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Votre avis sur Le Fils de Jean ?
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Voilà un film qui a tout pour plaire : une tendre histoire de famille, une jolie musique, des grands paysages romantiques, un bel homme, et des émotions douces et feutrées. "Le fils de Jean" promet déjà un franc succès où les gens iront se prélasser à la complainte tristounette de ce trentenaire qui apprend de son bureau à Paris, qu'il a un père, deux frères, au Canada, et que ce père vient de se noyer dans un lac. Il laisse femme et enfant pour rejoindre cette famille qu'il n'a jamais connue, en quelque sorte reconstruire un passé avorté. On peut dire que "Le fils de Jean'" est un film sincère qui remplit les objectifs qui sont assignés à ce type d'exercice. On ne s'ennuie pas, on suit ce garçon touchant de simplicité et de sensibilité dans son périple canadien, en passant à côté d'une histoire quand même cousue de fils blancs. P. Lioret évite le psychodrame. Il en avait les moyens pourtant avec ce feu d'artifices de sanglots, de rage contenue ou pas, de non-dits, et d'amour. L'œuvre est tout juste morale, honnête, mais il est à parier, au-delà du succès annoncé qu'elle ne révolutionnera pas le cinéma français.
Le roman de Jean-Paul Dubois, "Si ce livre pouvait me rapprocher de toi" a été une source d'inspiration pour le réalisateur/scénariste. Le film aborde un sujet grave, douloureux et essentiel, connaître ses racines. Tout en pudeur et réserve extrême la subtilité du scénario traite du secret, jusqu'à la toute fin du film et la révélation finale. Aucun pathos. Juste une exposition de faits. Des plans d'une grande beauté. Quand le principal protagoniste, filmé de dos regarde le lac. Une autre encore, sur un balcon après une nuit trop arrosée, ou celle d'un regard insistant au travers d'un rétroviseur. Des scènes toutes simples et magnifiques. L'autre réussite du film, vient d'un casting absolument remarquable. Pour ma part, la découverte de grandes actrices canadiennes. La très belle et convaincante Catherine Léan, et la non moins remarquable Marie-Thérèse Fortin. Deux jeunes acteurs, Pierre-Yves Cardinal déjà connu pour deux apparitions chez Xavier Dolan et Patrick Hivon. Avec aussi le formidable Gabriel Arcand dans un rôle d'une grande intensité. Et enfin Pierre Deladonchamps, de toutes les scènes. Il est surprenant. À la fois touchant, timide et déterminé il fait preuve d'un grand talent et bouleverse par son seul regard.
Qu'est-ce qu'un père ? Telle est la question du film. Un père peut être loin, être ou s'être barré, mais qu'il vienne à s'incarner et l'on en perçoit immédiatement les effets. Un père, c'est celui qui reconnait l'enfant, celui qui dit "tu es le fils" et ainsi en devient le père. Le père, c'est une affaire de langage, c'est surtout un engagement symbolique. La distance n'est pas un obstacle à la rencontre. Bien sûr, un père, ça peut prodiguer de l'affection, mais ce qui fonde un père, c'est l'engagement, ce moment où il peut dire à son fils : "vas vers là où ton désir t'anime". Mathieu part à la rencontre de ses demi-frères, il traverse les océans pour rejoindre Montréal au Québec. Cette province a pour devise "je me souviens". Plus que de remémoration, c'est d'inscription et de construction, dont il s'agit chez ce trentenaire, qui n'hésite pas et part déterminé à en savoir plus sur son père. Quel beau film ! Quelles fines émotions transparaissent dans cette histoire...
Je viens d'aller voir ce film dont je n'avais pas entendu parler puisque je rentre juste de vacances.
Une amie m'a proposée de l'accompagner, j'ai lu le synopsis et j'ai dit " Ouiiii à fond les ballons".
Un sujet fort, émouvant, des acteurs au top, une belle histoire qui tient la route, et la promesse de jours meilleurs ...
J'ai aimé ce film et vous le recommande vivement.
Une amie m'a proposée de l'accompagner, j'ai lu le synopsis et j'ai dit " Ouiiii à fond les ballons".
Un sujet fort, émouvant, des acteurs au top, une belle histoire qui tient la route, et la promesse de jours meilleurs ...
J'ai aimé ce film et vous le recommande vivement.
Tourné dans les magnifiques paysages des lacs Canadiens. Mais j'ai trouvé ce film terne et sans grand intérêt.
Depuis que L’Équipier m'avait éblouie par sa finesse et “la justesse de son romantisme", je suis de près la filmographie de Philippe Lioret.
Le Fils de Jean est LE film “psychologique” que Nicole Garcia rêve de faire depuis qu'elle s'est lancée il y a bien longtemps (en 1994) dans les ressorts de la tragédie familiale avec Le fils préféré. Le dernier Lioret, est de la veine de ce bel objet qui date, mais avec quelque chose de plus: quelque chose du ton dramatique que Lioret avait déjà su donner à Je vais bien ne t’en fais pas.
Par petites touches de légèreté et de délicatesse, Philippe Lioret s’emploie à lever le voile du mystère de la vie de chacun de ses personnages, des héros ordinaires comme on en rencontre tous les jours, juste des gens bousculés ou même blessés par la vie et qui, dignement, se taisent. Privilégiant la sobriété, il préfère s’arrêter sur un regard perdu ou un geste de tendresse plutôt que se perdre dans des dialogues trop explicites, laissant à chacun la capacité de s’identifier à ces situations, et de se retrouver au cœur de sa propre émotion.
Il n’est pas nécessaire de raconter davantage sur ce drame familial que ce qu’en dit le synopsis; j'ai juste envie de vous mettre en garde sur le fait que le film démarre un peu lentement, mais que l'attente du moment où il décolle enfin, vaut largement la patience nécessaire à profiter de ce petit bijou.
Fin, subtile, bourré de symboles riches de sens sur la filiation bien sûr, sur la paternité et l’héritage, le fils de Jean ne cesse de nous toucher, et nous donne fort à penser et à ressentir. Il y a en plus de ces thèmes classiques une très belle réflexion sur l'indispensable sentiment d'appartenance à une fratrie pour réaliser que nous sommes issus d'un père et d'une mère…
Un film hyper sensible mais tout en pudeur, un scénario pas banal malgré les apparences, des acteurs qui tiennent le cap, quasiment crédibles dans toutes les situations, mais surtout une belle leçon de psychologie qui nous renvoie a nos failles, nos difficultés à dire, et par la même à être ce que nous voudrions être.
Une belle réussite pour ce joli film, simple mais intéressant, subtile et agréable, qui traîne un peu au démarrage mais qui finit par nous étonner et nous donner bien au delà de ce que l'on prévoyait.
Une galerie de portraits psychologique qui s’élabore très progressivement, et qui malgré sa spécificité possède une véritable dimension universelle.
Le Fils de Jean est LE film “psychologique” que Nicole Garcia rêve de faire depuis qu'elle s'est lancée il y a bien longtemps (en 1994) dans les ressorts de la tragédie familiale avec Le fils préféré. Le dernier Lioret, est de la veine de ce bel objet qui date, mais avec quelque chose de plus: quelque chose du ton dramatique que Lioret avait déjà su donner à Je vais bien ne t’en fais pas.
Par petites touches de légèreté et de délicatesse, Philippe Lioret s’emploie à lever le voile du mystère de la vie de chacun de ses personnages, des héros ordinaires comme on en rencontre tous les jours, juste des gens bousculés ou même blessés par la vie et qui, dignement, se taisent. Privilégiant la sobriété, il préfère s’arrêter sur un regard perdu ou un geste de tendresse plutôt que se perdre dans des dialogues trop explicites, laissant à chacun la capacité de s’identifier à ces situations, et de se retrouver au cœur de sa propre émotion.
Il n’est pas nécessaire de raconter davantage sur ce drame familial que ce qu’en dit le synopsis; j'ai juste envie de vous mettre en garde sur le fait que le film démarre un peu lentement, mais que l'attente du moment où il décolle enfin, vaut largement la patience nécessaire à profiter de ce petit bijou.
Fin, subtile, bourré de symboles riches de sens sur la filiation bien sûr, sur la paternité et l’héritage, le fils de Jean ne cesse de nous toucher, et nous donne fort à penser et à ressentir. Il y a en plus de ces thèmes classiques une très belle réflexion sur l'indispensable sentiment d'appartenance à une fratrie pour réaliser que nous sommes issus d'un père et d'une mère…
Un film hyper sensible mais tout en pudeur, un scénario pas banal malgré les apparences, des acteurs qui tiennent le cap, quasiment crédibles dans toutes les situations, mais surtout une belle leçon de psychologie qui nous renvoie a nos failles, nos difficultés à dire, et par la même à être ce que nous voudrions être.
Une belle réussite pour ce joli film, simple mais intéressant, subtile et agréable, qui traîne un peu au démarrage mais qui finit par nous étonner et nous donner bien au delà de ce que l'on prévoyait.
Une galerie de portraits psychologique qui s’élabore très progressivement, et qui malgré sa spécificité possède une véritable dimension universelle.
Ah le Québec que j'aime tant bon film même si c'est ultra prévisible Pierre Deladonchamps concrétise son césar prometteur et avance à grands pas depuis " l'inconnu du lac " et le plaisir de voir le trop rare
Gabriel Arcand et Catherine de Léan que je n'avais pas vue depuis un bon moment au cinéma bref c'est bien
Gabriel Arcand et Catherine de Léan que je n'avais pas vue depuis un bon moment au cinéma bref c'est bien
weihnachtsmann
Une chose m'a étonnée. La justesse et l'effacement sont nus pour une fois face au spectateur. Pas de musique du tout. Juste au début et à la fin. Belle histoire d'identité au coeur d'un Canada de rêve.
velocio
Un coup de fil inattendu vient prévenir Mathieu, cadre commercial parisien de 33 ans, que son père, un médecin canadien de Montréal qu'il ne connaissait pas, avait chargé Pierre, à la fois collègue et meilleur ami, de lui faire parvenir un colis à l'occasion de son décès. D'un seul coup, Mathieu apprend donc qui est son père, apprend que ce Jean, patron d'une clinique spécialisée dans la chirurgie esthétique, vient de mourir et que lui, Mathieu, a deux frères, respectivement ancien champion de moto-cross et avocat. L'enterrement doit avoir lieu 3 jours plus tard : Mathieu décide de partir aussitôt à Montréal, particulièrement désireux de faire connaissance avec Sam et Ben, ses deux frères. C'est au contact de Pierre, de sa femme Angie et de sa fille Bettina que Mathieu va petit à petit apprendre toute la vérité.
Il y a peu de réalisateurs dont on peut aller voir les films en toute confiance, sachant à l'avance qu'on ne sera jamais déçu. Philippe Lioret en fait partie. Cet ancien ingénieur du son, devenu réalisateur en 1993, a l'art d'écrire des scénarios dans lesquels l'émotion est toujours présente sans pour autant verser dans le larmoyant ou le pathos. Une autre qualité qui ne quitte jamais, c'est sa science du tempo juste, du moment précis où une scène doit se terminer. C'est ainsi que, dans "Le fils de Jean", le montage réalisé avec Andréa Sedlackova, est un modèle du genre.
Scénario, montage, reste la distribution pour arriver à faire de ce film un excellent film. Eh bien, dans ce domaine, on est carrément dans l'exceptionnel ! Certes, on connaissait bien Gabriel Arcand qui joue ici le rôle de Pierre et il est grandiose. On fait connaissance avec Catherine de Léan (Bettina) et Marie-Thérèse Fortin (Angie), deux comédiennes québecoises, et on n'est pas déçu. Reste la grande révélation du film, Pierre Deladonchamps, qui joue Mathieu. Révélation, pas tout à fait, puisqu'on pouvait déjà déceler ses qualités dans son interprétation de Franck, dans "L'inconnu du lac" d'Alain Guiraudie. Dans "Le Fils de Jean", il est tout simplement parfait !
En résumé, même si "Le Fils de Jean", a cause d'un léger flottement au mitan du film, n'est pas tout à fait au niveau de "Je vais bien, ne t'en fais pas", il s'agit indéniablement d'un des meilleurs films du moment.
Il y a peu de réalisateurs dont on peut aller voir les films en toute confiance, sachant à l'avance qu'on ne sera jamais déçu. Philippe Lioret en fait partie. Cet ancien ingénieur du son, devenu réalisateur en 1993, a l'art d'écrire des scénarios dans lesquels l'émotion est toujours présente sans pour autant verser dans le larmoyant ou le pathos. Une autre qualité qui ne quitte jamais, c'est sa science du tempo juste, du moment précis où une scène doit se terminer. C'est ainsi que, dans "Le fils de Jean", le montage réalisé avec Andréa Sedlackova, est un modèle du genre.
Scénario, montage, reste la distribution pour arriver à faire de ce film un excellent film. Eh bien, dans ce domaine, on est carrément dans l'exceptionnel ! Certes, on connaissait bien Gabriel Arcand qui joue ici le rôle de Pierre et il est grandiose. On fait connaissance avec Catherine de Léan (Bettina) et Marie-Thérèse Fortin (Angie), deux comédiennes québecoises, et on n'est pas déçu. Reste la grande révélation du film, Pierre Deladonchamps, qui joue Mathieu. Révélation, pas tout à fait, puisqu'on pouvait déjà déceler ses qualités dans son interprétation de Franck, dans "L'inconnu du lac" d'Alain Guiraudie. Dans "Le Fils de Jean", il est tout simplement parfait !
En résumé, même si "Le Fils de Jean", a cause d'un léger flottement au mitan du film, n'est pas tout à fait au niveau de "Je vais bien, ne t'en fais pas", il s'agit indéniablement d'un des meilleurs films du moment.
Un film bouleversant, d'une finesse et délicatesse absolue. j'ai pleuré comme une madeleine devant tant d'émotion. Gabriel arcand est extraordinaire, l’histoire est géniale, ma copine et moi avons vraiment adoré.
Quel film !! Une mise en scène subtil et intelligente, des acteurs parfaits, la fin est bouleversante...
Je suis allé voir ce film avec mes enfants nous étions émus aux larmes, je ne peux que le recommander vivement !
Je suis allé voir ce film avec mes enfants nous étions émus aux larmes, je ne peux que le recommander vivement !
Après Welcome et Je vais bien ne t'en fais pas, le nouveau film de Philippe Lioret est encore une fois merveilleux, subtil, humble et bouleversant.
Un film qui rend heureux !!
Un film qui rend heureux !!
C'est pour moi la perle de la rentrée, dans Le fils de Jean l'intrigue se construit sur le secret et sur la psychologie familliale, particulierement autour du père.
Les acteurs jouent franchement bien, on s'y attache jusqu'à partager des moments de rire pour finir ému par ces relations et l'histoire.
Les acteurs jouent franchement bien, on s'y attache jusqu'à partager des moments de rire pour finir ému par ces relations et l'histoire.
une histoire bouleversante servie par de grands acteurs
on retrouve Philippe Lioret au meilleur de sa mise en scène, toute en finesse,émotion
après Je vais bien, ne t'en fait pas et Welcome un nouveau chef d'oeuvre
on retrouve Philippe Lioret au meilleur de sa mise en scène, toute en finesse,émotion
après Je vais bien, ne t'en fait pas et Welcome un nouveau chef d'oeuvre
LE FILS DE JEAN ou la recherche de ses origines. Avec ce film juste et sensible, émouvant et généreux, Philippe Lioret creuse un sillon humaniste, sincère et vrai. Porté par les magnifique paysages forestiers du Québec, il nous invite à un voyage introspectif à même de faire vibrer le cœur de chaque spectateur.
La force de son cinéma réside dans sa capacité à toucher au cœur sans jamais verser dans le pathos ou la sensiblerie. Il nous invite à suivre des personnages qui pourraient être nos proches, nos voisins, nos collègues, et en cela suscitent une empathie profonde.
C'est le coup de cœur émotionnel de la rentrée.
La force de son cinéma réside dans sa capacité à toucher au cœur sans jamais verser dans le pathos ou la sensiblerie. Il nous invite à suivre des personnages qui pourraient être nos proches, nos voisins, nos collègues, et en cela suscitent une empathie profonde.
C'est le coup de cœur émotionnel de la rentrée.
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