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Un visiteur
3,5
Publiée le 10 janvier 2018
Salvatore apporte une touche de délicatesse et de poésie à la vision hollywoodienne des super-héros. Il dépeint les affres de l’adolescence et le passage aux pouvoirs de l’âge adulte avec humour et suspens. Le clin d’œil aux vilains scientifiques russes est jubilatoire. Un délicieux final qui laisse entrevoir une suite.
Un film de super héros avec un enfant comme héros je ne suis pas fan mais il faut reconnaître que c'est bien tourné et finalement très réaliste dans les comportements des différents protagonistes. Le personnage principal ne fait pas le sauveur invincible, justement son pouvoir se limite à pouvoir être invisible et il vit mal son nouveau pouvoir. Les personnages ne sont malheureusement pas très attachant car pas assez approfondi, le rythme est assez lent et le tout un peu fade. Le scénario est sympa mais assez convenu. Bref un bon film mais qui se rapproche beaucoup du film "incassable" avec Bruce Willis remplacer par un enfant.
Il est tout à fait normal que les Italiens se saisissent à nouveau du film de super-héros, eux qui ont été des spécialistes du genre dans les années 60 avec ce que l’on appelle désormais le cinéma fumetti. Ici, Gabriele Salvatores se réfère bien entendu à cette période, mais aussi aux productions américaines plus récentes comme Kick-Ass tout en ajoutant des notations justes et poétiques sur ce passage délicat de la vie qu’est l’adolescence. Le réalisateur ne toise jamais ses héros et ne cherche ni à les ridiculiser, ni à les idéaliser, mais il se place à la juste distance pour analyser les métamorphoses qui touchent chacun d’entre nous à cette période difficile. Il en tire un film émouvant, amusant et agréablement réalisé, du moins dans sa première partie. Une fois le gamin transformé en vrai super-héros, ses tourments sont évacués et ses aventures sont moins passionnantes. Cela reste sympathique, mais pas nécessairement follement enthousiasmant. Les acteurs sont globalement bons, surtout les jeunes.
Sur un ton léger, presque trop léger, Invisible boy manque de profondeur. C’est globalement très agréable, et bien traité avec cette histoire de super héros assez original. Le film mêle aussi le policier, le fantastique, le militaire habilement pour donner un ton global très léger. Ce qui fait sa force fait aussi sa faiblesse : on aurait pu apprécier une histoire plus complexe, des relations plus abouties et un final plus grandiose. De plus, même si le film monte en puissance, le rythme est inégal, tout comme certains passages inappropriés alors que d’autres sont quasi révolutionnaires. En tout cas, ça reste un film sympathique.
Pas fou comme film. Comme d'habitude, je dis ça à chaque fois mais l'idée de base est bonne, c'est le reste qui ne suit pas. Déjà, tout est trop enfantin ; les acteurs ne sont pas flamboyants ; on baigne de cliché en cliché ; j'ai pas compris le rapport avec l'Italie alors que le début se passe en Russie ; on s'ennuie, on va pas se mentir ; la bande originale est un peu "bâteau" ; aucun photographie à l'horizon ; bref, c'est pas top. Pourtant, au début c'était plutôt pas mal et au fil des minutes on se rend compte que "Le Garçon Invisible" est un long métrage pour enfants. Cependant, il faut avouer que les effets visuels sont vraiment pas mauvais. J'ai bien aimé ce côté "on est recherché et traqué car on a des pouvoirs" même si c'est pas nouveau. Après, c'était sympa de voir un père oracle et une fin un peu originale (c'est très court donc soyez attentif sur le générique). A part ça, pas grand chose à se mettre sous la dent malheureusement et le pire, c'est qu'il y aura peut-être un second opus vu le dénouement. Bon en gros, une bonne grosse déception. 8/20.
Sorte d'anti film de super-héros, "Le garçon invisible" se distingue par une mise en scène pour le moins originale, à tendance auteurisante. Le garçon au rôle titre joue plutôt bien, et on peut facilement se reconnaître dans ce personnage mal dans sa peau. La fin est un peu rocambolesque, alors que le reste du film était plutôt sobre et accès sur le mal être du garçon, ses questionnements intérieurs face à son nouveau pouvoir, et ses conséquences sur les rapports aux autres.
On sent le déjà vu côté scénario mais cela se laisse regarder. Les plus jeunes y trouveront leur compte. Les effets spéciaux sont bien faits malgré un budget moins gigantesque que les films Marvel. Un bon petit moment de détente sans se prendre la tête.
Un film fantastique de super héros réussi, avec un scénario qui n'en fait pas trop, ce qui fait sa force. Le film mélange habilement fantastique, enquête policière, suspense et drame.
Mouais, bon. OK. C'est léger, vraiment léger. C'est plus que gentillet. A ce niveau, on appelle ça "mignonnet". Certaines critiques disaient "pas juste un film pour les enfants, les adultes s'y retrouveront". J'ai dû perdre mon âme d'enfant quelque part en route, parce que franchement il faut vraiment être indulgent pour accorder un quelconque intérêt à cette... fable pour enfants.
Pour être honnête, je m'attendais à pire que ça. Bon, ça reste un film familial, principalement pour enfants, voire ados. Mais il y a de bonnes idées, une intrigue qui se tient, sans être parfaite, un personnage assez attachant et parfois des situations intéressantes et/ou drôles. Du coup, on passe un bon moment. avec plus de dynamisme, ça aurait été bien mieux !!
Le début est classique : Michele, 13 ans, blond, est un adolescent introverti, victime de moqueries au collège, secrètement amoureux de la blonde Stella qui l’ignore et élevé par sa mère policière et veuve. Sa vie bascule à la fête d’Halloween quand il revêt la tenue (bon marché) d’un super-héros chinois qui semble lui donner le don d’invisibilité… On retrouve l’esprit des films « Les goonies » (1985) de Richard Donner ou de « Super 8 » (2011) de J.J. Abrams, avec un zeste de James Bond (si ! si !) : le scénario est inventif et drôle avec des effets spéciaux dignes des films américains (ils sont d’ailleurs expliqués à la fin du film après le générique) et qui ont reçu, en 2015, le prix David di Donatello Une réussite. .
A la différence des gros blockbusters américains avec pléthore de super-héros, ce petit film italien prend tout son temps pour nous présenter l'histoire avec toutes les étapes de transformation nécessaires. Le récit est captivant jusqu'au bout avec notamment un bon twist final qui ouvre la porte à une éventuelle suite. Après, ce long-métrage transalpin souffre d'un gros problème de rythme et est rempli de scènes mièvres pouvant lui faire perdre de son intérêt mais il constituera toutefois un bon divertissement du dimanche soir !
Le réalisateur Gabriele Salvatores offre avec ce film son premier film de superhéros au cinéma italien. Il utilise les cadres habituels de ce genre : superhéros d'abord ado un peu loser, découverte fortuite de ses pouvoirs, utilisation égoïste de ses capacités qui font rapidement place à des actions plus altruistes, etc... Il utilise même la traditionnelle irradiation pour origine de ces capacités. Alors, on voit qu'on est en Europe et pas à Hollywood quant à l'ampleur de l'intrigue et du spectacle qui se concentre plus sur son héros et ses problèmes personnels et amoureux que sur la mise en place d'une histoire très ambitieuse. Pour autant le spectacle n'est pas indigent sur le plan des effets spéciaux, même si encore une fois ils n'ont pas la dimension de ceux que nous offrent les longs-métrages Marvel. En fait, le film est tout de même plus à destination d'un public de jeune ados voire de pré-ados que d'un public adulte tant le parallèle entre la découverte et la maîtrise des pouvoirs est une analogie assez transparente à la survenue de la puberté et de ces bouleversements émotionnels et physiques. L'histoire est parfois un peu naïve également ce qui pourrait un peu décevoir le public adulte. L'ensemble est donc distrayant, pas vraiment original, mais son origine italienne et son histoire, somme toute intéressante, permettent au film de surnager et d'offrir un spectacle sympathique. À voir.
Assez creux et sans grande ambition, Le Garçon invisible ne cherche pas à transcender le domaine du convenu et s'adresse avant tout à un public jeune sans grande estime pour le désir de nouveauté qu'il peut lui-aussi ressentir.
Alors la très grosse surprise, un film totalement inconnu pour moi puisque fait par un Italien (oui je sais je suis beaucoup trop focus sur les films made in Hollywood) mais fort heureusement un ami (il se reconnaîtra) qui connait mes goûts m'a dit de voir ce film (lui adore le ciné Italien mais plus indé) et il a eu grandement raison. Une belle histoire, très bien mis en scène avec des plans vraiment réussis. Et la ce n'est pas comme à Hollywood ou les effets spéciaux sont rois mais le reste assez souvent oublié, c'est un peu le contraire, quoique certains effets numériques sont bons. Les acteurs jouent vraiment bien, le jeune Ludovico Girardello et sa maman (bien connue elle) Valéria Golino en tête. Le film a un excellent rythme et je ne me suis jamais ennuyé. Excellent.