Mon compte
    Le Corbeau
    Note moyenne
    4,1
    4265 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Le Corbeau ?

    125 critiques spectateurs

    5
    52 critiques
    4
    49 critiques
    3
    20 critiques
    2
    4 critiques
    1
    0 critique
    0
    0 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 361 abonnés 4 180 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 octobre 2017
    Inspiré des lettres anonymes de Tulle, un fait divers des années vingt, Le Corbeau nous plonge dans une petite ville de province où une série de lettres anonymes sont envoyées à plusieurs personnes par un mystérieux corbeau. spoiler: Le médecin par exemple, est accusé d’avoir une liaison et de pratiquer des avortements.
    Tourné en 1943 durant l’occupation allemande, le film est une commande de la Continental dont les capitaux sont allemands. Le film fût mal accueilli par la presse française, car les personnages ont tous un côté sombre et quelque chose à se reprocher. Pourtant, Le Corbeau est un film policier haletant qui rejette la faute à tout le monde. D’un point de vue cinématographique, nous ne pouvons que saluer le génie d’Henri-Georges Clouzot à nous faire croise à la culpabilité d’innocents. Ressortie en 2017 en version restaurée, le film ose s’attaquer aux méchancetés des personnages pour mieux nous surprendre dans l’enquête.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Roub E.
    Roub E.

    952 abonnés 4 994 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 avril 2017
    Un film qui a 70 ans et qui comme le dit l'expression n'a pas pris une ride. Le corbeau est un thriller campagnard qui joue très bien avec ses personnages plein de défauts mais qui paraissent tous extrêmement humains. J'ai trouvé le côté délation, curiosité de ce qui se passe chez le voisin et l'opinion populaire qui juge absolument remarquables dans ce film, c'est cet aspect qui le rend encore aujourd'hui très vivace. La mise en scène de Clouzot est remarquable, c'était et cela reste un très grand film.
    romano31
    romano31

    279 abonnés 1 543 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 mars 2014
    Après L'assassin habite au 21, Henri-Georges Clouzot réalise un nouveau film à suspense : Le Corbeau. On y suit le docteur Germain qui reçoit des lettres anonymes signées Le Corbeau l'accusant de plusieurs méfaits. Cependant, il n'est pas le seul à en recevoir et bientôt, toute la ville est menacée par ces lettres. Il décide alors de mener l'enquête. Si le suspense n'est pas aussi intense que dans Les Diaboliques du même réalisateur, il n'en reste pas moins très bon et nous tient en haleine jusqu'au bout. Tout le monde peut être coupable et Clouzot s'amuse à nous lancer sur de fausses pistes pour créer la confusion chez le spectateur. Les acteurs sont très bons, Pierre Fresnay en tête, la réalisation de Clouzot est totalement maîtrisée et l'histoire est très bien écrite. Un film très bon et très intéressant de la part de Clouzot que je vous recommande fortement si vous avez aimé Les Diaboliques ou L'assassin habite au 21.
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    194 abonnés 2 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 mai 2021
    Le Corbeau est un bon film policier de la part d'Henri-Georges Clouzot.
    Le film donnera le nom au fait de harceler par courrier anonyme dans le cadre d'une enquête criminelle.
    L'intrigue est rondement menée et les acteurs sont convaincants. Et les rebondissements sont là.
    Moins connu que les Diaboliques ou Quai des Orfèvres, c'est un film tout aussi réussi. Je recommande.
    HamsterPsycho
    HamsterPsycho

    114 abonnés 1 182 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 novembre 2017
    Génial film sur la nature humaine et la vie en communauté, ses petites réflexions philosophiques sur l'ombre et la lumière, ses scènes cultes et ses acteurs convaincants. Un jalon du patrimoine cinématographique français.
    NomdeZeus
    NomdeZeus

    89 abonnés 1 044 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 novembre 2014
    Un film incroyable de modernité, que ce soit dans la forme (mise en scène brillante, rythme dynamique) ou dans le fond (évocation de nombreux sujets tabous: avortement, drogue, dénonciation…). Clouzot décortique l’âme humaine en n’occultant aucun vice. Il appui là où ça fait mal et s’en mordra les doigts puisqu’il fera l’objet d’une interdiction d’exercer à la libération. Cette censure sera fort heureusement levée quelques années plus tard, sans quoi le cinéma français serait passé à coté de quelques chefs d’œuvres.
    Newstrum
    Newstrum

    46 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 janvier 2018
    Un film à l'atmosphère viciée où Clouzot dénonce à sa façon misanthrope un mal de l'occupation : la délation par lettre anonyme. La rapidité du découpage, la raideur du jeu de Fresnay, le cinglant des dialogues donnent la mesure du ressentiment de Clouzot et de la violence de la charge. Le contexte particulier de la mise en chantier du film, produit par la Continental d'Alfred Greven pendant l'occupation allemande, participe de son mystère et de ses ambiguités. Même si l'on peut trouver le portrait que fait Clouzot des français un peu outré dans la bassesse (tout le monde est affublé de tares et d'infirmités morales), il est sans doute à la mesure de l'écoeurement que devait susciter une certaine société sous l'occupation. Voir ma critique complète sur mon blog : newstrum.wordpress.com
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    37 abonnés 2 375 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 janvier 2024
    Des lettres anonymes circulent qui accusent le docteur Germain (Pierre Fresnay) d'être un avorteur. Bientôt de nombreuses autres lettres, bien informées, se propagent dans le village, n'épargnant aucun de ses notables dont les turpitudes sont dénoncées.
    Ce fait divers provincial aurait pu faire l'objet d'une anecdotique intrigue policière concluant par l'identité révelée du mystérieux et malveillant corbeau. Mais, si la découverte de l'anonymographe, comme il est nommé, n'est pas indifférente, c'est la brutalité et la noirceur de l'étude de moeurs, son ironie aussi, qui caractérisent le film de Clouzot tout autant qu'elles identifient, désormais, un film de Clouzot. Dans un village bientôt livré au soupçon généralisé et à la vindicte, les lettres du corbeau et les personnages stigmatisent les tourments et les secrets, sordides ou pas, des habitants, et du genre humain par extension suivant le désillusionnement du cinéaste, à qui on reprocha de donner une image désespérante de la France et des Français au moment-même où le régime de Vichy visait au redressement moral de la population.
    Clouzot ne souhaite pas tant accabler ses congénères que de dénoncer l'hypocrisie sociale et infirmer une idée manichéenne de la nature humaine. Il n'est pas de bons et de méchants, juste des êtres ambivalents, comme devra le concéder lui-même l'intransigeant et ombrageux docteur Germain (un personnage peu courant pour l'époque par sa brusquerie) après une jolie et imagée leçon philosophique dispensée par son confrère Vorzet (Pierre Larquey)
    Fresnay est entouré de nombreux seconds rôles - spoiler: parmi lesquels une vamp nymphomane, une adolescente insolente et curieuse
    - qui illustrent tous, sexualité comprise (pas fréquent non plus pour l'époque), nos vicissitudes.
    ferdinand
    ferdinand

    14 abonnés 452 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 août 2016
    A revoir ce film, déception: scénario alambiqué, décors improbables (la chambre de Ginette Leclerc, le bureau de Pierre Fresnay, l'église, l'enterrement, etc. et puis surtout le jeu assez exaspérant de Fresnay dont la voix théâtrale et métallique est insupportable. On est loin de "La grande illusion" . Les personnages sont très artificiels, particulièrement celui du "corbeau". Il y a dans tout cela un côté tape à l’œil auquel Clouzot n'a pas souvent échappé..
    Shawn777
    Shawn777

    585 abonnés 3 469 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 septembre 2018
    Ce film réalisé par Henri-Georges Clouzot et sorti en 1943 n'est pas mal du tout. C'est l'histoire d'une petite ville qui subit une vague de lettres anonymes déversant son venin sur tous les habitants. S'inspirant d'un fait divers des années vingt, il faut tout de même remettre ce scénario dans son contexte historique. Effectivement, parler de délation en pleine seconde guerre mondiale est un pari plutôt risqué de la part du réalisateur qui a pourtant fonctionner mais qui en payera tout de même les frais à la Libération. Je dois dire que c'est le premier film de Clouzot que je regarde (il faut bien commencer un jour !) et je commence avec de ses plus connus et de ses plus controversés. Je n'en suis pas vraiment déçu mais je n'en suis pas fana non plus. Le côté noir est très bien représenté, genre que j'apprécie beaucoup, surtout en France, mais je trouve quelques fois l'histoire un peu molle, ce qui est dommage. J'ai donc quelques fois décroché même si je trouve la monté en suspense très bien réalisée, de même que le dénouement qui est très bon. La réalisation est quant à elle très bonne, il n'y a rien à redire là-dessus. Du côté des acteurs, nous avons, entre autres, Pierre Fresnay, Ginette Leclerc, Pierre Larquey etc. qui jouent très bien. "Le Corbeau" reste donc un incontournable du septième art français mais qui n'en est pas pour autant excellent.
    Critik D
    Critik D

    152 abonnés 1 103 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 novembre 2017
    Un thriller captivant, dans l'oppression d'un village français, à une époque où la délation fait rage. Du début à la fin, on soupçonne chacun des habitants, le réalisateur nous trompe à plusieurs reprises, nous mettant finalement à la place du Dr Germain. Savoir que le film est inspiré de fait réel qui se sont déroulé dans le village de Tulle, et d'autant plus captivant. Henri-Georges Clouzot arrive à plonger le spectateur dans l'intrigue de son film aut travers de plan et de séquence qui font penser au réalisation d'Hitchcock. Un film magnifique dont on a du mal à imaginer qu'il est pu être interdit à la libération et causé du tort à son réalisateur.
    Patjob
    Patjob

    34 abonnés 595 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 juillet 2022
    Le film se déroule dans une ville Française d’avant-guerre, avec son ambiance et ses rites, mais par son « Une petite ville, ici ou ailleurs » apparaissant sur le premier plan du film, Clouzot indique que les comportements qui seront montrés, sont eux, universels. Premier plan qui se termine sur le cimetière, affirmant d’emblée la présence constante de la mort dans le film, qui s’ouvre sur celle d’un nouveau-né et se clôt sur celle d’un vieillard. Entre temps, le réalisateur, à partir d’une situation inspirée d’un fait divers authentique, aura montré les tourments et turpitudes du genre humain. Le regard de Clouzot est lucide, désabusé, presque cynique, à l’image de son personnage central Germain, ce qui produit un grand film noir. Mais il est en même temps compréhensif et nuancé, apportant relativité, complexité et intelligence. La narration est impeccable, et plusieurs scènes restent dans les mémoires, par leur puissance narrative ou symbolique (la scène de la procession funéraire qui enjambe la lettre anonyme, la scène de la lettre tombant dans l‘église, contredisant le sermon en cours, la scène -mythique- de l’ampoule qui se balance, oscillation entre ombre et lumière, entre vérité et mensonge, entre bien et mal). Un immense film du cinéma français, auquel ne manque qu’une once d’émotion.
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    274 abonnés 2 878 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 août 2016
    Un fameux suspense que ce Corbeau, servi par une pléiade d'interprètes de talent dans une mise en scène au rasoir de Mr Clouzot. Très audacieux vu le contexte de l'époque que de raconter cette histoire qui préfigure tout le cinéma de Chabrol, avec ces personnages de bourgeois provinciaux croqués avec férocité. Pierre Fresnay y est plus impressionnant que chez Pagnol et l'histoire est d'une efficacité diabolique.
    Housecoat
    Housecoat

    122 abonnés 392 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 novembre 2017
    Film maudit qui manqua de peu de stopper net la carrière à peine fleurissante d'Henri-Georges Clouzot, Le Corbeau dépeint un tableau très dévalorisant pour la France. Injuste que le pays libéré pointa du doigt ce film comme étant une diffamation envers le peuple Français (déni de culpabilité sans doute) car Clouzot attaque au contraire un déficit de moralité qui s'applique à toute société civilisée. Le village qui semble tourner rond avec chacun des habitants gardant un secret ne pouvait qu'exploser lorsqu'un diffamateur anonyme les dévoile au grand jour, conduisant la population grégaire à la paranoïa collective et la haine tant pour le responsable que pour les victimes mises à nues, le climat de suspicion allant même jusqu'à provoquer un déchaînement de violence dont les mauvaises rumeurs sont les catalyseurs suffisant pour être déclenché. Le fameux Corbeau bien qu'étant le responsable n'est rien de plus qu'un dénonciateur des facettes sombres de ses concitoyens, dissimulé mais les manipulant à sa guise à se retourner les uns contre les autres, les affirmations n'ont pas besoin d'êtres avérées puisque la fascination naturelle de tout être humain pour le doute est suffisante pour faire paniquer tout le monde. Rien d'étonnant en ce qui concerne les conséquences du film à sa sortie, qu'il s'agisse d'un tableau difficile à accepter pour un pays sortant à peine d'une période grise similaire ne pouvait de toute évidence que provoquer les mêmes réactions dénoncées. Un chef-d'oeuvre qui aura mis à nue l'hypocrisie de ceux à qui il s'adresse, s'adressait et s'adressera encore et encore.
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    89 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 novembre 2017
    En 1943, dans la France sous occupation allemande, Henri-Georges Clouzot réalise Le corbeau, un film produit par la Continental-films, une société allemande de production de films français voulue par Joseph Goebbels et dirigée par Alfred Greven. À sa sortie en salle en octobre de la même année, le deuxième long-métrage du réalisateur connait un beau succès public mais coalise autour de lui un large front d’opposition « rassemblant » le régime de Vichy, celui de l’Allemagne, la résistance française et les instances catholiques. Déplumé sans ménagement, Le corbeau pourrait alors apparaître comme un oiseau de mauvais augure pour son auteur. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top