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Rictus1260
37 abonnés
137 critiques
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3,0
Publiée le 26 janvier 2017
C'est sûr si on compare ce film petit budget avec les navets grand budget qui sont sortis dans la même période, je dirais que ici l'argent est bien mieux investi avec ce film sérieux, sensible, humaniste voire émouvant par moment dans sa dimension d'affection profonde entre un père et un fils. Ce fils de père inconnu à la recherche de ses origines nous émeut par son désir ardent de renouer avec ses racines en pays inconnu. Ceci dit, cette histoire est somme toute assez banale et tellement prévisible avec son dénouement sans surprise. Il me semble que le cinéma français tourne en rond avec ces histoires de familles divisées ou déchirées en mal d'identité. Il n'est plus capable de nous faire rêver ou vibrer sauf à de trop rares exceptions. Même au niveau BO ou image, c'est bien tristounet. Je viens de passer un mois au Quebec, et franchement je peux dire que ça n'a rien à voir avec la réalité. C'est un pays fantastique en terme de paysage et de mentalité, ultra accueillant et optimiste, ce qui ressort bien peu dans le film. Heureusement que je ne l'ai pas vu avant sinon j'aurais peut être opté pour une autre destination et j'aurais vraiment perdu quelque chose.
"Le fils de Jean" a toutes les caractéristiques d'un film français. Pour le meilleur et parfois pour le pire. Film intimiste axé sur un drame familiale, libre adaptation d'une œuvre littéraire, "Le fils de Jean" nous amène au Canada à la rencontre d'une galerie de personnages plus ou moins lambda. Par un ressort intéressant du scénario, l'émotion apparaît enfin dans le dernier tiers du film. Une solide interprétation pallie un scénario souvent dispersé et bavard.
Un homme part au Québec à la recherche de son passé et avenir....................les 20 dernières minutes rehausse l'ensemble du film...............3 étoiles !
On voit ici et là dans des critiques "film de petit malin". Je me demande ce que cela signifie. Suis je trop stupide pour saisir la ruse cachée par le réalisateur ? Car pour ce qui est du film, je l'ai trouvé très fin dans les sentiments et les attitudes exprimés. Pudique même. A rebrousse poil des navets français qui ont colonisé nos écrans. Est-ce la présence d'acteurs non adoubés par la scène Parisienne et au talent évident ? Est-ce le vent du Nord qui nous change du ranci des "fils de"? Toujours est-il que le jeu simplement parfait des acteurs, le dépaysement suscité par les espaces et situations Canadiennes ont permis l'établissement d'une véritable harmonie entre le sujet, le rythme lent de la vie et l'évolution de la compréhension du personnage principal. Bref un film Francophone tout à fait fréquentable.
Un long trop long retour aux sources pour ce trentenaire en recherche de repères, soulevant un à un les secrets de famille et découvrant progressivement l'étendue de sa famille. Servi en retenues, il aurait mérité bien plus de rythme et de passion.
Retrouver l'émotion et la pudeur intactes de "Je vais bien, ne t'en fais pas" ou de "Welcome". Philippe Lioret est définitivement un orfèvre de sensibilité, de retenue tant au niveau de l'écriture du scénario (tous les personnages sont extrêmement fouillés), que de la mise en scène (plans millimètrés mais qui laissent monter l'émotion graduellement, sens de l'ellipse, qualité des silences, profondeur des regards) que de la direction d'acteurs. Tous sont magnifiques d'intensité et de naturel. Pierre Deladonchamps confirme son talent découvert dans "L'inconnu du lac" et Denys Arcand s'impose par son charisme. Bouleversant (Kleenex à prévoir !!!).
Très beau film, scenario bien réussi et émouvant sans jamais tomber dans l'excès de violons ... tout se passe dans la délicatesse en laissant de la place à l'homme et à ses sentiments
Encore un joli drame pour Philippe Lioret qui parvient à capter et transmettre toute l'émotion de cette histoire malgré beaucoup de retenue et de sobriété. C'est toujours étrange de regarder un film quand on devine immédiatement la fin même si sur le moment, on n’est sûr de rien. Ça permet de voir beaucoup de choses différemment et de prêter attention à des détails qui habituellement n'auraient pas attiré notre attention. Je me suis demandé comment le réalisateur allait amorcer ce twist qui même s'il est prévisible est très fort et sans surprise, on a quelque chose à l'image du reste du film, c'est-à-dire quelque chose de très sobre, mais qui fonctionne. J'ai adoré l'après twist notamment la mise en scène, les différents plans, les jeux de regard tout ça, c'est une dernière partie très émouvante où les acteurs sans se "lâcher" explicitement dégagent beaucoup d'émotion ce qui n'était pas vraiment le cas avant, car c'était assez froid à cause de la logique distance entre les personnages. Ce n'est peut-être pas le meilleur du réalisateur, mais c'est un très joli film plein de délicatesse et d'émotion.
Le sujet du film n'est pas vraiment excitant et la réalisation est assez plate et volontairement froide. Les acteurs sont vraiment bons et l'histoire intéresse malgré tout le spectateur grâce à une bonne interaction et psychologie des différents personnages. Un film agréable mais pas mémorable.
Intimiste et subtil, cette réflexion sur la paternité prend tout son sens dans un monde où les relations de couple sont fragiles et conduisent à ces familles fractales, multi-recomposées, où assumer ses responsabilités parentales devient un exercice complexe. Ici, tout aurait pu être simple, mais la distance entre Montréal et Paris, la vie professionnelle en ont décidé autrement. Dans ce travail de Philippe Lioret sur l'intensité de la relation père-fils, une analyse subtile nous guide dans la recherche de son père par un jeune père trentenaire. Apprenant sa mort accidentelle, et l'existence de deux frères, il décide de s'envoler pour Montréal à la rencontre de son histoire inconnue. A travers de subtils détails, des regards, des objets, une curies partie de pêche sur un lac québécois, il comprendra progressivement la vérité. Le spectateur est rapidement impliqué dans cette quête aux fausses pistes de thriller où l'émotion n'est jamais forcée, les relations entre les protagonistes de ce drame familial se construisent dans la subtilité et le naturel. Le travail des acteurs est au coeur de la réussite de ce film où l'équilibre et la maîtrise des sentiments tissent une trame tout en nuances qui n'exclut pas l'intensité, les ruptures et les coups de théâtre. C'est tout l'art d'une construction cinématographique maîtrisée que de laisser l'histoire se dérouler sans artifice en la confiant à des interprètes hors pair. Le casting est une réussite totale et fabrique la colonne vertébrale de cette douce sonate. Pierre Deladonchamps incarne ce fils que Gabriel Arcamp, comédien québécois, accueillera pour lui faire découvrir sa famille québécoise. A noter le jeu de Marie-Thérese Fortin, elle aussi subtile et retenue. Un beau film sur l'histoire de femmes et d'hommes, vrais et intenses, qui rend aux comédiens leur vraie place dans un cinéma qui s'égare trop souvent dans l'artifice.
Drame intimiste et faux polar, Le nouveau film de Philippe Lioret, Le fils de Jean laisse la part belle à l’émotion et à une distribution québécoise de prestige ! ♥♥♥½
À trente-trois ans, Mathieu ne sait pas qui est son père. Un matin, un appel téléphonique lui apprend que celui-ci était canadien et qu’il vient de mourir. Découvrant aussi qu’il a deux frères, Mathieu décide d’aller à l’enterrement pour les rencontrer. Mais, à Montréal, personne n’a connaissance de son existence ni ne semble vouloir la connaître…
Quel bonheur que de retrouver cette pléiade de comédiens québécois au service d’un maitre du drame français ! De Gabriel Arcand à Catherine De Léan en passant par Marie Thérèse Fortin, Pierre-Yves Cardinal et Patrick Hivon, ce sont les comédiens les plus en vogue de leur génération qui accompagnent Pierre Deladonchamps dans cette quête d’un père décédé sur un lac québécois. Le jeune français (qui a tourné l’été dernier à Montréal et en région) trouve là un second rôle de taille dans le nouveau film de Philippe Lioret. A l’instar du Cas Sneijder adapté au grand écran cette année avec Thierry Lhermitte, Le fils est Jean est en fait le roman Si ce livre pouvait me rapprocher de toi de Jean-Paul Dubois.
Le système « Lioret », on le connait bien (pour les adeptes de ses films)… à savoir ancrer une narration, une histoire, afin de diriger le spectateur dans une routine, quitte parfois à l’endormir jusqu’à la révélation finale que personne n’attendrait. Dans un thriller américain, on appellerait ça un twist. Ici, comme de coutume, Philippe Lioret filme l’intime et donc propose une fin alternative qu’on anticipe pour autant qu’on connaisse un minimum son univers. Ce twist [sans jamais le relever ici] apparait donc durant les vingt dernières minutes… sans toutefois altérer l’émotion, bien au contraire. Lioret dépose ses indices ici et là et finit par faire accepter bien lourdement l’évident. La suite est bien plus belle à défaut d’être subtile. Lioret met les pieds dans le plat afin de ratisser large et il le fait bien. L’émotion est palpable et réconfortante ; on voudrait même que ces minutes s’éternisent. Le film est simple, intime, peut-être moins poignant que Je vais bien ne t’en fais pas, Welcome ou Toutes nos envies, mais quel bonheur de sentir ce vent québécois dans l’univers du réalisateur français !
J'ai adoré !!! Une très jolie histoire, positive et amusante, de famille qui fait du bien à voir. Un bonus pour Pierre Deladonchamp que j'ai découvert et qui porte le film sur ses épaules. Une trés belle surprise à découvrir sans tarder. <3 <3 <3
Un film très sensible et magnifiquement servi par des acteurs remarquables. L'ensemble est dynamique, plans courts et descriptifs avec une montée psychologique soutenue proche du suspens. Nous assistons à une situation de non-dits sur le thème de la paternité. Des contextes psychologiques sont remarquables mais, une fin que nous ne devons pas dévoiler. Serge.G