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Votre avis sur Le Fils de Jean ?
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Mathieu, un trentenaire français, apprend la mort de son père et décide de traverser l'Atlantique. Sur place, il est pris en main par Pierre (Gabriel Arcand), le meilleur ami de son père. Philippe Lioret porte à l'écran un livre de Jean-Paul Dubois et l'on retrouve Pierre Deladonchamps dans la peau de ce jeune en quête d'identité familiale. Malheureusement, l'émotion voulue par le cinéaste n'est jamais (ou très peu) au rendez-vous. Les acteurs ne sont pas mauvais mais l'intrigue s'enlise (comme dans la scène du lac pour la recherche du corps) et l'ennui est proche malgré une façon de filmer la nature et les paysages merveilleuse.
spoiler:
Heureusement, il y a le twist final qui rehausse le niveau.
Je viens d'aller voir ce film dont je n'avais pas entendu parler puisque je rentre juste de vacances.
Une amie m'a proposée de l'accompagner, j'ai lu le synopsis et j'ai dit " Ouiiii à fond les ballons".
Un sujet fort, émouvant, des acteurs au top, une belle histoire qui tient la route, et la promesse de jours meilleurs ...
J'ai aimé ce film et vous le recommande vivement.
Une amie m'a proposée de l'accompagner, j'ai lu le synopsis et j'ai dit " Ouiiii à fond les ballons".
Un sujet fort, émouvant, des acteurs au top, une belle histoire qui tient la route, et la promesse de jours meilleurs ...
J'ai aimé ce film et vous le recommande vivement.
Merci à toute l'équipe du film pour ce pur moment de bonheur c'est tellement vrai qu'on est bien avec eux que lorsque l'écran s'éteint on se sent un peu tout seul l'histoire est intelligente le scénario gentiment écrit la caméra est bien tenue la scène de la véranda est un petit bijou le casting une vraie réussite je ne connaissais pas Arcand quel acteur juste un petit regret 1h30 c'est vraiment trop court quand c'est aussi bien et quelques images style cartes postal de Montréal n'auraient pas gêné cette belle histoire à ne rater sous aucun prétexte
Film intéressant et émouvant, mais trop de longueurs dans le scénario a mon goût. Le dénouement est surprenant, et lorsqu'on y arrive, on se rend compte que tout une partie du film ou le réalisateur a passé beaucoup de temps, ne sert finalement pas a grand chose.
A part le dernier quart d'heure plutôt bien , tout le reste est trop lent , un peu ennuyeux et pas toujours comprehensible a cause de l'accent canadien.
Noter ce film à 4.2 sur 5, c'est franchement du snobisme. Aucun dialogue. Il ne se passe rien.
De plus, sans nous concerter, ma femme et moi avions deviné la fin dès les premières images.
Donc pour la fin, pas de surprise non plus.
Si vous voulez passer une bonne soirée, fuyez ce film soporifique !
De plus, sans nous concerter, ma femme et moi avions deviné la fin dès les premières images.
Donc pour la fin, pas de surprise non plus.
Si vous voulez passer une bonne soirée, fuyez ce film soporifique !
Au dèpart, le film est plus ou moins tirè d'un livre et ce même si Philippe Lioret s'en est èloignè très rapidement! Avec un tel titre, on se doute bien qu'il est question de paternitè! Même si sa prestation très remarquèe dans "L'inconnu du lac" lui colle un peu à la peau, il n'empêche que Pierre Deladonchamps se montre une nouvelle fois impeccable dans "Le fils de Jean". Là encore il est question de « lac » puisque son personnage recherche dans ce drame intimiste le corps de son père qui a disparu dans un lac! Mathieu Capelier est donc une nouvelle fois cet « inconnu du lac » (le thème ici n'est pas du tout le même) pour les deux demi-frères qui ne savent pas exactement qui il est à ce moment là! On n'en dira pas plus pour ceux et celles qui n'ont pas encore vu le nouveau film de Lioret qui traite de l'absence du père si ce n'est que "Le fils de Jean" manque d'èmotion! De plus, on aurait aimè avoir des sous-titres en français pour comprendre la langue quèbecoise! Reste la justesse dans le jeu de Deladonchamps, les non-dits qui valent mieux que les longs discours et l'ètrange atmosphère du Canada...
Caine78
Je n'étais pas très tenté, la bande-annonce laissait entrevoir une œuvre ennuyeuse... C'est vraiment le nom de Philippe Lioret qui m'a convaincu de tenter le coup : comme quoi, un excellent réalisateur, ça change vraiment la donne. À la fois simple et limpide dans son cheminement, sobre et d'une grande pureté dans la démarche, « Le Fils de Jean », porté par un magnifique cadre canadien et une belle photographie, témoigne d'une pudeur, d'une douceur de plus en plus rare dans le cinéma français (voire mondial) actuel, n'hésitant pas à prendre son temps sans jamais paraître « poseur » ou prétentieux. L'écriture est discrète mais sensible, sachant donner aux personnages une dimension forte, subtilement intense. Après, c'est un rythme : ne vous attendez pas à des rebondissements spectaculaires, ce qui n'empêche le scénario d'être habilement construit, livrant au passage de jolies réflexions, notamment sur la notion de famille, à l'image d'une révélation finale que je n'avais pas du tout vu venir. Je ne connaissais que de nom Pierre Deladonchamps, je comprends désormais mieux l'enthousiasme de certains, même s'il est presque éclipsé par l'excellent Gabriel Arcand : j'espère les revoir régulièrement. Un beau film, presque totalement ignoré aux Césars et par le public à sa sortie, qui serait fort bien inspiré de le (re)découvrir devant son petit écran. Merci, M. Lioret.
traversay1
Pierre Deladonchamps est seul sur l'affiche du film mais impossible de le dissocier de Gabriel Arcand, merveilleux comédien, qui lui donne la réplique dans Le fils de Jean. Une histoire de filiation issue du roman de Jean-Paul Dubois, qui est obsédé par ce thème comme le montre son dernier livre, La succession, qui vient de paraître. Le réalisateur a cependant pris ses distances avec le matériau originel et Le fils de Jean est un film qui lui appartient et lui ressemble dans une veine sensible et pudique, celle qui irrigue Welcome et Toutes nos envies, par exemple. S'il comporte un twist à l'intérieur, le film n'est pas tant une enquête qu'un examen identitaire où les liens de sang ont une mystérieuse et malgré tout évidente résonance. Les sentiments sont en grande partie enfouis dans Le fils de Jean et il faut accepter le bouleversement émotionnel qui vient sur le tard, aussi fort sur l'écran que devant. Il sera même vraisemblablement plus humide et irrépressible dans le cas du spectateur, cueilli plus ou moins à son insu selon sa capacité lacrymale.
Rares sont les films qui contiennent tant de tendre humanité et de douce gentillesse, mâtinées de pudeur. Certains y voient du "sirop", ce n'est pas mon cas. Le scénario, original et bien construit tout le début, m'a emmenée. Et si, ensuite, il a quelques petits défauts de réalisme, ils sont d'autant moins graves que les acteurs, justes et touchants, nous les font vite oublier. Ce n'est donc finalement que parce que l'émotion qui se dégage du film est tiède que je ne lui mets pas plus de 3 étoiles et demie.
Ce film est un drame où les regards, les non-dits, les silences se lient pour nous raconter une histoire sensible... Pierre Deladonchamps et Gabriel Arcand nous proposent un jeu tout en subtilité... Philippe Lioret s'applique à respecter la partition millimétrée de son scénario et nous réserve de beaux moments... Une belle surprise...
C'est effectivement un excellent film. Le fils de Jean part à l'enterrement de son père qu'il n'a jamais connu. Il veut faire connaissance de ses frères. C'est un film très sensible. Le jeu des acteurs est particulièrement juste, la caméra sur le Québec est agréable. La musique tient très bien la route. Le scénario nous guide par ses non-dits. Un bon film qui marque. A revoir, même sur le petit écran.
Un vraiment bon film, avec ce qu'il faut de suspense, de pudeur, d'émotions, de rebondissements. Dommage que les dialogues ne soient pas toujours très audibles et certaines scènes inutiles (les personnages qui marchent dans les couloirs le téléphone à l'oreille...). En dehors de cela, un très beau film.
Avec le Fils de Jean, Philippe Lioret nous offre encore une petite merveille de sensibilité. Sur le thème pourtant assez exploité de la filiation, le réalisateur a construit un scénario qui nous maintient tendu comme par un fil jusqu'à scène finale d'une grande beauté. Dès que Mathieu arrive à Montréal, on sent qu'il y a autre chose qu'un jeune père séparé de sa femme et qui veut connaitre ses frères. Car le personnage de Pierre, joué par le fabuleux acteur québécois Gabriel Arcand, parvient à créer une tension dramatique qui perdurera tout au long du film. Le fils de Jean, c'est de la dentelle, avec un jeu d'acteurs (tous formidables) calculé au millimètre. Hélas, j'ai très peur que ce cinéma plein d'humanité mais boudé par le public pop-corn ne disparaisse sous le rouleau compresseur des grosses productions choyées par les salles multiplex. Alors profitons-en pendant qu'il en est encore temps !
Etre informé au même moment de l'identité de son père et de son décès, c'est ce qui arrive à Mathieu (Pierre Deladonchamps), un jeune cadre français à qui l'on annonce par téléphone que son père, dont il ignorait tout, est québecois et qu'il vient de périr accidentellement dans un lac. Pour Mathieu, pas d'hésitation, il lui faut se rendre sur place, d'autant plus que le défunt lui a légué un colis. Arrivé à Montréal, il est accueilli par Pierre (Gabriel Arcand) qui se présente comme un médecin ami de son père. Le premier contact, néanmoins, n'a rien de très chaleureux. Pierre recommande surtout à Mathieu de ne rien révéler de son identité ni à la veuve ni aux deux enfants de cette dernière (qui seraient donc ses demi-frères).
Etonné, Mathieu n'en fait pas moins la connaissance de ceux-ci, ainsi que de l'épouse de Pierre et de leur fille, tout en se faisant passer pour un ami français de passage au Canada. Petit à petit, insensiblement, les relations entre toutes ces personnes évoluent. Tandis qu'il participe à la vaine recherche du corps du noyé dans le lac, Pierre découvre que ses supposés demi-frères révèlent pour l'un un tempérament de buveur irascible et pour l'autre, derrière des apparences vertueuses, un caractère guidé par des considérations bassement matérielles. La question de l'héritage entraîne leur querelle.
En fait, grâce à des petits signes, grâce à des paroles et à des gestes, entre autres à cause de l'héritage qui lui a été transmis (qui n'est rien de moins qu'un tableau de grand prix), Mathieu devine que tout n'a pas été dit, loin de là. Il faut du temps et de la confiance pour que la vérité affleure derrière les faux-semblants.
Tout l'art de Philippe Lioret, c'est de nous faire avancer, nous les spectateurs, vers la vérité au même rythme que les personnages. Nous n'avons rien de plus que Mathieu, juste un visage qui inspire la confiance, un regard pur, une perception du cœur, pour percevoir ce que dissimulent les non-dits. Il faut se contenter des seuls signes que sème chichement Pierre (admirablement joué par Gabriel Arcand) pour deviner ce que cachent ses apparences de bourru. Ce film, c'est peut-être par excellence le film qui invite à ne pas se fier à ses premières impressions, à ne pas se contenter de ce que l'autre veut montrer de lui-même. Avec le temps se révèlent d'autres aspects des personnes que ceux qu'on croyaient déjà connaître et les secrets enfouis se devinent.
Pour réussir un film de cette sorte, il convient de faire preuve de beaucoup de subtilité et de faire appel à des acteurs capables de transmettre des émotions sans les exagérer mais en les faisant cependant percevoir. Philippe Lioret, dont la filmographie, bien qu'inégale, comptait déjà deux très bons films (« Je vais bien, ne t'en fais pas » et « Welcome »), réussit ici parfaitement cette performance. Et il est servi par des acteurs d'excellence. Le seul visage de Pierre Deladonchamps dans le rôle de Mathieu en dit plus que tous les discours. Avec de tels acteurs (et actrices, ne les oublions pas), nul besoin de surligner, un simple regard ou un simple geste suffisent pour transmettre les émotions. Et dans « Le Fils de Jean », de ce point de vue, tout est parfait. 8/10
Etonné, Mathieu n'en fait pas moins la connaissance de ceux-ci, ainsi que de l'épouse de Pierre et de leur fille, tout en se faisant passer pour un ami français de passage au Canada. Petit à petit, insensiblement, les relations entre toutes ces personnes évoluent. Tandis qu'il participe à la vaine recherche du corps du noyé dans le lac, Pierre découvre que ses supposés demi-frères révèlent pour l'un un tempérament de buveur irascible et pour l'autre, derrière des apparences vertueuses, un caractère guidé par des considérations bassement matérielles. La question de l'héritage entraîne leur querelle.
En fait, grâce à des petits signes, grâce à des paroles et à des gestes, entre autres à cause de l'héritage qui lui a été transmis (qui n'est rien de moins qu'un tableau de grand prix), Mathieu devine que tout n'a pas été dit, loin de là. Il faut du temps et de la confiance pour que la vérité affleure derrière les faux-semblants.
Tout l'art de Philippe Lioret, c'est de nous faire avancer, nous les spectateurs, vers la vérité au même rythme que les personnages. Nous n'avons rien de plus que Mathieu, juste un visage qui inspire la confiance, un regard pur, une perception du cœur, pour percevoir ce que dissimulent les non-dits. Il faut se contenter des seuls signes que sème chichement Pierre (admirablement joué par Gabriel Arcand) pour deviner ce que cachent ses apparences de bourru. Ce film, c'est peut-être par excellence le film qui invite à ne pas se fier à ses premières impressions, à ne pas se contenter de ce que l'autre veut montrer de lui-même. Avec le temps se révèlent d'autres aspects des personnes que ceux qu'on croyaient déjà connaître et les secrets enfouis se devinent.
Pour réussir un film de cette sorte, il convient de faire preuve de beaucoup de subtilité et de faire appel à des acteurs capables de transmettre des émotions sans les exagérer mais en les faisant cependant percevoir. Philippe Lioret, dont la filmographie, bien qu'inégale, comptait déjà deux très bons films (« Je vais bien, ne t'en fais pas » et « Welcome »), réussit ici parfaitement cette performance. Et il est servi par des acteurs d'excellence. Le seul visage de Pierre Deladonchamps dans le rôle de Mathieu en dit plus que tous les discours. Avec de tels acteurs (et actrices, ne les oublions pas), nul besoin de surligner, un simple regard ou un simple geste suffisent pour transmettre les émotions. Et dans « Le Fils de Jean », de ce point de vue, tout est parfait. 8/10
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