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    La Passion d'Augustine
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    4,0
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    PaulGe G
    PaulGe G

    111 abonnés 607 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 avril 2016
    dans les glaces du Quebec une institution religieuse accueille une école de jeunes filles dont la passion est le piano. pendant près de deux heures nous vivons le désarrois, le bonheur de cette école . c'est simple et pourtant ce film est un miracle comme on en voit peut. la mise en scène est sublime, les cadrages de toute beauté, le montage géant l'interprétation hors pair , comment ne pas vibrer a la beauté des images et de la musique. il est des films touchés par la grâce c'est un pur chef d'oeuvre.
    jeff21
    jeff21

    66 abonnés 296 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 avril 2016
    Excellent film. Beaucoup d'émotion. Très touchant. Des actrices remarquable et la musique comme fil conducteur, belle, puissante, émouvante.
    Daniel C.
    Daniel C.

    149 abonnés 721 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 avril 2016
    Dans le genre, j'ai préféré "Soeur Sourire". La passion est dans le titre, mais je ne l'ai pas ressentie durant le film... L'image des deux religieuses se dirigeant vers une maison rouge est magnifique.
    poet75
    poet75

    274 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 avril 2016
    Au début des années 60, au moment même où a lieu le Concile Vatican II, se déroule au Québec une période à laquelle on donnera l'appellation de Révolution tranquille. A cette époque-là, le gouvernement canadien décide, entre autres choses, de procéder à la séparation de l'Eglise et de l'Etat, ce qui entraîne de lourdes conséquences. L'Eglise qui, jusque là, pesait d'un poids énorme sur la société québécoise se trouve rapidement délestée de ses privilèges.
    C'est dans ce contexte que Léa Pool a choisi de situer son récit et, plus précisément, entre les murs d'une école tenue par des religieuses. L'originalité de cette école pour filles, c'est qu'on y forme des talents de musiciennes. La Mère supérieure, Mère Augustine, en fait un point d'honneur. Bientôt, c'est la propre nièce de la supérieure qui est admise au sein de l'institution scolaire, une jeune fille qui révèle aussitôt ses immenses talents de pianiste mais qui pèche volontiers par son impertinence.
    Dans le même temps, il s'agit de s'adapter à des temps nouveaux tout en se battant pour sauver une école qui, du fait des événements, est menacée de fermeture.
    Ce film offre de belles séquences de grâce et d'émotion. Quand la nièce de la supérieure se met au piano, c'est la grâce qui emporte tout. Quand les religieuses décident d'ôter leurs voiles et d'opter pour des tenues plus adaptées aux temps nouveaux, c'est une séquence d'émotion. Et il y en a d'autres au cours du film. Mais, malheureusement, la réalisation n'est pas toujours de ce niveau. Elle est trop souvent banale, scolaire, pourrait-on dire. Lors d'une scène, la nièce de la supérieure est rappelée à l'ordre par cette dernière parce qu'elle prend des libertés avec une pièce de Bach. Pas question d'improviser, dit Mère Augustine qui trouve inacceptable qu'un air de Bach se transforme tout à coup en air de jazz. Il faut être sage, trop sage. Sage comme l'est, le plus souvent, la mise en scène de ce film. 7/10
    Olivia D
    Olivia D

    5 abonnés 23 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 avril 2016
    Très beau film avec de très belles images un scénario intéressant. du piano et des chants à tomber raide.... allez le voir ....
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 3 avril 2016
    Film tout en finesse. Pas de clichés, des actrices toutes en finesse, une belle leçon d'humanité.
    Bravo et merci pour le bon moment passé entre humour, musique, personnages attachants... et histoire bien racontée à laquelle on croit.
    jcguerrero
    jcguerrero

    134 abonnés 71 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 mars 2016
    Bach, Mozart, Liszt, Beethoven, Chopin, Schubert, Purcell, (excusez du peu…) ce sont eux tout d'abord les "stars" de ce film !

    Leur musique au piano et leurs chants en chœurs.

    Ne vous laissez pas arrêter par le titre ou l'affiche un brin austère de ce film : "La passion d'Augustine" est un petit bijou, maîtrisé de bout en bout, plein d'énergie, de scènes drôles (le cirage du parquet en rythme entre autres), d'inattendu, d'émotion et, par-dessus tout bien sûr, de musique.

    Si vous aimez la musique dite "classique", si le son du piano vous fait vibrer, si les chœurs d'enfants vous font monter les larmes aux yeux, alors soyez-en sûr, vous allez complètement fondre devant ce morceau d'anthologie d'émotion pure.

    Quel film étonnant en effet que ce "petit" film québécois ! Autant par son thème que par son traitement.

    Par son thème d'abord, la vie d'une communauté religieuse au Québec dans les années 60, dirigée par Mère Augustine, une virtuose du piano qui s'efforce d'insuffler à ses jeunes pensionnaires la passion de la musique et qui va se retrouver confrontée à des bouleversements majeurs dans son couvent comme dans son existence.

    Par son traitement ensuite car, en nous entraînant dans un tourbillon de notes, de gammes et d'arpèges, de Bach à Chopin, de Schubert à Liszt, la réalisatrice joue sur les émotions avec autant de brio que de subtilité.

    "Ce n'est pas du tout un film sur la religion mais sur la spiritualité qui s'exprime par la musique" a déclaré sa réalisatrice Léa Pool.

    Nous lui en donnons acte bien volontiers tant la musique est ici somptueuse et tant son interprétation littéralement à couper le souffle (et réalisée pour de vrai par des musiciennes-comédiennes) élève le spectateur.

    "La passion d'Augustine" raconte également le dégel d'une société et l'ouverture de l'Eglise au monde moderne et à la culture contemporaine suite au concile Vatican II. La scène du dévoilement est, à ce titre, un moment d'une intensité rare que vous n'êtes pas prêts d'oublier.

    C'est donc aussi un film qui parle d'émancipation féminine et de liberté, de renoncement et d'espoir, un film d'une grande humanité qui vous fait passer par toute une palette de sentiments.

    On est subjugué par tant de beauté, bouleversé par cette musique sublime dans laquelle baigne tout le film et finalement emporté par une émotion incontrôlable.

    Préparez vos mouchoirs… pour un vrai P'tit Bonheur de film !
    Anne M.
    Anne M.

    74 abonnés 643 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 mars 2016
    Ce film québécois se déroule dans les années 60, dans un passé révolu, à l’époque où l’Eglise catholique commençait à se moderniser et surtout à l’époque où l’enseignement dépendait des religieux et religieuses.

    Léa Pool a la finesse de ne pas se positionner franchement sur les questions religieuses, même si elle évoque ces femmes avec humour et tendresse.

    Ces questions toucheront les personnes qui ont connu ces temps passés.

    L’intérêt majeur du film réside dans le joli portrait de femme, celui de Soeur Augustine, laquelle au contact de sa nièce, douée mais un peu rebelle (Et quelle pianiste !), trouve de l’énergie…Mais je n’en dirais pas davantage.

    Deux petits reproches : j’aurais aimé en savoir davantage sur le passé de Soeur Augustine ; malgré les rebondissements et les personnages attachants, je trouve que du côté des émotions le film reste un peu plat.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 mars 2016
    film passionnant tout en finesse et émotion avec de jeunes comédiennes musiciennes de grand talent.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 mars 2016
    Très belle musique, actrices d'une justesse incroyable.
    Le film parle à la fois de l'éducation des filles au Québec, de la libération de la femme, de la fin de l'emprise de l'église sur la vie des villages québécois et bien logiquement, de la révolution tranquille.
    Magnifique et touchant.
    Cinemaniakmontreal
    Cinemaniakmontreal

    20 abonnés 103 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 mars 2016
    Celine Bonnier au couvent en passionnée de musique. Déjà un classique ! ♥♥♥

    Simone Beaulieu, devenue Mère Augustine, dirige avec succès un petit couvent sur le bord du Richelieu. Passionnée, résiliente, Mère Augustine met toute son énergie et son talent de musicienne au service de ses élèves. Lorsque sa nièce Alice lui est confiée, c’est non seulement une nouvelle pianiste prodige qui fait son entrée, mais aussi une jeune femme dont les aspirations sont au diapason de l’époque et qui rappelle à Mère Augustine un passé qu’elle avait cru mis de côté définitivement… Mais lorsque le gouvernement du Québec instaure un système d’éducation publique au milieu des années soixante, l’avenir de Mère Augustine et de ses Sœurs est menacé.

    Sept ans après Maman est chez le coiffeur, Céline Bonnier (que nous avons récemment rencontrée pour un portrait) retrouve Lea Pool pour un nouveau film d’époque (les années 60). Nouveau film mais nouveau personnage pour la grande actrice québécoise qui devient Mère Augustine dont nous verrons le combat pendant un peu plus d’une heure trente.

    Dans la Passion d’Augustine, tout semble avoir été extrêmement étudié et une attention particulière a été portée sur la direction artistique afin de sublimer cette histoire qui pouvait apparaitre assez banale sur le papier. La réalisatrice québécoise livre un film simple, pudique et mettant très en valeur l’univers musical classique dans lequel ces sœurs évolue… Son nouveau long métrage refait vire l’ancien (comme pour les Choristes) avec beaucoup de grâce.

    Si réalisation est irréprochable, on se dit qu’on aurait bien ajouté une dose de fantaisie au scénario afin de garder l’attention du spectateur encore plus captivée. D’autant que les talents de comédiennes telles que Valerie Blais, Pierre Robitaille, Anne-Elisabeth Bossé ou Diane Lavallée sont quelques peu sous-exploités.

    Heureusement le soin apporté à la direction artistique, à la mise en scène ainsi qu’à quelques idées de réalisation permettent d’apprécier le moment comme un long passage dans une époque révolue et se faire gagner par l’émotion d’un film beau et délicat.
    velocio
    velocio

    1 319 abonnés 3 151 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 mars 2016
    Née en Suisse en 1950, à Soglio, Canton des Grisons, Léa Pool a émigré au Canada en 1975. Très vite, elle s’est dirigée vers le cinéma, avec la réalisation d’un court métrage dès 1978, puis celle de "Strass Cafe", un moyen métrage en 16 mm, en 1980. Suite logique en 1984 : la réalisation de son premier long métrage, "La Femme de l’hôtel". Depuis, Léa Pool a enchaîné les films, des films qui malheureusement, ont rarement eu droit à une sortie hexagonale. Pourquoi malheureusement ? Tout simplement parce que, à la vision de "La passion d’Augustine", on se dit que les distributeurs français nous ont probablement privés de quelques heures de pur plaisir cinématographique. En matière de cinéma, la facilité consiste, depuis plusieurs années, à partager les films en deux catégories : les films « grand public » d’un côté, les films « pour cinéphiles » de l’autre. Concernant "La Passion d’Augustine", bien malin celui ou celle qui arriverait à prouver que ce film fait partie d’une catégorie et pas de l’autre ! En fait, ce film est, simplement, tout à la fois intelligent, drôle, émouvant, passionnant, le montage est parfait, la musique qu’on y entend est de toute beauté, la photographie est magnifique et le jeu des interprètes remarquable de justesse. Il est évident que, malgré toutes ces qualités, certains critiques « pisse-froids » vont trouver le scénario trop prévisible et la réalisation trop académique. Ne les écoutez surtout pas !
    vincenzobino
    vincenzobino

    118 abonnés 390 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 octobre 2015
    Nouvelle merveille québécoise.
    Un mois après les garçons et Boychoir, ce sont des filles qui illuminent nos salles obscures. Des filles élèves d'une communauté religieuse et d'une école de musique avec spécification pour pianistes.
    Augustine dirige tant bien que mal cette communauté, confrontée d'une part a la rigueur catholique et d'autre part aux politiques voulant privatiser son collège et "dechasteter" ses occupantes. Elle va devoir en plus accueillir sa nièce qui, sous des airs rebelles apparents, s'avère une véritable virtuose du piano.
    Si la trame est assez convenue de prime abord et sans grande surprise, la réalisatrice nous offre une très touchante fable féminine (et non féministe) auréolée d'une satire piquante sur cette discipline.
    Dans le rôle-titre, Céline Bonnier est totalement convaincante. Mais c'est bien le prodige Lysandre Ménard qui crève l'écran par son jeu rappelant Scarlett Johansson et surtout par son don de pianiste jazzy exceptionnel et une grande sensibilité artistique sur l'une des pièces maîtresses pour piano donnant lieu a un magnifique final.

    Vous l'aurez compris, si vous avez l'âme mélomane, ce film est a recommander.
    Lollie201
    Lollie201

    1 abonné 18 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 septembre 2015
    Vu à Angoulême, où ce film a reçu le prix du public... Prix ô combien mérité!! Un vrai bain de fraîcheur, sur un sujet original, avec une superbe photographie, des paysages magnifiques, d'excellents acteurs (et principalement actrices) , et -thème oblige- une musique classique superbe et qui sert magnifiquement l'histoire..

    Je ne résumerai pas celle ci (reportez vous au synopsis), mais elle m'a révélé une part de l'histoire du Québec que je ne connaissais pas, et ce à travers le personnage d'Augustine, passionnée de musique et d'enseignement, qui va se voir obligée de se battre contre sa hiérarchie religieuse.. Outre le jeu de mot du titre, le film offre une vision non manichéenne et touchante de ces nonnes et des jeunes filles dont elles ont la charge.

    C'est beau,amusant aussi, et intelligent, instructif, émouvant.. parfait! J'ai passé un excellent moment;
    labellejardinière
    labellejardinière

    88 abonnés 274 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 mars 2016
    Un bien joli film, et un film nécessaire. La musique se marie à la perfection avec la prière - la Beauté va de pair avec la foi - du moins la foi chrétienne.... On est à la moitié des années soixante, quand Vatican II abîma le catholicisme, en prétendant le "moderniser" : en voulant se rapprocher des fidèles, on commença à en perdre. Beaucoup... Illustration avec "La Passion d'Augustine", au Québec. C'est la foi qui avait, en grande partie, permis au Canada français de résister à l'"anglo-standardisation". En cédant aux sirènes de la mondialisation, le pays perdit son âme. spoiler: Et une certaine congrégation, au final, "Augustine" (alias "Simone Beaulieu"), servante de Dieu, mais aussi de Bach, Beethoven, Chopin, Liszt....
    Allez découvrir son histoire, et celle de son couvent sur les bords du Richelieu, dans ce qui était encore vraiment la "Belle Province".... Du temps suspendu... pour un mélo (rien de péjoratif, en l'espèce) unique.
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