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    Walk with Me
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    mem94mem
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    120 abonnés 577 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 juillet 2017
    Le film arrive à trouver un juste équilibre dans cette histoire d'amour improbable sur le papier, mais franchement bien restituée. Le casting, Mikkel Boe Folsgaard en tête, y est pour beaucoup. Le film, très maîtrisé, nous détaille les affres et les joies d'une nécessaire renaissance post-traumatique. Les scènes de danses sont réussies.
    Daniel C.
    Daniel C.

    152 abonnés 721 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 juillet 2017
    Qu'est-ce que le corps d'un soldat ? Et celui d'une danseuse ? A quoi est voué celui du premier, sinon à la mort. Un corps offert à la nation, un corps qui défend, un corps armé,qui va se retrouver mutilé et n'être plus bon au combat. Que reste-t-il alors au soldat amputé, qui lui fournisse une raison de vivre, d'exister, alors qu'il mettait son corps et sa vie en jeu, au nom de causes déclarées juste ? Un corps en guerre, dont il ne reste qu'un corps amputé. Et puis, il y a le corps de la danse, un corps, qui se mutile pour la beauté du geste, de la séquence gestuelle, un corps qui compte. Le corps de la danse est soumis à une arithmétique du mouvement. La rencontre de ces deux-là est improbable. De la douleur de vivre, ils en savent tous deux quelque chose, mais qu'est-ce qui peut les relier, faire qu'une rencontre advienne, sinon la conjonction entre l'harmonie d'un côté fondée sur une connaissance pointue de la musculature et des articulations et du résultat de leur conjonction pour produire un mouvement. Sofie va offrir à Thomas de mener un combat pour lui permettre de restaurer son intégrité corporelle et l'accompagner dans l'appropriation de l'usage et du fonctionnement de son corps pourvu de dispositifs prothétiques. L'art de la danse va orchestrer une rééducation non médicalisée. Le respect du corps, l'accompagnement transférentiel (eh oui, le miracle de l'amour !) vont conduire chacun de ces deux-là à sortir transformés de ce parcours. Certaines étapes seront violentes, elles voisineront parfois avec la destruction, sinon le sabotage. La séparation, la reconquête de la dignité et la restauration de la mémoire des événements traumatiques ponctueront cette trajectoire. Une belle leçon d'humanité sur fond d'une guerre menée contre des ennemis lointains...
    velocio
    velocio

    1 326 abonnés 3 169 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 juillet 2017
    Malgré ses 57 printemps et une présence dans le monde de la télévision et du cinéma commencée il y a près de 30 ans, la réalisatrice suédoise Lisa Ohlin était jusqu’à présent une totale inconnue dans notre pays. C’est au Danemark qu’elle a tourné "Walk with me", son premier film sortant dans les salles françaises.

    En 2009, malgré la présence à ses côtés de Jimmie, son ami démineur, Thomas, militaire de carrière, a sauté sur une mine alors qu’il était en mission dans la province d’Helmand, au sud-ouest de l’Afghanistan. Le retour au pays est difficile : amputé des deux jambes, il doit passer par les cases hôpital, prothèse, rééducation. Dans ces conditions, son caractère entier le conduit à se mettre en colère contre le monde entier et à se heurter de façon régulière à son entourage, à ses amis, à Nina, sa petite amie. Pour lui, lorsque son état physique se sera amélioré et qu’il sera capable de se tenir debout et de se déplacer, même si c’est avec beaucoup de difficultés, il ne peut être question de reprendre sa carrière de militaire en restant au Danemark dans un poste de magasinier ou à faire de la paperasserie, assis à un bureau. Non, ce qu’il veut, ce dont il se sent capable, c’est retourner en Afghanistan et faire profiter de son expérience l’unité dont il faisait partie.

    En fait, une seule personne s’avère suffisamment patiente pour accepter ses rebuffades, suffisamment motivée et obstinée pour le faire progresser dans sa rééducation : c’est Sofie, une jeune femme qui, venant régulièrement à l’hôpital pour visiter Ruth, sa tante, victime d’un cancer, a fait la connaissance de Thomas et s’est petit à petit attaché à lui. Le fait est que, Sofie étant danseuse étoile au Ballet Royal danois, sa connaissance et sa maîtrise du corps sont loin d’être inutiles lorsqu’il s’agit d’aider Thomas dans sa rééducation.

    Dans "Walk with me", deux mondes qui n’ont rien en commun vont donc se rencontrer : le monde a priori abrupt des militaires, le monde a priori gracieux des danseurs. Sauf que des failles sont susceptibles d’apparaître chez des militaires alors qu’une frêle danseuse peut très bien prouver qu’elle sait ce qu’elle veut et finir par l’obtenir. Dans "Walk with me", Lisa Ohlin arrive habilement à faire naître une véritable émotion en faisant cohabiter l’eau et le feu, le monde de la danse et celui des militaires. Elle nous permet aussi de faire la connaissance de Cecilie Lassen, une jeune comédienne dont tout laisse à penser qu’elle est à l’aube d’une très belle carrière.
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