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Votre avis sur Le Fils de Jean ?
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Quel film !! Une mise en scène subtil et intelligente, des acteurs parfaits, la fin est bouleversante...
Je suis allé voir ce film avec mes enfants nous étions émus aux larmes, je ne peux que le recommander vivement !
Je suis allé voir ce film avec mes enfants nous étions émus aux larmes, je ne peux que le recommander vivement !
Voilà un film qui a tout pour plaire : une tendre histoire de famille, une jolie musique, des grands paysages romantiques, un bel homme, et des émotions douces et feutrées. "Le fils de Jean" promet déjà un franc succès où les gens iront se prélasser à la complainte tristounette de ce trentenaire qui apprend de son bureau à Paris, qu'il a un père, deux frères, au Canada, et que ce père vient de se noyer dans un lac. Il laisse femme et enfant pour rejoindre cette famille qu'il n'a jamais connue, en quelque sorte reconstruire un passé avorté. On peut dire que "Le fils de Jean'" est un film sincère qui remplit les objectifs qui sont assignés à ce type d'exercice. On ne s'ennuie pas, on suit ce garçon touchant de simplicité et de sensibilité dans son périple canadien, en passant à côté d'une histoire quand même cousue de fils blancs. P. Lioret évite le psychodrame. Il en avait les moyens pourtant avec ce feu d'artifices de sanglots, de rage contenue ou pas, de non-dits, et d'amour. L'œuvre est tout juste morale, honnête, mais il est à parier, au-delà du succès annoncé qu'elle ne révolutionnera pas le cinéma français.
Ce n'est pas pour moi le meilleur Llioret....Dans le même genre de film je suis resté avec le film Père et Fils de Michel Boujenah (2003) où jouait le très regretté Philippe Noiret....
Celui ci m'a semblé manqué de naturel et se délecter d'une psychologie sournoise que je ne développerais pas plus.....Comprendront ceux qui voudront...
Pourtant les acteurs font ce qu'ils peuvent, mais sont brimés par des dialogues qui ne trouvent que rarement un ton détaché ou sincère et un scénario un peu trop sobre qui ne vaut que par un twist final plutôt judicieux.....
Je comprends qu'on aime cette histoire, elle porte une émotion, elle est émouvante, bien filmée, mais ceux qui comme moi verront le "dessein psychologique" du film pourront y mettre un bémol......Pour le reste on ne peut certes pas regretter sa place de cinéma.....
Celui ci m'a semblé manqué de naturel et se délecter d'une psychologie sournoise que je ne développerais pas plus.....Comprendront ceux qui voudront...
Pourtant les acteurs font ce qu'ils peuvent, mais sont brimés par des dialogues qui ne trouvent que rarement un ton détaché ou sincère et un scénario un peu trop sobre qui ne vaut que par un twist final plutôt judicieux.....
Je comprends qu'on aime cette histoire, elle porte une émotion, elle est émouvante, bien filmée, mais ceux qui comme moi verront le "dessein psychologique" du film pourront y mettre un bémol......Pour le reste on ne peut certes pas regretter sa place de cinéma.....
Pour moi ce film est un chef d oeuvre, magistral, des acteurs époustouflants de justesse, un scénario très bien mène , je retourne le voir!!!!Bravo a Philippe Loiret
Un film tout en délicatesse, émouvant, sublimé par des acteurs fins et justes ! A voir absolument !!!
Un film magistralement interprété qui nous emmène au Canada où Jean né de père inconnu part sur les traces de ce père absent, pressé de rencontré le reste de sa fratrie qu'il a idéalisée, mais bien sûr tout ne se passe pas comme prévu.
Tout est relaté avec sensibilité et beaucoup de finesse.
A ne rater sous aucun prétexte.
Tout est relaté avec sensibilité et beaucoup de finesse.
A ne rater sous aucun prétexte.
Excellent film. Tout, chaque détail sonne juste!
Le jeux des acteurs est parfait. J'ai passé un très bon moment riche en émotions.
Le jeux des acteurs est parfait. J'ai passé un très bon moment riche en émotions.
tixou0
"Jean", c'est l'Arlésienne de ce nouveau film de Philippe Lioret : on l'évoquera souvent, mais on ne verra qu'une vague image de lui sur une photo. Il est vrai qu'il vient de mourir. Son meilleur (et plus vieil) ami, médecin également (mais à carrière aux antipodes - le défunt possédait une florissante clinique de chirurgie plastique, quand il exerce modestement comme naturopathe et acupuncteur), "Pierre" (Gabriel Arcand) apprend (par "accident", étant chargé d'une mission par le disparu) à "Mathieu" (Pierre Deladonchamps) sa filiation paternelle. Impulsivement, ce dernier (trentenaire français, déjà orphelin de mère depuis 8 ans) part pour le Québec, espérant faire la connaissance des deux fils légitimes de Jean, que l'on s'apprête à enterrer. Enfin, presque..... Un beau matériau romanesque (une nouvelle adaptation pour le 7e art, là par le metteur en scène, d'un livre de Jean-Paul Dubois : "Si ce livre pouvait me rapprocher de toi" - après, par exemple : "Kennedy et moi") à exploiter : un secret de famille, avec rebondissements.... Une vraie réussite, sur le plan de la menée (au cordeau) du récit, et sur son traitement cinématographique (drame, et non mélodrame : pas de pathos, même "artistique", de l'humain, par touches impressionnistes). Pierre Deladonchamps est parfait (lu quelque part qu'il ambitionnait un parcours à la Gamblin - ce "modèle" est convoqué avec une totale opportunité !), tout comme Gabriel Arcand (à re-découvrir aussi, par exemple, dans son film précédent, "Le Démantèlement", une histoire de Goriot rural, bouleversante et modeste). Mais on doit aussi distinguer, dans un casting quasi uniquement québécois, l'excellente Marie-Thérèse Fortin ("Angie", la très aimante épouse de Pierre).
Philippe Lioret aime les secrets de famille, ces secrets tordus qui se cachent au sein d'un couple, d'une fratrie bien lisse, apparemment sans histoires.... toute son oeuvre tourne autour de cela!!
Pierre Deladonchamps? L'inconnu des lacs, qui ne devrait pas le rester bien longtemps.... Déjà, dans le film de Guiraudie, on s'étonnait de ne pas l'avoir découvert plus tôt; et dans Le Fils de Jean, c'est à nouveau sur le bord d'un lac -bien différent du premier, un de ces lacs du Canada secret, caché au fin fond de la forêt....- qu'il va se révéler...
Mathieu est né d'une fugitive rencontre de congrès (médical en l'occurrence) et sa mère ne lui a jamais rien dit de son véritable géniteur, dont il n'a découvert l'existence qu'à quatorze ans. Et voilà qu'il reçoit une lettre du Canada: ce père naturel, Jean, a laissé un paquet à lui remettre après sa mort. Et comme il a disparu dans un lac -on a retrouvé sa barque retournée au milieu de l'eau-, son meilleur ami, Pierre (Gabriel Arcand absolument formidable!) veut lui faire parvenir le paquet.
Mathieu n'a qu'une envie: lui qui se croyait fils unique, il a en réalité deux demi-frères! il faut donc qu'il parte vite vite au Canada pour les découvrir. Il est plutôt mal accueilli par Pierre, qui lui déconseille de se faire connaître; ce n'est vraiment pas le moment; quel choc ce serait pour tous! C'est donc en tant qu'ami qu'il ira, lui aussi, sur le lac, participer aux recherches....
A partir de ce schéma de départ, on va progresser avec beaucoup de finesse et d'intelligence dans l'évolution de la relation entre Mathieu et Pierre; car en ce qui concerne sa propre famille, le jeune homme va de désillusion en désillusion. Au contraire de Pierre qui s'est lançé dans les médecines douces, les médecines parallèles, Jean n'avait qu'une idée: faire du fric. Et pour cela, ouvrir une clinique de chirurgie esthétique. Et en plus, il sautait sur tout ce qui bouge.... quant aux deux demi-frères, parlons en. Sam (Pierre-Yves Cardinal), vendeur de moto est une brute qui tape au lieu de réfléchir. Et Ben (Patrick Hivon), avocat d'affaires et en mal d'argent, s'il s'entête à rechercher le corps, c'est pour que la mort soit déclarée et qu'il puisse hériter. C'est donc pour cela que Mathieu a traversé l'Atlantique?
Dans ce genre que nous revendiquons, notre exception culturelle, le film d'auteur psychologique, Lioret est inégalable; il n'appuie jamais; il passe en douceur; il se nourrit du mystère. Aucune mièvrerie, aucune longueur. Et surtout aucun bavassage de psy de sous-préfecture: les dialogues disent juste ce qui se dit; et ce qui est tu, nous le découvrons petit à petit.
A voir absolument!!
Pierre Deladonchamps? L'inconnu des lacs, qui ne devrait pas le rester bien longtemps.... Déjà, dans le film de Guiraudie, on s'étonnait de ne pas l'avoir découvert plus tôt; et dans Le Fils de Jean, c'est à nouveau sur le bord d'un lac -bien différent du premier, un de ces lacs du Canada secret, caché au fin fond de la forêt....- qu'il va se révéler...
Mathieu est né d'une fugitive rencontre de congrès (médical en l'occurrence) et sa mère ne lui a jamais rien dit de son véritable géniteur, dont il n'a découvert l'existence qu'à quatorze ans. Et voilà qu'il reçoit une lettre du Canada: ce père naturel, Jean, a laissé un paquet à lui remettre après sa mort. Et comme il a disparu dans un lac -on a retrouvé sa barque retournée au milieu de l'eau-, son meilleur ami, Pierre (Gabriel Arcand absolument formidable!) veut lui faire parvenir le paquet.
Mathieu n'a qu'une envie: lui qui se croyait fils unique, il a en réalité deux demi-frères! il faut donc qu'il parte vite vite au Canada pour les découvrir. Il est plutôt mal accueilli par Pierre, qui lui déconseille de se faire connaître; ce n'est vraiment pas le moment; quel choc ce serait pour tous! C'est donc en tant qu'ami qu'il ira, lui aussi, sur le lac, participer aux recherches....
A partir de ce schéma de départ, on va progresser avec beaucoup de finesse et d'intelligence dans l'évolution de la relation entre Mathieu et Pierre; car en ce qui concerne sa propre famille, le jeune homme va de désillusion en désillusion. Au contraire de Pierre qui s'est lançé dans les médecines douces, les médecines parallèles, Jean n'avait qu'une idée: faire du fric. Et pour cela, ouvrir une clinique de chirurgie esthétique. Et en plus, il sautait sur tout ce qui bouge.... quant aux deux demi-frères, parlons en. Sam (Pierre-Yves Cardinal), vendeur de moto est une brute qui tape au lieu de réfléchir. Et Ben (Patrick Hivon), avocat d'affaires et en mal d'argent, s'il s'entête à rechercher le corps, c'est pour que la mort soit déclarée et qu'il puisse hériter. C'est donc pour cela que Mathieu a traversé l'Atlantique?
Dans ce genre que nous revendiquons, notre exception culturelle, le film d'auteur psychologique, Lioret est inégalable; il n'appuie jamais; il passe en douceur; il se nourrit du mystère. Aucune mièvrerie, aucune longueur. Et surtout aucun bavassage de psy de sous-préfecture: les dialogues disent juste ce qui se dit; et ce qui est tu, nous le découvrons petit à petit.
A voir absolument!!
WutheringHeights
La qualité première de Philippe Lioret réside dans la sensibilité de son regard (...). Sans atteindre les sommets d’émotion de Welcome et Je vais bien, ne t’en fais pas, Philippe Lioret signe un film sensible et pertinent.
LA SUITE :
LA SUITE :
Yves G.
Parisien, la trentaine, Mathieu reçoit un appel du Canada. Son père biologique, dont sa mère a toujours refusé de lui dévoiler l’identité, vient de mourir. Mathieu saute dans un avion pour assister aux funérailles et rencontrer sa famille. Mais Pierre, le meilleur ami de son père, l’accueille à l’aéroport et essaie de l’en dissuader.
On connaît la patte de Philippe Lioret, un des rares réalisateurs français dont le nom constitue désormais le meilleur argument de vente. « Welcome », « Je vais bien, ne t’en fais pas », « D’autres vies que la mienne » sont autant de drames émouvants aux scénarios parfaitement maîtrisés, servis par des acteurs remarquables.
« Le Fils de Jean » ne déroge pas à la règle. Il a pour sujet la relation père-fils. Le cinéma lui préfère la relation mère-fille ou pire père-fille, qu’il dépeint avec force larmes. La relation père-fils est trop bourrue, trop silencieuse pour être montrée.
Philippe Lioret surmonte cet écueil avec son immense sensibilité. Il s’inspire librement d’un livre déjà ancien de Jean-Paul Dubois – qui est décidément souvent adapté ces temps ci au cinéma (« La nouvelle vie de Paul Sneijder » est également tiré d’un de ses romans). Il s’appuie sur des acteurs impeccables : Pierre Deladonchamps confirme les espoirs suscités par sa composition dans « L’Inconnu du lac », Gabriel Arcand sait être dur et doux dans le rôle de Pierre, Catherine de Léan a l’accent québécois et le minois qui va avec. L’intrigue est sur le point de trop s’étirer lorsqu’un twist final lui redonne tout son intérêt.
On connaît la patte de Philippe Lioret, un des rares réalisateurs français dont le nom constitue désormais le meilleur argument de vente. « Welcome », « Je vais bien, ne t’en fais pas », « D’autres vies que la mienne » sont autant de drames émouvants aux scénarios parfaitement maîtrisés, servis par des acteurs remarquables.
« Le Fils de Jean » ne déroge pas à la règle. Il a pour sujet la relation père-fils. Le cinéma lui préfère la relation mère-fille ou pire père-fille, qu’il dépeint avec force larmes. La relation père-fils est trop bourrue, trop silencieuse pour être montrée.
Philippe Lioret surmonte cet écueil avec son immense sensibilité. Il s’inspire librement d’un livre déjà ancien de Jean-Paul Dubois – qui est décidément souvent adapté ces temps ci au cinéma (« La nouvelle vie de Paul Sneijder » est également tiré d’un de ses romans). Il s’appuie sur des acteurs impeccables : Pierre Deladonchamps confirme les espoirs suscités par sa composition dans « L’Inconnu du lac », Gabriel Arcand sait être dur et doux dans le rôle de Pierre, Catherine de Léan a l’accent québécois et le minois qui va avec. L’intrigue est sur le point de trop s’étirer lorsqu’un twist final lui redonne tout son intérêt.
Un film cousu de fil blanc... La mise en scène révèle bien trop rapidement le twist final. Curieuse erreur pour un cinéaste aussi expérimenté... Le film n'a donc vraiment pas la force d'autres grands films français contemporains. On a le sentiment qu'on pourrait le voir à la télé un dimanche soir. Ce serait bien suffisant. ça reste bien mis en scène et bien interprété.
Un film d'une très grande sensibilité, subtil, avec d'excellents acteurs. Une quête de père, universelle, qui, dans une scène d'une grande justesse, porte l'émotion à l'incandescence. À voir absolument.
SebLefr3nch
Depuis "Je vais bien, ne t'en fais pas", Philippe Lioret a réalisé deux films plutôt décevants. Avec "Le fils de Jean" il revient avec une très belle production très émouvante. A 33 ans, une homme découvre l'identité de son père qui vient décédé et décide d'aller à la rencontre de ses frères de l'autre coté de l'Atlantique. Illusions, désillusions, mensonges et découverte feront partie du voyage. Mais ce qui nous retient surtout, c'est la réalisation tout en retenu du cinéaste. Lioret prend le temps de poser sa caméra et de laisser ses acteurs évoluer dans le cadre. C'est sobre certes, mais ainsi le talent des acteurs ressort d'avantage et nous touche d'autant plus. Pierre Deladonchamps est fabuleux, Gabriel Arcand est excellent. On aura juste deux petits regrets, la B.O qui n'est pas extra et les dialogues québécois sont francisés pour que tout le monde comprenne. Sinon c'est très réussi !
Philippe Lioret est un auteur intéressant , cela on le sait depuis ces débuts .
Il revient avec son film le plus intriguant , celui qui joue le plus avec le spectateur ...
La réalisation de Lioret est austère , dépouillée , à la limite du naturalisme ...
On ne peut dire qu'il est le plus innovateur en termes d'expérimentations visuelles , au contraire , Lioret sur le plan formel c'est clairement axé sur une priorite : faire priorite à ces personnages .
Ceux qui attendent du cinema avec des explosions , des coups de feu , n'on clairement qu'à faire demi tour .
Lioret aime prendre son temps , il laisse son histoire prendre les rennes , adaptant sa mise en scene au déroulement de celle ci.
Ces décors sont toujours tres austères , ce qui se confirme encore ici.
Le credo de Lioret c'est le concret , pour rendre son film réaliste , et il parvient sans difficultés à cet objectif .
Reconnaissons ici que les décors naturels sont absoluments somptueux , et sont en adéquation totale avec la thématique de l'histoire .
Il est clair que le conflit entre les deux frères présent ici , ne pouvait être mieux exploite qu'ici , dans ce contexte coupe du monde .
Le pari de Lioret d'inscrire une bonne partie de son histoire dans un lieu naturel , mais coupe du monde , de la civilisation , est ose , mais réussi haut la main.
Lioret parvient à maintenir par le biais de sa réalisation , une tension bîen plus efficace que celles des thrillers et films d'horreur.
Ce qui n'empêche nullement l'émotion de surgir , mais en maintenant celle ci , en évitant que le métrage sombre dans le mievre , dans le mélodrame basique , Lioret évite tout cela avec brio.
Son scenario est inspiré d'un livre de M.Dubois , dont l'on connaît la profondeur , et l'attachement à des thématiques réalistes , ce que Lioret fâit ressortir avec un brio remarquable .
Il fâit sienne cette histoire , entraînant le spectateur d'absence une histoire bîen plus complexe qu'on ne le pense , avec un jeu de fausse piste particulièrement malin.
Chaque personnage existe , chacun a des fêlures , des bleus à l'âme , cela sans aucun clichés .
L'intérêt du film est continu sur l'intégralité du métrage , le spectateur ne s'ennuie jamais , pour peu qu'il sache ce qu'il est venu voir.
Ce film de par son scenario , son histoire , sa réalisation , n'est pas une oeuvre grand public , on a ici un film d'auteur à part entière , ce qui hèlas va lui couper les marches du succès .
Le casting est dans sa quasi intégralité réussi .
Gabriel Arcand impose une présence , une aura , qui manque un peu à certains moments , ou Il n'est pas présent particulierement sur la fin du film.
Hormis ce petit défaut , ce film est une vraie réussite , qui confirme la plàce singulière de Lioret dans le cinema français .
Il revient avec son film le plus intriguant , celui qui joue le plus avec le spectateur ...
La réalisation de Lioret est austère , dépouillée , à la limite du naturalisme ...
On ne peut dire qu'il est le plus innovateur en termes d'expérimentations visuelles , au contraire , Lioret sur le plan formel c'est clairement axé sur une priorite : faire priorite à ces personnages .
Ceux qui attendent du cinema avec des explosions , des coups de feu , n'on clairement qu'à faire demi tour .
Lioret aime prendre son temps , il laisse son histoire prendre les rennes , adaptant sa mise en scene au déroulement de celle ci.
Ces décors sont toujours tres austères , ce qui se confirme encore ici.
Le credo de Lioret c'est le concret , pour rendre son film réaliste , et il parvient sans difficultés à cet objectif .
Reconnaissons ici que les décors naturels sont absoluments somptueux , et sont en adéquation totale avec la thématique de l'histoire .
Il est clair que le conflit entre les deux frères présent ici , ne pouvait être mieux exploite qu'ici , dans ce contexte coupe du monde .
Le pari de Lioret d'inscrire une bonne partie de son histoire dans un lieu naturel , mais coupe du monde , de la civilisation , est ose , mais réussi haut la main.
Lioret parvient à maintenir par le biais de sa réalisation , une tension bîen plus efficace que celles des thrillers et films d'horreur.
Ce qui n'empêche nullement l'émotion de surgir , mais en maintenant celle ci , en évitant que le métrage sombre dans le mievre , dans le mélodrame basique , Lioret évite tout cela avec brio.
Son scenario est inspiré d'un livre de M.Dubois , dont l'on connaît la profondeur , et l'attachement à des thématiques réalistes , ce que Lioret fâit ressortir avec un brio remarquable .
Il fâit sienne cette histoire , entraînant le spectateur d'absence une histoire bîen plus complexe qu'on ne le pense , avec un jeu de fausse piste particulièrement malin.
Chaque personnage existe , chacun a des fêlures , des bleus à l'âme , cela sans aucun clichés .
L'intérêt du film est continu sur l'intégralité du métrage , le spectateur ne s'ennuie jamais , pour peu qu'il sache ce qu'il est venu voir.
Ce film de par son scenario , son histoire , sa réalisation , n'est pas une oeuvre grand public , on a ici un film d'auteur à part entière , ce qui hèlas va lui couper les marches du succès .
Le casting est dans sa quasi intégralité réussi .
Gabriel Arcand impose une présence , une aura , qui manque un peu à certains moments , ou Il n'est pas présent particulierement sur la fin du film.
Hormis ce petit défaut , ce film est une vraie réussite , qui confirme la plàce singulière de Lioret dans le cinema français .
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