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Conce Tance
1 abonné
8 critiques
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3,0
Publiée le 27 juin 2017
J'ai adoré les séquences pendant lesquelles l'actrice marche dans des décors figés. Vraiment joli à voir notamment la séquence où elle fume Sur son velo que j'ai trouvé géniale.
Je n'ai pas été séduite par cette biographie que j'ai trouvée très (trop?) centrée sur les amours et amourettes de Lou Andreas Salomé. On apprend très peu (pas?) d'informations sur sa vie artistique hormis dans les trois phrases qui précèdent le générique de fin.
Je m'attendais à apprendre davantage de choses, mais j'ai davantage eu le sentiment de voir un film romantique... un peu déçue !
Pour son premier long métrage, Cordula Kablitz-Post s'attache à mettre en lumière la fascinante Lou Andreas-Salomé, une intellectuelle allemande, figure importante de l’histoire contemporaine pourtant tombée mystérieusement dans l’oubli.
Avant-gardiste éprise de savoir et de liberté, femme de lettres polyglotte, philosophe et psychanalyste, elle fut la muse du poète Rainer Maria Rilke, amie de Nietzsche, disciple de Freud, se joua des conventions et de sa réputation sulfureuse.
La cinéaste livre un portrait de femme moderne, révolutionnaire, qui se dévoile complexe, passionnée, singulière. On regrette toutefois le traitement formel et conformiste de ce biopic pourtant inspiré, et la frustration ressentie à l'égard de son oeuvre tout juste survolée.
Il y a des auteurs qui donnent envie d'écrire. Il y en a d'autres dont on rêve une vie plus haletante, plus romantique. Cette "Lou Andreas-Salomé" qui est ,rappelons-le, une philosophe et psychanalyste de génie, ne donne rien envie de tout cela. Construit comme le récit autobiographique de l'écrivaine qui se confie à celui qui sera son ami jusque sa mort, Ernst Pfeiffer, le film raconte sans fard ni passion, les évènements amoureux et intellectuels de cette femme, tout aussi fascinante, belle que désagréable. On aurait pu imaginer une existence passionnée aux côtés d'un Freud, d'un Nietzche, d'un Rilke. Tout au contraire, le film est d'une monotonie presque consternante. Cette écrivaine aime sans aimer, rejette sans rejeter, écrit sans écrire. Bref, la mise en scène ne rend pas compte du génie qu'elle est, et surtout de l'engagement féministe militant qui la caractérise. Le film retrace une vie qui paraît presque terne, en tous les cas très peu à la hauteur des génies qui croise ses jours A moins finalement que le génie soit peu de choses en soi ou du moins, que le passé a tendance à grandir ou à transcender. Le cinéma est conçu pour voyager à travers les siècles et les émotions. Ici, le voyage est monocorde. Long souvent. "Lou Andreas-Salomé" aurait mérité mieux tant son traitement est décevant et surtout pas à la hauteur de la grandeur littéraire de cette écrivaine.
malgré le thème très intéressant je trouve le film loupé. la mise en scène et fade et les acteurs sans envergure. encore un biopic de raté dommage !!!!
Excellent film ! La réalisatrice met en avant l'histoire d'une femme d'exception en faisant jouer trois actrices différentes selon les âges pour un personnage, c'est une réussite ! Bravo à l'équipe de réalisation et aux actrices / acteurs qui ont su nous plonger dans des émotions variées et des réflexions. Je recommande ce film !!
La vie de Lou Andréas-Salomé est vraiment passionnante et inspirante, féministe avant l'heure, et la réalisatrice a su refléter cela à l'écran, de manière assez juste, et un peu original sur certains points (no spoil). C'est un film instructif qui fait du bien
Lou, Friedrich, Rainer, Sigmund... Lou Lou von Salomé est née en 1861 à Saint-Pétersbourg, la dernière fille d'un père qui la chérit et qui travaille au service du tsar. Très intelligente, elle part étudier la philosophie à l'université de Zurich, la seule en Europe qui à l'époque accueillait les jeunes filles.
En 1882, à l'occasion d'un séjour à Rome, elle rencontre Friedreich Nietzsche. Il a dix-sept ans de plus qu'ellle. En rupture avec les usages, elle cohabite quelque temps avec lui et avec Paul Rée, un autre philosophe allemand, jusqu'à ce que la sœur de Nietzsche ne les sépare. Rée demande en vain la main de Lou qui craint que l'amour physique ne la détourne de sa vocation d'intellectuelle. Si elle accepte en 1887 d'épouser Friedrich Andreas, c'est à condition que leur union reste platonique.
En 1897 Lou Andreas-Salomé rencontre René Rilke. Il a quatorze ans de moins qu'elle. Leur amitié se transformera en histoire d'amour. Quelques années plus tard, à Vienne, elle fait la connaissance de Sigmund Freud avec lequel elle pratique une auto-analyse. Elle meurt en 1937, veillée par la fille qu'Andreas a eu de leur domestique, dans l'Allemagne nazie qui décide la mise à l'index de son œuvre
Vous avez l'impression de lire une notice Wikipedia ? Vous n'avez pas tout à fait tort. Le film "Lou Andreas-Salomé" met sagement en image la vie de cette féministe avant l'heure - à l'instar du récent film, allemand lui aussi, "Paula" qui relatait la vie de la peintre Paula Modersohn-Becker. Comme devant un documentaire de la chaîne Histoire, on passe un moment instructif - en tricotant un chandail ou en sirotant un cognac. On aimerait bien être touché, ému, remué. Mais ce serait trop demander d'une notice Wikipedia.
Vu en avant première au festival du Film Allemand en octobre dernier. Destin hors norme d'une femme courageuse et si inspirante. Le film dit "d'époque" met en valeur une femme à la modernité incroyable.