Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
5,0
Publiée le 6 septembre 2016
excellent ! Même réalisateur que je vais bien ne t'en fait pas. Avec dans le rôle principal un jeune acteur qui promet et Gilles Arcand magistral ! intelligent captivant bien rythmé.
Vu ce soir à la télé : enfin, enfin, enfin, du cinéma comme je l'aime. Et c'est tellement rare qu'un film de premier abord intéressant puisse ainsi me captiver, avant de me bouleverser ! Merci Monsieur Lioret
Une chose m'a étonnée. La justesse et l'effacement sont nus pour une fois face au spectateur. Pas de musique du tout. Juste au début et à la fin. Belle histoire d'identité au coeur d'un Canada de rêve.
Un matin, Jean, cadre parisien dans l'agroalimentaire, père divorcé, reçoit un appel téléphonique du Canada qui lui apprend que son père qu'il ne connaissait pas vient de mourir. Découvrant aussi qu’il a deux frères, Mathieu décide d'aller à l'enterrement pour les rencontrer. Mais, à Montréal, personne n'a connaissance de son existence ni ne semble vouloir le connaître…
"Le fils de Jean" est un film habile sur les choses de la vie. Jean jeune cadre et père divorcé veut connaître ses racines et décide à la mort de son père de se rendre à Montréal pour son enterrement. Là, il découvrira son histoire. Philippe Lioret a mis en scène habilement cette histoire pleine de sensibilité au scénario dramatique bien construi et au dénouement inattendu. Au service du film, le casting est de premier choix avec notamment Pierre Deladomchamps (Jean), Gabriel Arcand (Pierre), Catherien de Léan (Bettina) et Marie-Thérèse Fortin (Angie).
Ne suis pas rentré dans ce film. Sujet à priori intéressant, une réalisation honnête, sans plus, cela m'a paru très fabriqué, peu naturel en fait, c'est à dire artificiel, malgré la bonne volonté des acteurs. Les dialogues m'ont parfois paru inaudibles, donc difficiles à comprendre. Je ne sais pas si le père est vivant ou pas. où est-ce Pierre son vrai père ?... Ai-je loupé une partie du film ?
C'est l'histoire d'un coup de téléphone qui va probablement changer votre petite vie parisienne : vous décrochez, vous apprenez (à 35 ans) le nom de votre vrai père et son lieu de vie (Canada), mais on vous annonce en même temps que celui-ci vient malheureusement de décéder. C'est le début pour Mathieu (Pierre Deladonchamps, excellent) d'un voyage de quelques jours au Québec pour tenter de reboucher un trou d'une vie entière... Ce drame intimiste, profond et pudique, m'a vraiment tenu en haleine durant 98 minutes, les acteurs jouent très juste et l'histoire, pleine de tact et de maîtrise, nous amène par petites touches à un dénouement final bluffant et humain à la fois. Une vraie petite pépite franco-canadienne à découvrir sans aucune retenue.
Une fois posé les bases du mélodrame, il ne se passe plus grand chose pendant un trop long moment. Ce qui peut pousser à l'ennui et au désintérêt. Jusqu'au rebondissement qui éclaire sous un angle différent l'intrigue. A condition de ne pas rater ce moment. Un conseil aux spectateurs : rester attentif, réfléchir et déduire. Car le dénouement ne sera pas livré clés en mains. C'est au spectateur de retrouver ces clés. En ce sens, il s'agit d'une oeuvre cinématographique qui fait appel aux techniques de narration d'un roman. A la seule différence qu'on ne peut pas revenir au besoin deux ou trois pages en arrière et qu'il faut donc suivre de bout en bout en engrangeant toutes les informations utiles distillées au fur et à mesure. Le spectateur auquel il manquerait un morceau risquerait pas de ne pas comprendre... et de noter sévèrement.
Philippe Lioret est un habile artisan, un brin manipulateur et qui aime jouer avec les bons sentiments et les émotions du spectateur. Le Fils de Jean ne déroge pas à cette règle appliquée déjà aux précédents films de ce réalisateur prolixe mais au génie pépère. On se laisse embarquer dans une histoire assez simple - au début - et qui suscite un intérêt plus grand au fur et à mesure de la survenue de divers rebondissements plus ou moins surprenants. On retiendra surtout un très bon casting et quelques paysages canadiens propices à l'évasion. Un peu court certes, mais pas désagréable.
Un homme part au Québec à la recherche de son passé et avenir....................les 20 dernières minutes rehausse l'ensemble du film...............3 étoiles !
La famille, ça peut être très compliqué. Déjà en temps normal. Alors, imaginez quand on a un père volage, ayant fui à l'autre bout du monde, ayant fondé une famille et qui vient de décéder subitement. Pour ce père de famille divorcé, c'est un bon moyen pour s'évader de son quotidien. Lioret aurait pu un peu plus appuyer là-dessus. Vendeur de croquettes pour chiens, célibataire, il a publié un roman policier qui s'est assez bien vendu d'ailleurs selon ses dires. Il pourrait, par exemple, persévérer dans cette voie-là. Faire ce qu'on aime. Aimer ce qu'on fait. En quelque sorte. Aller à la rencontre de deux frères qu'il n'a jamais connu dans un pays qu'il ne connaît pas, c'est exaltant. Maintenant, quand on voit les deux frères en question ne cessant pas de se chamailler, de se taper dessus, je me suis dit que, finalement, tout ça pour en arriver là...Ça lui aura fait changer d'air mais pour quel résultat...Arrive la révélation finale un peu plus réconfortante. Et qui m'a fait changer d'opinion sur la notion de famille. La rendant un peu plus optimiste. Alors qu'on croyait avoir fait le tour, il reste encore des gens à découvrir. Un peu plus sympathique ceux-là. Avec qui on a envie de passer du temps. Pour parler. Se connaître. Rattraper le temps perdu. C'est touchant. C'est un peu comme un nouveau départ. Faire connaissance à trente ans passés. Si tout est gris les trois quarts du temps aussi bien à Paris qu'au Canada, Le Fils de Jean se termine sur un rayon de soleil un matin d'été. Ça fait du bien.