AlloCiné
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Votre avis sur Coup de chaud ?
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tres bon film, on vit avec ses habitants, leurs difficultes, la secheresse, et cette histoire avec ce garcon a part, les acteurs sont epatants, vraiment bien!
Une mise en scène réaliste sur un scénario inspiré d'un fait divers, mais qui fait référence à moults autres faits divers, qui se sont produits et se produisent encore en campagne comme dans les banlieues. L'histoire est simple : un handicapé mental empoisonne la vie des habitants d'un village du Sud-Ouest. L'exaspération générale fait monter la tension d'autant que personne ne fait rien, ni les parents du "monstre", ni les gendarmes. Bien que des incidents se produisent sans qu'on sache qui en est l'auteur, chacun dans le village a son idée, qui est la même pour tous. Le spectateur aura du mal à prendre parti, penchant suivant les scènes d'un côté ou de l'autre. Il ressort cependant une morale à cette histoire, c'est que le laxisme mène au drame. Et que tout le monde est impliqué à un degré ou à un autre.
Il s'agit d'un film où le suspense est bien présent, alimenté principalement par des sous-entendus de situation, lesquels augmentent degrés par degrés "ce coup de chaud" - parallèle à la situation météorologique - qui passe de la tension à l'hystérie collective.
Les personnages sont crédibles, et on ne s'ennuie pas une seconde. Peut-être un poil tristounet tout ça...
Il s'agit d'un film où le suspense est bien présent, alimenté principalement par des sous-entendus de situation, lesquels augmentent degrés par degrés "ce coup de chaud" - parallèle à la situation météorologique - qui passe de la tension à l'hystérie collective.
Les personnages sont crédibles, et on ne s'ennuie pas une seconde. Peut-être un poil tristounet tout ça...
Vu récemment "coup de chaud" et ce ne sera pas un "coup de cœur" pour moi. Malgré la bonne volonté immense du réalisateur, il manque des éléments essentiels au succès de cette oeuvre : avoir un chef op qui sait filmer la chaleur, en premier lieu. La photographie pâlichonne de long-métrage ne renvoie à aucun moment à l'aveuglement caniculaire nécessaire pour restituer le climat d'un village qui s'chauffe avant d'exploser.
En second lieu, une psychologie primaire des personnages qui empêche tout attachement. Finalement lorsque se déroule spoiler: le meurtre de Joseph, on en est presque à se dire : "Bon, un cas social de moins"
. Compliqué dès lors de suivre sans grimacer les péripéties des villageois. Bref, je ne recommande pas, malgré toute la sincérité à l'oeuvre ici...
En second lieu, une psychologie primaire des personnages qui empêche tout attachement. Finalement lorsque se déroule spoiler: le meurtre de Joseph, on en est presque à se dire : "Bon, un cas social de moins"
. Compliqué dès lors de suivre sans grimacer les péripéties des villageois. Bref, je ne recommande pas, malgré toute la sincérité à l'oeuvre ici...
Le film est prenant et on s'attache à suivre les problèmes de chacun dans cette bourgade rurale. Un thriller campagnard qui s'avère efficace.
Tension très bien maîtrisée . Le personnage principal est excellent. Ce film amène à se poser beaucoup de questions. Que ferait-on et comment réagirait-on? Un petit bémol sur la gestion de la fin mais il ne faut pas trop en dire.
La température est insoutenable et ne faiblit pas. Quand la pluie va finir par s'abattre sur cette petite ville qui attend intarissablement une eau qui ne vient pas ? Les gens sont à cran, et ce n'est pas la présence du jeune Josef Bousou qui va leur faciliter la vie, bien au contraire.
En filmant la mort de Joseph dès la première scène, Jacoulot installe son film dans la catégorie du polar. Toute la suite de son long-métrage sert à montrer comment cet évènement a pu se passer, en présentant ces nombreux personnages et leurs agissements. Certes, il ne se passe pas grand chose dans ce village isolé. Adolescents cons, nouveaux arrivants et querelles d'agriculteurs ponctuent cette narration ultra-réaliste, et cependant un brin classique. Mais à l'instar d'Avant l'aube, le réalisateur fait de ses décors la place centrale de son œuvre. Ce n'est plus la neige glaciale figeant le cadre d'un souffle anxiogène qui domine, mais la chaleur ardente d'une petite communauté bouleversée.
La puissance narrative de Coup de chaud vient une nouvelle fois de la tension que le cinéaste insuffle à son récit. Les rapports humains défectueux qu'il s'attache à filmer sont les premiers déclencheurs d'une menace latente. Darroussin, Gadebois et Franck sont là pour assurer sur un terrain qu'ils connaissent bien. Mais c'est bien Karim Leklou (Suzanne) qui incarne la révélation du film. Triste, solitaire malgré lui et dérangé, sa spontanéité fait de lui un personnage imprévisible qui captera le spectateur par sa fougue. Finalement, celui-ci ne demandait qu'une chose : être accepté.
En filmant la mort de Joseph dès la première scène, Jacoulot installe son film dans la catégorie du polar. Toute la suite de son long-métrage sert à montrer comment cet évènement a pu se passer, en présentant ces nombreux personnages et leurs agissements. Certes, il ne se passe pas grand chose dans ce village isolé. Adolescents cons, nouveaux arrivants et querelles d'agriculteurs ponctuent cette narration ultra-réaliste, et cependant un brin classique. Mais à l'instar d'Avant l'aube, le réalisateur fait de ses décors la place centrale de son œuvre. Ce n'est plus la neige glaciale figeant le cadre d'un souffle anxiogène qui domine, mais la chaleur ardente d'une petite communauté bouleversée.
La puissance narrative de Coup de chaud vient une nouvelle fois de la tension que le cinéaste insuffle à son récit. Les rapports humains défectueux qu'il s'attache à filmer sont les premiers déclencheurs d'une menace latente. Darroussin, Gadebois et Franck sont là pour assurer sur un terrain qu'ils connaissent bien. Mais c'est bien Karim Leklou (Suzanne) qui incarne la révélation du film. Triste, solitaire malgré lui et dérangé, sa spontanéité fait de lui un personnage imprévisible qui captera le spectateur par sa fougue. Finalement, celui-ci ne demandait qu'une chose : être accepté.
Très belle surprise que ce film qui traite de la différence avec pudeur , justesse et cruauté , des rapports entre les gens dans un petit village de la France profonde ...très agréable ces images d'un village français en été.....
Très mauvais film. Darroussin ne suffit pas à sauver ce film lamentable! Une intrigue inexistante (on sait tout dès le départ). Le héros n'est pas attachant, le rôle de la mère est hyper mal interprété, elle récite son texte , on n'y croit pas une seconde et cela nuit à notre entrée dans le film... Les personnages sont caricaturaux et le village n'en est pas un. Chaque personnage est (trop) bien campé sur ses positions, on a l'avide, l'agricultrice éplorée, le maire trop bienveillant, les cas soc' du bled qu'on ne pourra pas racheter...
Que de clichés pour un navet! ET si on parle de l'intrigue, elle est très mince, tout se qui se passe, on s'y attend, c'est gros comme une maison...
En plus, on ne sent même pas la canicule dont on parle dans le film ( les paysages ne sont pas beaux, ni oppressants ni même bien filmé).
Bref un très mauvais film à éviter. courage, fuyez!
Que de clichés pour un navet! ET si on parle de l'intrigue, elle est très mince, tout se qui se passe, on s'y attend, c'est gros comme une maison...
En plus, on ne sent même pas la canicule dont on parle dans le film ( les paysages ne sont pas beaux, ni oppressants ni même bien filmé).
Bref un très mauvais film à éviter. courage, fuyez!
Ce film est appréciable sous ses divers aspects : tout à la fois l'intrigue, la mise en scène, la photographie et ce que l'on pourrait appeler l' impact suggestif.
Cet impact, placé comme en arrière-plan, présente une opposition, ou à tout le moins une distinction, entre la "débilité débonnaire et affective" de Josef et la débilité (faiblesse, fragilité, selon l'étymologie) de la plupart de ceux qui l'entourent (sans posséder le qualificatif de "débonnaire", ni laisser transparaître une "affectivité" élémentaire dans leurs jugements ou leurs comportements).
En somme, sont confrontées ici, d'une part à une débilité "extra-ordinaire", pourrait-on dire(celle de Josef), et d'autre part à la débilité "ordinaire", sous des formes variées, qui affecte la majorité de ces villageois prisonniers de leurs fantasmes, aliénés par la réduction du champ de conscience psychologique et morale qui les pousse à accuser sans preuves, à instrumentaliser le faible, le stigmatisé, le marginal, ou encore à ridiculiser ses élans affectueux les plus nobles, notamment l'expression de son amour à Manon.
Et ce qui fait la beauté de ce film, c'est d'avoir, sans que cela soit ostentatoire, mis en exergue la particularité de ces blessés de la vie que sont les handicapés du type de Josef, dont la déficience intellectuelle s'accompagne d'une hypertrophie de la dimension affective. Et quand cet amour, donné avec une vive puissance, vient à être déçu, contrarié et comme trahi, Josef perd pied et sa trajectoire de vie chemine alors inéluctablement vers le drame.
Cet impact, placé comme en arrière-plan, présente une opposition, ou à tout le moins une distinction, entre la "débilité débonnaire et affective" de Josef et la débilité (faiblesse, fragilité, selon l'étymologie) de la plupart de ceux qui l'entourent (sans posséder le qualificatif de "débonnaire", ni laisser transparaître une "affectivité" élémentaire dans leurs jugements ou leurs comportements).
En somme, sont confrontées ici, d'une part à une débilité "extra-ordinaire", pourrait-on dire(celle de Josef), et d'autre part à la débilité "ordinaire", sous des formes variées, qui affecte la majorité de ces villageois prisonniers de leurs fantasmes, aliénés par la réduction du champ de conscience psychologique et morale qui les pousse à accuser sans preuves, à instrumentaliser le faible, le stigmatisé, le marginal, ou encore à ridiculiser ses élans affectueux les plus nobles, notamment l'expression de son amour à Manon.
Et ce qui fait la beauté de ce film, c'est d'avoir, sans que cela soit ostentatoire, mis en exergue la particularité de ces blessés de la vie que sont les handicapés du type de Josef, dont la déficience intellectuelle s'accompagne d'une hypertrophie de la dimension affective. Et quand cet amour, donné avec une vive puissance, vient à être déçu, contrarié et comme trahi, Josef perd pied et sa trajectoire de vie chemine alors inéluctablement vers le drame.
"Coup de chaud", un titre à prendre au sens propre comme au sens figuré. Ce film est une réussite avec une histoire bien mené jusqu'au bout,un suspense qui va crescendo, une psychologie des personnages bien observée mais qui n'étouffe pas l'action et une belle prise de vue d'images champêtres du Lot et Garonne. Tous les rôles sonnent justes: bref, un régal!
Nicothrash
Un film anxiogène à souhait, la tension ne vous quitte pas une seconde, on se demande sans cesse jusqu'où les protagonistes iront. La partition des acteurs et particulièrement celle de Karim Laklou n'est pas étrangère à l'efficacité de l'ambiance, l'atmosphère y est irrespirable et on sent tout du long que le drame guette. Maintenant il faut tout de même noter l'extrême lenteur de l'action et surtout la prévisibilité de l'intrigue, tout est attendu malheureusement et ça manque cruellement de surprise. Au final ça reste un bon film noir qui retiendra l'attention grâce à la direction d'acteurs et aux prestations de ces derniers. A voir.
Après le prometteur "Avant l'Aube",je m'attendais à beaucoup mieux,quelle déception!Sur le même thème(celui qui n'est pas comme tout le monde,la suspicion dans une petite ville de province)on a vu quelques chefs-d'oeuvre,celui-là n'en est pas même s'il se regarde(toujours cette étrangeté de ton,à la fois obscur et vicéral,propre à l'auteur).
Dommage que ce bon film soit passé totalement inaperçu...le film est marquant pour une révélation au niveau de l'interprétation Karim Leklou
Dans un village français, Josef Bousou, un adulte simplet agace les autres habitants par ses familiarités et son attitude désinvolte. Dans un contexte de canicule, les tensions vont devenir de plus en plus fortes.
Ce film a un rythme assez lent, ce qui a le mérite de présenter les nombreux personnages qui le composent. Il montre bien comme cela peut être difficile pour le conseil municipal d’un petit village de gérer les difficultés relatives à un citoyen qui n’est pas dans les normes et la proportion que peuvent prendre certains conflits. Il y a une tension assez efficace qui se dégage tout au long de l’histoire. J’ai apprécié le fait qu’il n’y ait pas de parti pris. Je trouve que dans l’ensemble, les personnages dégagent de la sympathie autant qu’ils peuvent inspirer des sentiments plus négatifs. La bonne interprétation des acteurs renforce cela, avec une mention particulière à Karim Leklou dans le rôle de Josef Bousou. En revanche, j’ai trouvé la fin un peu décevante spoiler: car elle n’est pas particulièrement explicite et ne répond pas à toutes les questions que je me suis posées
.
Ce film a un rythme assez lent, ce qui a le mérite de présenter les nombreux personnages qui le composent. Il montre bien comme cela peut être difficile pour le conseil municipal d’un petit village de gérer les difficultés relatives à un citoyen qui n’est pas dans les normes et la proportion que peuvent prendre certains conflits. Il y a une tension assez efficace qui se dégage tout au long de l’histoire. J’ai apprécié le fait qu’il n’y ait pas de parti pris. Je trouve que dans l’ensemble, les personnages dégagent de la sympathie autant qu’ils peuvent inspirer des sentiments plus négatifs. La bonne interprétation des acteurs renforce cela, avec une mention particulière à Karim Leklou dans le rôle de Josef Bousou. En revanche, j’ai trouvé la fin un peu décevante spoiler: car elle n’est pas particulièrement explicite et ne répond pas à toutes les questions que je me suis posées
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Encore un film estival qui passe injustement inaperçu. Une subtile étude de mœurs sur le thème de la stigmatisation, inspirée d'un fait divers, avec une habile trame policière. Belle tension dramatique et portrait nuancé de personnages faussement ordinaires. La direction d'acteurs est remarquable. On peut notamment citer Jean-Pierre Darroussin en notable dépassé par les événements, Grégory Gadebois en artisan taciturne, Carole Franck en agricultrice intraitable, Karim Leklou en idiot de village ou Théo Cholbi en jeune séducteur canaille.
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