 2 moteurs lors d'un décollage à New York suite à un heurt d'oiseau. Ce pilote n'a alors pas eu d'autres solutions que de tenter un amerrissage sur l'Hudson !! Le plus incroyable c'est que cette prouesse a marché et tout les voyageurs ont survécus (3ème amerrissage connu depuis le début de l'aviation !!!). La force du film repose sur la mise en scène, tout en sobriété et en profondeur autour du pilote car le film ne relate pas que l'accident mais également le procès autour de celui-ci. Comme toujours, les compagnies d'assurances cherchent un coupable pour éviter de payer et cela fut tenter de prouver au pilote qu'il aurait eu le temps de retourner se poser sur un aéroport.
Tom Hanks est comme toujours impeccable. C'est un acteur mythique !
Bref : un film catastrophe qui n'en est pas un et qui se révèle magnifiquement passionnant.

Le film réussi donc tout ce qu’il entreprend : son héros est parfait, on est touché par le côté humain et tout ce qui a fait de cet événement un fait marquant, la reconstitution est extrêmement réaliste et les recherches apportent régulièrement de nouveaux éléments captivants. On connaît déjà l’histoire et sa conclusion est évidente depuis le début mais cela n’empêche en rien d’apprécier cette belle leçon de vie, même si le résultat est un peu trop lisse.

Vu en Imax pour m'immerger davantage dans les images, le film est très, très impressionnant. Adaptée d'une histoire vraie, elle raconte l'amerrissage forcé d'un commandant d'avion transportant 155 personnes à bord ; toutes ont survécu, cela en tient du miracle grâce à l'expérience et au calme redoutable de Sully ainsi que l'aide de son co-pilote. Tom Hanks et Aaron Eckhart sont parfaits dans leur rôle. Le film nous raconte l'enquête sur ce crash, composé de flash-backs sur le crash de cet avion. Cette enquête est également très intéressante car vraiment pointilleuse, on en apprend énormément. Mais c'est surtout l'injustice qui règne car le conseil national de la sécurité des transports veulent prouver à Sully qu'il aurait pu retourner sur une piste d'atterrissage, en lui montrant différentes « preuves », qui bien sûr ne se révèleront pas justifiées. A croire que l'on préfère rendre coupable un homme qui a sauvé tout un avion pour ne pas pas payer en frais d'indemnisation et autres... L'histoire est tourné de la façon d'un thriller, ce qui le rend d'autant plus entraînant. Il y a un côté également très émouvant, et on imagine bien que ni passagers, ni sauveteurs, ni commandant ne pourront oublier cet événement qui a failli partir en désastre, mais qui se finit en miracle. A voir.

Clint Eastwood PAS à son meilleur comme l'annonce l'affiche MAIS tout de même bon (Eastwood oblige !). Il n'est pas étonnant de voir qu'un film ait été fait sur cet incroyable évènement. Amerrir un avion et sauver tout le monde n'est pas chose courante. Sauf que cela donne lieu à pas mal d'ennuis après et le pilote Sully en a eu ! Le film se concentre sur l'après, tout en nous montrant l'accident (scènes impressionnantes et réalistes). Tom Hanks est parfait dans ce rôle de bon pilote, à qui on lui reproche d'avoir atterri dans l'Hudson et non sur une piste. Pourtant, j'ai l'impression que le film essaye de remplir son contenu en montrant 2 ou 3 fois l'accident, histoire de rallonger la durée du film. Malgré tout, cela reste un bon film et un bon Eastwood... Donc à voir ! ;)

Après le très patriotique « American Sniper », Clint Eastwood déçoit encore avec la mise en images de cet extraordinaire fait divers mettant en avant l’héroïsme à l’américaine. Pas forcément de patriotisme exacerbé ici mais un film terne sans guère d’enjeux puisqu’on connait le dénouement incroyable de cet accident de l’aviation survenu en 2009 et que les interrogations du capitaine Sully restent terriblement en surface. Le film se contente d’être purement illustratif et factuel et montre au fur et à mesure des bobines qu’il n’a pas grand-chose à raconter.

Le montage est habile et permet entre flashbacks et scènes de rêves de faire durer « Sully » près d’une heure et demie. Mais avec le recul, on se demande bien quel est l’intérêt de montrer la scène la plus attendue du film (celle de l’amerrissage) deux fois, si réussie et impressionnante soit-elle. Il y a donc des redondances et même si la reconstitution est propre et efficace tout cela manque singulièrement de fulgurances. On apprécie que le vocabulaire technique de l’aviation soit si bien vulgarisé. Mais s’ajoute à cela une mise en scènes des passages périphériques un peu vieillotte et terne ; on obtient alors un film qui ressemble parfois un peu à un documentaire sur ce drame. En fait les pistes qui auraient pu être approfondies (impact familial et professionnel, troubles psychologiques, focus sur les survivants, …) ne le sont jamais.

Cependant, certainement parce que c’est très court et concis et que Tom Hanks y est excellent, on ne s’ennuie pas une seule seconde. En revanche Laura Linney, se contente de faire de la figuration de luxe. Mais le portrait en creux d’un héros ou d’un imposteur reste trop survolé et le manque d’émotion qui parcourt le film le rend totalement déshumanisé. « Sully » se révèle donc être un film catastrophe en sourdine, néanmoins réaliste et pertinent, qui manque terriblement d’affects. Mais l’aspect thriller avec les rouages de l’enquête rehaussent considérablement le niveau On a un peu de mal à saisir quelle était la volonté de Clint Eastwood à travers ce projet ce qui, paradoxalement, ne nous empêche pas de passer un bon moment.

L’âge ne fait rien à l’affaire, à moins qu’il ne la rende encore meilleure. Clint Eastwood plus patriotique que jamais maitrise parfaitement ce film catastrophe qui ne l’est pas vraiment. Les conséquences sont heureuses et valeureuses pour un peuple qui huit ans après les Tours Jumelles et un mois suivant l’affaire Madoff avait besoin de se requinquer. Reste que le héros célébré par tout un pays se voit confronté à une enquête en règle qui tient souvent du tribunal et de l’inquisition. Preuves à l’appui des simulations numériques, le pilote de l’avion pouvait aller se poser sur une piste voisine, plutôt que d’amerrir sur l’Hudson. Clint Eastwood tient aussi fermement le manche de son cockpit pour saluer le courage d’un homme sauveur de tout un peuple en quête de rédemption. Tom Hanks est une fois encore l’homme de la situation.
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Clint Eastwood aime les histoires de héros des États-Unis, qu'ils soient modernes ou plus plus anciens, qu'ils soient sniper en Irak ou justiciers des grandes plaines le réalisateur cherche toujours à trouver la part d'humanité et peut-être même d'humilité dans chacun de ses héros. Parfois ses personnages sont dessinés avec beaucoup de finesse comme ce fut le cas de son héros du film "Gran Torino" ou encore les personnages de "Million Dollars Baby". Parfois le discours qui entoure son personnage se perd dans des considérations discutables et nous donne un film au discours beaucoup trop appuyer comme "American sniper". Dans tous les cas Clint Eastwood signe une mise en scène toujours inspirée qui cherche avant tout à mettre en lumière le côté exceptionnel de l'action et de l'aventure humaine qui rend son personnage si particulier à ses yeux.

Que ce soit dans ses précédents films ou dans "Sully" le réalisateur cherche avant tout à mettre en lumière tout ce qui amène aux yeux du public et aux yeux de ses contemporains une image différente de l'homme et de son aventure qui forcément le bouleversera. Dans tous les cas ce bouleversement marquera le héros à vie. Ici l'aventure extraordinaire de Sully n'est pas seulement l'amerrissage de son avion, c'est également et surtout l'impact que celui-ci a eut sur les passagers, sur sa famille et sur l'aviation civile et l'État qui ont cherché à trouver une faille dans les décisions qu'il a prise. De simple commandant de bord, Sully devient héros national et avec cette soudaine célébrité apparaissent toutes les remises en question, les mensonges presque et même une forme de dépression. Car le commandant doit assumer une sorte de remise en question pour être sûr de ce qu'il a fait de ce qu'il a pensé et les choix qu'il a opéré été, les seuls à pouvoir être pris au moment donné. Tout cela bien sûr dans le cadre d'un procès qui est, dans le livre de l'auteur, relégué presque à un événement anecdotique de son aventure tant il fait preuve d'une certaine humilité et accepte avec simplicité la remise en question de son travail et de ses choix par des bureaucrates obsédés par les risques d'un procès.

Avec une mise en scène qui utilise autant les plans serrés que les plans larges et les effets spéciaux à grand spectacle pour donner corps à toute cette dualité qui réside dans l'esprit de Sully, le réalisateur Clint Eastwood nous offre comme d'habitude, un film parfaitement maîtrisé où ressort à chaque plan et peut-être même à chaque phrase, chaque intonation de Tom Hanks toute la grandeur d'âme, l'humilité et la simplicité de ce commandant de bord qui sauva 155, passagers.

On peut évidemment reprocher au scénario de Todd Komarnicki de s'être un peu trop focalisé sur le procès le rendant plus important que l'acte héroïque en lui-même, alors que dans le livre Sully n'en fait qu'une phase logique et inévitable de son accident. Mais le scénario a tout de même l'intelligence de tisser une trame qui met en lumière le revers de la médaille, on pourrait même dire la part d'ombre d'un tel acte lorsque les compagnies Aériennes où l'État cherche avant tout à trouver la faille pour éviter le procès quitte a mettre l'auteur du sauvetage en porte-à-faux et remettre en doute les qualités de ses choix. Jamais dans la caricature rarement dans le protectionnisme le scénario et son réalisateur arrive à construire une histoire passionnante et résolument édifiante sur les dessous d'un acte que le monde entier est considéré comme extraordinaire.

Pour conclure, on ne peut que saluer la prestation toujours impeccable de Tom Hanks (Seul au Monde), dont la ressemblance est frappante, et qui, comme à son habitude, trouve toujours le moyen de nous toucher par une composition minutieuse et précise. L’acteur est ému par le personnage qu’il incarne et nous touche par une émotivité évidente. Un seul regret tout de même, une phrase finale totalement hors sujet qui vient pour le coup gâcher le plaisir que l’on a pu avoir durant le film et un générique de fin plan-plan qui fait plus fuir qu’il n’émeut.

Les noms de Clint Eastwood et de Tom Hanks semblent suffire à susciter l'enthousiasme mais on les a connus en bien meilleure forme. La structure narrative du film est plutôt ratée et le film aurait gagner en suspense s'il avait épousé la structure plus classique du film catastrophe. Le suspense de l'acte héroïque du pilote joué par Tom Hanks n'est aucunement ressenti. Heureusement que la durée du film est courte sinon on s'ennuierait profondément...

Une belle histoire vraie pénalisée par un scénario trop classique pour permettre à Sully d’être plus qu’un joli biopic. Quoiqu’il en soit, c’est un vrai feel good movie porté par un excellent Tom Hanks, une belle photographie et une impressionnante reconstitution et qui redonne un peu foi en l’humanité.

Difficile de ne pas donner la note maximale à « Sully », le dernier film de Clint Eastwood tant l’exercice de style est réussi au plus haut point ! Si son talent n’est plus à démontrer, à 86 ans, Clint parvient une fois de plus à réaliser un numéro de haute voltige en offrant un « biopic » de très grande qualité grâce à un casting 5 étoiles !

Sully le dit lui-même : c'est l'histoire d'un type qui a juste fait son boulot.
De manière ahurissante, certes -un amerrissage improbable d'un Airbus A320 dans l'Hudson sans aucune victime, ça n'arrive quand même pas tous les jours- mais un tour de force effectué par un homme humble qui a seulement gardé son sang-froid dans une situation impossible fort de son expérience acquise lors de centaines d'heures de vol.
On connaît tous la propension des médias américains à en faire des caisses jusqu'au ridicule autour de ce genre de fait qui, il est vrai, tient quasiment du miracle (on se souviendra qu'à l'époque, même les créateurs de la série "Lost" voulaient avoir l'avis de Sully sur le crash de leur avion fictif, on ne ment pas quand on parle de ridicule !) et on pouvait légitimement supposer que l'idée d'un film autour de ce commandant de bord entre des mains peu expertes avait tout pour emmener ce récit vers les horizons de la mièvrerie patriotique dégoulinante.

Heureusement, un vieux routard du grand cinéma US, un certain Clint Eastwood, a décidé de s'emparer du sujet pour en fait nous raconter l'histoire d'une Amérique qui marche sur la tête à un point qu'elle ne sait même plus comment rendre justice à ces simples individus capables de commettre l'impossible à un moment donné de leur existence.
D'un côté, il y a donc les chaînes de télévision complètement folles tombant dans la surenchère de qualitatifs en faisant de Sully une quasi-divinité et, de l'autre, ses supérieurs incarnés dans une commission d'enquête cherchant à tout prix à prendre en faute ce héros malgré lui.
Et, au milieu, il y a Chesley Sullenberger dit "Sully", l'humain, ricochant entre ces deux extrêmes en plus du choc psychologique qu'a représenté cette épreuve pour un pilote pourtant si chevronné. Une séquence parfaite où Sully rêve d'une journaliste remettant violemment en cause ses agissements résume à elle seule cette folie dichotomique américaine qui semble tant atterrer Eastwood (et on peut le comprendre !).

C'est donc aux côtés de cet homme d'une simplicité déconcertante (incarné par Tom Hanks, parfait, mais c'est un pléonasme à ce stade) que Clint Eastwood choisit de nous placer pour construire un film finalement très dense, non par sa durée, mais par ce sentiment qu'aucune ramification du sujet ne semble avoir été oubliée, celles-ci s'emboitant à l'écran de manière incroyablement logique : des scènes bien évidemment impressionnantes de l'amerrissage (avec une démultiplication ô combien judicieuse des points de vue), en passant par les remises en question de Sully devant l'interrogatoire ubuesque sur ses choix durant le sauvetage, jusqu'à ce final à la réussite aussi éclatante que les vérités déclamées par le pilote face à ses pairs.
Seuls quelques flashbacks sur le passé du personnage donnent l'impression d'avoir été intégrés au forceps dans la narration du film. Mais ils sont pourtant nécessaires lorsque le puzzle se révèle à nous dans sa globalité. Pour mieux comprendre Sully, ce facteur humain que cette Amérique actuelle semble avoir oublié en cours de route et que Clint Eastwood a choisi de nous raconter de la plus belle des manières.