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Gregory S
27 abonnés
588 critiques
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4,0
Publiée le 29 décembre 2018
Un bon mission impossible dont l'action se passe à Paris pendant une heure (donc à voir en vo pour entendre Tom Cruise devoir parfois parler en français). Belles scènes d'actions mais comme tout mi aussitôt vu aussitôt oublié. A noter que la BO se rapproche pas mal de la série avec de nombreux thèmes repris.
Alors que la saga avait été revitalisée par les 2 très bons précédents volets ("Rogue Nation" et "Ghost Protocol"), ce "Fallout" marque une évidente baisse de régime dans les intrigues et une surdose dans les autres registres. Sur le scénario, on a un pitch de départ très basiquespoiler: (bombe au plutonium) qui a au moins le mérite de s'appuyer sur des éléments de "Rogue Nation", mais le problème c'est que l'ensemble joue sur des ingrédients éternels spoiler: (les masques, qui roule pour qui?, Hunt piégé) avec plus ou moins de prévisibilité spoiler: (le rôle de Walker est sérieusement téléphoné) , que tout se décante à mi-parcours spoiler: (après 1 première heure faible sur l'intrigue) lors de quelques séquences trop denses, bavardes et confusesspoiler: (À Londres) , qu'il y a beaucoup trop de protagonistes et que le spoiler: retour de Julie ne s'imposait guère (même si je comprends que le film souhaite montrer que Hunt aime les gens qu'il sauve) . Le reste est quasi-uniquement meublé d'action spoiler: (à l'exception d'une introduction qui manque d'envergure) et à vouloir en faire des caisses, "Fallout" tire sérieusement sur la corde, entrespoiler: la chute libre classique, la poursuite spectaculaire dans Paris mais bien trop longue (d'autant plus qu'on voit qu'une moto aller à contre-sens des voitures pendant 10 minutes au moins), une fusillade floue et bordélique à Londres et une conclusion au Cachemire avec les hélicos aussi ahurissante visuellement et extrêmement dynamique qu'interminable et pas toujours crédible (le peu de réactivité du méchant, toutes les montagnes évitées, le coup du sauvetage à la dernière seconde) . Côté réalisation, Christopher McQuarrie confirme son grand talent pour le spectaculaire, sans pour autant retrouver l'équilibre action/histoire de "Rogue Nation". Enfin, rien à redire sur le casting général, si ce n'est que malgré l'énergie de Ving Rhames et Simon Pegg dans les rôles amusants de Luther et Benji, le film n'a pas cet aspect "bande de potes" qui était une partie du succès de "Ghost Protocol". Au final, "Mission Impossible:Fallout" en met indéniablement plein les yeux mais abuse tellement de l'action, des personnages et des recettes habituelles qu'il tombe souvent respectivement dans la surenchère, la confusion et l'attendu, au détriment de la dynamique excellente de "Ghost Protocol" et de l'équilibre de "Rogue Nation".
On peut se dire qu’il y a trop d’abus mais on ne peut pas nier le génie mis en œuvre pour chaque film de la saga. Pas d’épuisement, ni de redondances. La perfection est quasiment atteinte
J'attendais avec impatience de voir ce film, ben finalement j'ai attendu avec impatience qu'il finisse! En dehors des effets spéciaux haut de gamme, le scénario est du déjà vu 100 fois: on a envie d'être surpris, mais non, c'est d'une platitude lamentable, même si ça va à toute vitesse... Produit commercial à gros budget, rien de plus. Franchement? Passez votre chemin...
C'est impressionnant au niveau cascades cependant ce film n'a pas un scénario aussi intéressant pour moi que le précédent opus. Il vaut malgré tout le coup d'œil. Paris est à l'honneur.
Un film avec Tom Cruise est toujours un événement pour moi. Du coup, j'étais assez déçu de ne pas avoir pu faire le déplacement en salles pour voir ce "Mission impossible : Fallout". Évitant depuis lors de me faire spolier afin de garder un peu de surprise, ce n'est seulement que maintenant que j'ai enfin pu découvrir ce long métrage en Blu-ray.
Je me suis plongé très vite dans ce nouvel opus de la franchise. Le scénario écrit par Christopher McQuarrie laisse peu de temps mort et j'ai vraiment beaucoup aimé retrouver Ethan et son équipe dans une nouvelle mission improbable ou trahison, manipulation et sort de la population vont de nouveau se donner rendez-vous.
On ne va pas se mentir, le film est diablement efficace. C'est une nouvelle fois un volet très jouissif qui nous en donne pour notre argent en guise d'action. L'humour est toujours présent de façon légère et permet aussi de clairement s'amuser afin de ne pas trop se prendre au sérieux car en effet, ce sont quand même toujours les mêmes ficelles que l'on retrouve.
Et c'est peut-être là, le seul véritable point faible du film. En utilisant des ingrédients déjà exploité par le passé dans la franchise, ce volet m'a moins surpris. Jusqu'à présent, ça fonctionnait bien sur moi mais là, je ne sais pas si c'est parce que c'est mal amené ou si c'est parce que je suis en terrain connu mais il y a de nombreuses choses qui m'ont paru prévisible.
Je ne vais pas trop en dire pour ne pas spoiler mais il y a de nombreux retournements attendus, des issues que l'on voit venir gros comme une maison et l'on se surprends même à deviner certains dialogues (du moins dans le fond) avant que ceux-ci arrivent. Pour une simple histoire de plutonium, le scénario tente de se compliquer la vie alors que les tenants et les aboutissants sont au final assez simpliste. Du coup, j'ai eu la sensation que l'on n'a jamais vraiment réussi à exploiter à fond le danger que pouvait représenter ses Apôtres.
Maintenant, cela reste un détail car la franchise n'a jamais fait dans la finesse. On s’attend à ce genre de facilités dans ce type de production mais depuis le troisième opus, la saga m'avait habitué à un peu plus de consistance dans son intrigue. Cela reste quand même un pur gros divertissement diablement efficace qui ne nous trahit pas sur la marchandise.
Quel plaisir aussi de retrouver Tom Cruise (Ethan Hunt). On aime ou pas l'acteur mais il a un véritable talent pour incarner ce type de héros. Très à l'aise avec ce personnage qu'il connaît maintenant sur le bout des doigts, le comédien continue de nous entraîner avec lui dans ses aventures. Certes, il a toujours le beau rôle de la bande mais en même temps, il s'impose avec une grande facilité et son travail reste impeccable. A l'écran, on ressent en tout cas qu'il se donne à fond.
J'ai été assez content aussi de retrouver ses acolytes ce qui continue de créer un lien entre tous les épisodes même si c'est plus facile pour celui-ci étant une suite directe de son prédécesseur. Ving Rhames (Luther Stickell) a toujours une grande classe au point qu'on aimerait le voir un peu plus, Simon Pegg (Benjamin Dunn) continue de bien s'imposer avec son humour léger qui apporte une certaine fraîcheur, Rebecca Fergusson (Ilsa Faust) est toujours aussi charmante qu'efficace dans l'action et Alec Baldwin (Alan Hunley) fait un très bon ministre. Je n'ai pas spécialement une grande affinité pour son personnage mais c'est sympathique aussi de revoir Michelle Monaghan (Julia Meade-Hunt). Il y a aussi Sean Harris (Solomon Lane) qui reprend bien son rôle de méchant même si je pense qu'on a pas été assez loin avec lui.
Parmi les petits nouveaux, celui qui prend le dessus, c'est clairement Henry Cavill (August Walker) avec sa fameuse moustache qu'on ne pouvait pas raser pour ce film et qui a posé problème à "Justice League". Ici, l'acteur est ultra charismatique et ça m'a fait vraiment plaisir de le voir dans un film d'action autre que le genre superhéroique. Très à l'aise, il s'impose de façon déconcertante dans cette opus et possède une présence à l'écran qui est très bonne. Dommage que le scénario lui offre un traitement un peu léger. On devine vite son utilisation et si sa prestation est excellente, elle est malheureusement un peu gâché par un scénario maladroit à l'égard de son personnage.
On retiendra aussi les quelques apparitions d'Angela Bassett (Erika Sloane) dont la présence à l'écran fait toujours plaisir ainsi que celle de Vanessa Kirby (Alanna Mitsopolis / la Veuve Blanche). J'ai eu un peu de mal avec cette dernière au début puis je me suis ensuite fait à son rôle. J'ai finalement aimé son utilisation et le petit clin d’œil que son personnage offre au premier volet. L'actrice ne m'as pas transcendé plus que cela mais je serais curieux de voir si on la retrouvera dans de nouveaux opus si ceux-ci voit le jour.
Autre gros point fort de ce long métrage, c'est la réalisation de Christopher McQuarrie. Certes, on voyage un peu moins mais la mise en scène est d'une telle qualité que l'on a vraiment l'impression de se balader dans les différentes villes que l'on visite. La photographie est sublime avec un grain de l'image que j'ai trouvé très propre. Certains plans sont vraiment très beaux et je me dis que ça devait être vraiment pas mal sur grand écran.
On évite pas la vision carte postale des villes que l'on visite mais ce n'est jamais trop appuyé je trouve. Paris m'est apparu par exemple assez crédible dans son utilisation avec juste ce qu’il faut d’images attendues. Les décors sont vraiment bien exploité et mis en avant au service de l'intrigue avec aussi un jeu de lumière fort appréciable.
Les scènes d'action sont également très bonne. On est vraiment plongé dans les différentes courses poursuites et autres cascades. C'est impressionnant, on a ce que l'on recherche même si là encore, j'ai quand même une préférence pour son prédécesseur que je trouvais plus percutant. Ça reste efficace, c'est déjà ça et je ne vais pas bouder mon plaisir puis l'on ressent qu'il y a un réel investissement de la part de l'équipe du film.
Le montage est lui aussi très bon. On a deux heures et demie d'action, d'espionnage et d'humour léger sans jamais s’ennuyer. C'est parfois un poil bavard mais c'est très rythmé et je n'ai pas vu le temps passé. J'ai aussi bien aimé la bande originale composée par Lorne Balfe même si j'aurais aimé qu'elle s'impose un peu plus dans le film, qu'elle se fasse un tout petit peu moins discrète.
Pour résumer, je suis vraiment ravi d'avoir enfin vu ce "Mission impossible : Fallout". Ce n'est pas mon préféré de la saga mais il continue de faire de cette franchise une référence dans son genre en guise d'efficacité. Si le film pêche surtout par son manque de surprises, ce sixième volet s'avère néanmoins très efficace et plaisant à suivre. J'ai passé un excellent moment et j'ai eu tout ce que j'attendais. Au fur et à mesure des épisodes, la barre est mise tellement haute qu'on s’attend à toujours plus de grandiose mais même si ici il y a des maladresses, l'objectif est atteint. Déjà six aventures et je ne m'en lasse pas de mon côté.
Comme quoi il ne faut parfois pas grand chose pour basculer dans la catégorie « bon film d’action ». Ici il s’agit simplement de deux séquences assez uniques : la chute libre sur Paris et la course poursuite dans Paris. Pour un tel spectacle, même si en substance tout est convenu et sans surprise, on est prêt à faire semblant d’être pris par les enjeux
J'ai été assez déçu par ce nouveau volet de Mission Impossible. Pourtant fan de la franchise, j'ai trouvé ici qu'on s'éloignait presque du concept de Mission Impossible et on a plus l'impression de se retrouver face à un film d'action lambda, en dehors de quelques cascades spectaculaires, le scénario est mou et nous livre une expérience de 2h20 plutôt longue et ennuyeuse.
Excellent excellent excellent, sans abuser, le film aurait duré 24h, sans bouger de mon canapé, j’aurais visionné le film. Mais que dire, que dire sur ce cinéma incroyablement réussi ? Un Tom CRUISE au top de sa forme et de sa carrière. 5 étoiles méritées amplement.
C’est long, un scénario plein d’incohérences, compliqué, et pas crédible pour deux sous. Si on aime voir Tom Cruise faire de la gym, ça peut passer, mais sinon on a vu beaucoup mieux.
Le scénario fonctionne sur le même modèle que les autres : un maximum d'action qui foire et foire, et fonctionne enfin à la dernière seconde. Un abîme entre le côté bon enfant (nigaud même) des "gentils" et leur technologie invincible. On se demande comment un tel scénario simpliste peut fonctionner, comment une réalisation outrancièreà ce point peut nous garder collé au siège, mais bon, ça fonctionne et on est contents!